Je vous recommande fortement de lire le témoignage qu’Ingrid Betancourt a donné à l’hebdomadaire français le Pèlerin. Vous ne le saviez peut-être pas, (et les médias ne l’ont pas vraiment relayé) mais cette femme est pleine de reconnaissance face à Dieu, même après toutes ses années en captivité. Une foi à déplacer les montagnes. En voici un extrait:
Alors que j’étais en captivité, j’avais pris la résolution, lorsque le moment viendrait d’être libre, de remercier en premier le Seigneur. Pourquoi ? Parce que si je n’avais pas eu le Seigneur à mes côtés, je ne pense pas que j’aurais réussi à grandir dans la douleur. Etre otage vous place dans une situation de constante humiliation. Vous êtes victime de l’arbitraire complet, vous connaissez le plus vil de l’âme humaine.
Face à cela, il y a deux chemins. Soit on se laisse enlaidir, on devient aigre, hargneux, vindicatif, on laisse son cœur se remplir de rancune. Soit on choisit l’autre chemin, celui que Jésus nous a montré. Il nous demande : «Bénis ton ennemi». A chaque fois que je lisais la Bible, je sentais que ces mots s’adressaient à moi, comme s’Il était en face de moi, qu’Il savait ce qu’il fallait me dire. Et cela m’arrivait droit au cœur.
Vous pouvez lire l’entretien au complet sur le site du magazine Le Pèlerin.