Homélie prononcée par le père Thomas Rosica, c.s.b., pendant la vigile de prière et l’adoration eucharistique à la cathédrale Ste Marie à Sydney, Australie. Plus de 900 jeunes ont participé à cette vigile de prière au cours de laquelle a eu lieu la vénération du corps de Pier Giorgio Frassati, patron des Journées Mondiales de la Jeunesse 2008. La dépouille de Pier Giorgio Frassati a été transportée de Turin à Sydney pour cet événement.
Chers amis,
Chères Wanda et Giovanna,
Nièces du bienheureux Pier Giorgio Frassati.
Quel honneur et quel privilège d’être avec vous ici ce soir à la cathédrale St. Mary de Sydney en Australie ! Conduits par un groupe de jeunes canadiens de CCO (Catholic Christian Outreach), l’un des mouvements étudiants catholiques les plus remarquables de notre nation, nous nous sommes rassemblés pour adorer Jésus, don de Dieu pour la vie du monde. Des jeunes du monde entier viennent aussi ici pour prier autour de la dépouille mortelle du bienheureux Pier Giorgio Frassati au cours des Journées mondiales de la jeunesse 2008.
Nous venons d’entendre quel est le projet pour le christianisme dans ce magnifique texte des Béatitudes de l’Évangile de Matthieu (5, 1-12). Les Béatitudes dans le sermon du Christ sur la montagne sont une recette pour la sainteté extrême. Chaque crise que l’Église affronte, chaque crise à laquelle le monde doit faire face, est une crise de la sainteté, est une crise de saints.
S’il y a une époque où les jeunes hommes et femmes ont besoin d’authentiques héros, c’est la nôtre. L’Église croit que les saints et les bienheureux, leurs prières et leurs vies, sont pour les personnes sur la terre; que la sainteté, comme un honneur terrestre n’est pas convoitée par les saints et les bienheureux eux-mêmes.
Qu’est-ce qui fait que le bienheureux Pier Giorgio Frassati est si unique et si spécial ? Il est né en 1901, au tournant du siècle dernier à Turin, en Italie. Le 4 juillet 2008 a marqué le 83ème anniversaire de l’entrée de Pier Giorgio Frassati dans la vie éternelle. Athlétique, plein de vie, toujours entouré d’amis qu’il inspirait par sa vie, Pier Giorgio n’a pas choisi de devenir prêtre ou religieux, préférant donner témoignage à l’évangile comme laïc. Il n’a jamais fondé un ordre religieux ou initié un nouveau mouvement ecclésial. Il n’a pas dirigé d’armée et n’a jamais été élu à un poste public. La mort est venue avant qu’il ait pu recevoir son diplôme universitaire. (Le diplôme lui a été remis à titre posthume en 2001). Il n’a jamais eu la chance de commencer une carrière ; en fait, il n’avait pas même découvert ce que sa vocation pouvait être. C’était simplement un jeune homme amoureux de sa famille et de ses amis, amoureux des montagnes et de la mer, mais surtout amoureux de Dieu.
Grâce aux Journées mondiales de la jeunesse, Pier Giorgio est devenu un saint patron pour des millions de jeunes à travers le monde, et plus spécialement pour le mouvement « Catholic Christian Outreach » au Canada.
Regardons trois points saillants de la vie de ce jeune bienheureux qui combinent de manière remarquable l’engagement politique, la solidarité, le travail pour la justice sociale, la piété et la dévotion, l’humanité et la bonté, la sainteté et la simplicité, la foi et la vie.
La vie de prière de Pier Giorgio et son amour de l’Eucharistie
Pier Giorgio Frassati a développé une vie spirituelle profonde qu’il n’a jamais hésité à partager avec ses amis. Ses amis se souviennent qu’il disait : «Vivre sans Foi, sans un héritage à défendre, sans constamment lutter pour la vérité, n’est pas vivre, mais « vivoter » ; nous ne devons jamais juste « vivoter ».
L’Eucharistie et la Vierge Marie étaient les deux pôles de sa vie spirituelle. Il a ressenti mystérieusement un grand désir d’être près du Saint-Sacrement. Il l’a suivi dans les processions et pris part avec enthousiasme aux congrès eucharistiques. Mais par-dessus tout, il aimait passer de longues heures en adoration nocturne. Et sa joie était tellement plus grande quand il réussissait à amener devant le Saint-Sacrement, ses amis, les jeunes qu’il connaissait, et les pauvres dont il s’occupait. Au cours des veillées eucharistiques, le visage de Pier Giogio pouvait être transfiguré par la joie et la consolation de voir des centaines de jeunes hommes et femmes qui étaient venus à la communion.
Sa vie spirituelle, comme la nôtre, était fondée sur les sacrements. Mais il est allé au-delà de ce qui était simplement « demandé » : messe dominicale, la confession avant Noël et/ou Pâques, et probablement une petite pénitence de carême comme le renoncement aux bonbons.
Le chapelet, la liturgie des heures, la lectio divina et les retraites annuelles faisaient autant partie de sa vie que le ski, l’escalade en montagne et le vélo. Sa vie de prière était son «pain quotidien», comme elle devrait l’être pour tous ceux qui désirent devenir des saints. C’était un athlète et il savait bien que pour «atteindre l’objectif», comme il aimait à le dire, il devait se pousser lui-même au-delà de l’ordinaire s’il voulait être un champion.
Dans une lettre qu’il a écrite (le 29 juillet 1923) aux membres de « la Jeunesse Catholique » de Pollone, un village de montagne au nord de Turin, Pier Giogio dit :
« …Je vous exhorte avec toute la force de mon âme à vous approcher de la Table eucharistique aussi souvent que possible. Nourris de ce Pain des anges duquel vous tirerez la force de vaincre dans les luttes contre les passions et contre toutes adversités, parce que Jésus-Christ a promis à ceux qui se nourrissent de la très Sainte Eucharistie, la vie éternelle et les grâces nécessaires pour l’obtenir.
Et quand vous deviendrez totalement consumés par ce Feu eucharistique, vous serez capables de remercier avec une plus grande reconnaissance le Seigneur Dieu qui vous a appelés à faire partie de son troupeau, et vous allez recevoir une paix que ceux qui sont heureux selon le monde n’ont jamais goûtée. Parce que le vrai bonheur, jeunes gens, ne consiste pas dans les plaisirs du monde et les réalités de la terre, mais dans la paix de la conscience, que nous avons seulement si nous sommes purs dans le cœur et dans l’esprit. »
Ces mots démontrent une maturité spirituelle remarquable et un grand amour pour l’Eucharistie, en particulier compte tenu du fait qu’ils viennent d’un jeune homme qui avait seulement vingt-deux ans.
Le respect de Pier Giogio pour la vie et son sens de la justice sociale
À son époque, durant sa vie, Pier Giogio a affronté plusieurs de nos défis et de nos problèmes contemporains. Son amour de Dieu et son formidable sens de la solidarité l’ont rapproché des pauvres, des nécessiteux, des malades, des affamés et des sans-abris. Pier Giorgio Frassati avait un immense respect pour la vie humaine : toute la vie, depuis les premiers moments jusqu’aux derniers. Il défendait constamment la vie là où elle était diminuée ou en état de siège.
À l’âge de 17 ans, en 1918, il a rejoint la Société Saint-Vincent-de-Paul et a consacré une grande partie de son temps libre pour servir les malades et les nécessiteux, les orphelins, aidant les militaires démobilisés qui revenaient de la Première guerre mondiale. Le peu qu’il avait, Pier Giorgio l’a donné pour aider les pauvres, en donnant même le montant de son billet de bus par charité et courant ensuite pour retourner chez lui afin d’être à l’heure pour les repas. Les pauvres et les souffrants étaient ses maîtres et il était littéralement leur serviteur, ce qu’il considérait comme un privilège. Il a souvent sacrifié ses vacances à la résidence d’été des Frassati à Pollone parce que, comme il disait, « si tout le monde quitte Turin, qui va prendre soin des pauvres ? »
Pier Giogio aimait les pauvres. Il ne s’agissait pas simplement de donner quelque chose aux personnes isolées, pauvres, malades – mais plutôt en se donnant tout entier. Il voyait Jésus en eux, et à un ami qui lui demandait comment il pouvait supporter d’entrer dans les lieux sales et malodorants où les pauvres vivaient, il répondit : « Rappelle-toi toujours que c’est à Jésus que tu vas : je vois une lumière spéciale que nous ne devrions pas avoir autour des malades, des pauvres, des malheureux. »
Un journaliste allemand qui a observé le jeune Frassati à l’ambassade italienne a écrit, « Un soir à Berlin, avec une température de –12 °C, il a donné son manteau à un vieil homme pauvre frigorifié. Son père, l’ambassadeur, l’a réprimandé, et lui a répondu simplement, « Mais tu vois Papa, il faisait froid. »
Dans la même lettre adressée aux membres de « la Jeunesse Catholique » de Pollone, Pier Giorgio a exhorté ses pairs en ces termes :
« L’apôtre saint Paul dit, « la charité du Christ a besoin de nous », et sans ce feu, qui petit à petit détruit notre personnalité jusqu’à ce que notre cœur ne batte que pour la peine des autres, nous ne serions pas chrétiens, et encore moins catholiques.
Enfin il y a l’apostolat de la persuasion. C’est l’un des plus beaux et des plus nécessaires. Vous les jeunes, approchez vos collègues de travail qui vivent leurs vies loin de l’Église et qui occupent leur temps libre non pas avec des passe-temps bénéfiques, mais dans le vice. Persuadez ces gens malheureux de suivre les voies de Dieu, parsemées d’épines, mais aussi avec beaucoup de roses.
Mais si chacun de vous possédait ces dons au plus haut degré, et n’avait pas l’esprit de sacrifice dans l’abondance, vous ne seriez pas de bons catholiques. Nous devons tout sacrifier: nos ambitions et vraiment l’ensemble de nous-même, pour la cause de la Foi. »
Derrière le sourire extérieur de ce jeune homme énergique était dissimulée la vie extraordinaire d’un mystique. L’amour de Jésus motivait ses actions.
La souffrance de Pier Giorgio et sa mort
Juste avant de recevoir son diplôme universitaire en génie minier, il a contracté la poliomyélite, dont les médecins ont diagnostiqué par la suite qu’il l’avait attrapé auprès des pauvres qu’il soignait. Sa maladie n’était pas connue. Ses parents, totalement pris par l’agonie, la mort et l’enterrement de sa grand-mère, n’avaient pas même soupçonné la paralysie. Deux jours avant la fin, sa mère lui a même reproché de ne pas l’aider dans ces moments difficiles.
Pas même ses derniers jours désespérant ne lui ont fait oublier ses amis les plus proches, les pauvres. Bien que couché sur son lit de mort, il a voulu leur apporter l’assistance matérielle habituelle. C’était le vendredi, le jour où il les visitait. Le 3 juillet 1925, un jour avant sa mort, la main déjà paralysée par la polio, Pier Giorgio a demandé à sa sœur Luciana de prendre un petit paquet dans sa veste et avec une main à moitié paralysée il a écrit cette note pour Grimaldi : « Il y a ici les injections pour Converso. Le billet est pour Sappa. Je l’avais oublié; renouvelle-le en mon nom ».
Nous savons que Pier Giorgio voulait tant voir Jésus qu’il disait : « Le jour de ma mort sera le plus beau jour de ma vie ». Le sacrifice de Pier Giorgio fut accompli à sept heures du soir le 4 juillet 1925. Ses funérailles furent un triomphe. Les rues de Turin étaient remplies d’une multitude de personnes qui pleuraient et qui étaient inconnues de sa famille : le clergé et les étudiants, les pauvres et les nécessiteux qu’il avait servis généreusement pendant sept ans.
Dieu a donné à Pier Giorgio tous les attributs extérieurs qui auraient pu l’entraîner à faire les mauvais choix : une famille fortunée, une très belle allure, la virilité, la santé, être le seul héritier d’une famille puissante. Mais Pier Giorgio a entendu l’appel du Christ : «Viens et suis-moi» Il a anticipé de presque 50 ans la nouvelle compréhension et la nouvelle direction de l’Église quant au rôle des laïcs.
En béatifiant Pier Giorgio Frassati seul, place Saint-Pierre le 20 mai 1990, le pape Jean-Paul II l’a décrit comme « l’homme des huit Béatitudes » et il a dit dans son homélie :
« Par son exemple, il proclame qu’une vie vécue dans l’Esprit du Christ, l’Esprit des Béatitudes, est » bénie « , et que seul celui qui devient un » homme ou une femme des Béatitudes » réussit à communiquer l’amour et la paix aux autres. Il répète qu’il faut vraiment renoncer à tout pour servir le Seigneur. Il témoigne que la sainteté est possible pour tous, et que seule la révolution de la charité peut susciter l’espoir d’un avenir meilleur dans le cœur des hommes. (…) Il a quitté ce monde plutôt jeune, mais il a laissé une marque sur tout notre siècle, et pas seulement sur notre siècle. »
Conclusion
Ce soir, avec le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, le jeune alpiniste de Pollone est à la fenêtre de la maison du Père et nous sourit, comme il intercède pour nous et pour les jeunes du monde qui sont venus à Sydney pour découvrir le Seigneur et ses saints dans la vaste communion des saints et la communauté de l’Église. Permettez-moi de conclure en parlant directement quelques instants à Pier Giorgio en votre nom.
Carissimo Pier Giorgio,
Je n’ai jamais eu le privilège de te rencontrer en personne. Celui qui t’a rencontré sait que dans tes yeux, dans tes gestes et dans tes actions, tu as toujours porté un morceau du ciel. Tu as partagé cela avec ceux qui te connaissaient à ton époque, et maintenant avec ceux d’entre nous qui t’ont connu durant ce dernier siècle.
Depuis 1925 quand tu as quitté cette terre pour retourner à la maison de ton Père, tu as continué ton œuvre en notre nom « dall’alto », d’en haut! Quand tu étais en vie tu n’as jamais eu le privilège de venir à une Journée mondiale de la jeunesse. Tu les as regardées de loin, et bénies d’innombrables grâces.
Pendant de nombreuses années, ton corps est resté caché dans la tombe familiale à Pollone, et ensuite il a été placé dans un coin sombre de la Cathédrale de Turin. Beaucoup de visiteurs n’ont même pas su que tu étais là! J’étais l’un de ces visiteurs, il y a quelques années. Je ne pouvais simplement pas trouver où ils avaient laissé ton corps! Un témoin si puissant et lumineux ne devrait jamais être caché, mais élevé pour qu’il inspire et qu’il soit imité.
Nous, chrétiens catholiques, croyons que le corps est le temple du Saint-Esprit, l’instrument de l’œuvre de Dieu, le cadre de la maison de Dieu en nous. Et nous savons, avec saint Paul, que « le corps, qui est notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, se détruit, nous avons un édifice, œuvre de Dieu, une demeure éternelle fans les cieux, qui n’est pas faite de mains d’hommes. Et nous gémissons, dans le désir ardent de revêtir, par-dessus l’autre, notre habitation céleste, pourvu que nous soyons trouver vêtus et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissions, accablés; c’est un fait, nous ne voulons pas nous dévêtir, mais revêtir un vêtement sur l’autre, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie.
(2 Corinthien 5, 2-4)
Ta présence parmi nous ce soir, à la fois aux cieux depuis ton point de vue à la fenêtre de la maison du Père et par l’intermédiaire de ta dépouille mortelle dans cette cathédrale, témoigne de ta mortalité qui a été engloutie par la vie nouvelle. Pier Giorgio, tu as failli ne pas être à Sydney! Grâce à Dieu, l’Église d’Australie, avec l’aide de l’Esprit-Saint, l’a emporté sur toutes les forces qui ont tenté de t’empêcher d’assister à tes premières Journées mondiales de la jeunesse!
Comme nous vénérons ta dépouille mortelle, nous remercions le Seigneur Jésus qui t’a donné la vie, l’inspiration, la force, l’espérance et la couronne de gloire. Alors que nous réfléchissons sur ta jeunesse, ta simplicité, ta beauté, ta bonté et ton humanité, nous reconnaissons l’appel adressé à chacun de nous : être des hommes et des femmes des Béatitudes.
Merci Pier Giorgio d’avoir entendu les mots de Jésus et de les avoir fait tiens. Ton exemple m’a ému ainsi que des centaines de milliers d’autres et il nous a conduits à traduire les Béatitudes en Bonne Nouvelle dans nos propres vies. Sois avec nous pour cette grande expédition vers le ciel !
Pier Giorgio, aide-nous à œuvrer pour les cœurs simples, attentifs aux besoins des autres, et avec des liens d’amitié basés sur ce pacte qui ne connaît pas de frontières terrestres ou de limites dans le temps : l’union dans la prière. Si nous ne connaissons pas la route, et si nous abandonnons souvent le chemin, montre nous la voie « verso l’alto» qui monte vers le ciel !
Si en étant superficiels nous n’avons pas dans notre sac-à-dos tout ce dont nous avons besoin pour grimper, et si nous ne levons jamais notre regard parce que nous ne voulons pas franchir les premières étapes exigeantes pour rester sur le chemin, montre nous la voie « verso l’alto » qui monte vers le ciel !
S’il nous manque la force pour surmonter les passes les plus difficiles, ou si nous avons la force mais que nous préférons l’utiliser pour revenir en arrière, montre nous la voie « verso l’alto » qui monte vers le ciel !
Si nous ne nous arrêtons jamais pour nous nourrir du pain de la vie éternelle, et si nous n’épanchons pas notre soif à la fontaine de la prière, montre nous la voie «verso l’alto» qui monte vers le ciel !
Quand nous ne savons pas comment contempler la beauté des dons que nous avons reçus, et quand nous ne savons pas comment nous offrir nous-même aux autres, montre nous la voie « verso l’alto » qui monte vers le ciel !
Si nous avons commis de nombreux péchés, montre nous la voie « verso l’alto » qui monte vers le ciel !
Si nous manquons d’espérance, montre nous la voie « verso l’alto » qui monte vers le ciel !
Il y a trois ans, lors de la cérémonie d’ouverture des Journées mondiales de la jeunesse 2005 à Cologne en Allemagne, le pape Benoît XVI s’est adressé à la foule de jeunes du monde entier :
« Chers jeunes, l’Église a besoin de témoins authentiques pour la nouvelle évangélisation: des hommes et des femmes dont la vie a été transformée par la rencontre avec Jésus; des hommes et des femmes capables de communiquer cette expérience aux autres. L’Église a besoin de saints. Nous sommes tous appelés à la sainteté et seuls les saints peuvent rénover l’humanité. Beaucoup nous ont précédés sur ce chemin d’héroïsme évangélique et je vous exhorte à recourir souvent à leur intercession. »
C’est pourquoi nous sommes réunis dans cette grande cathédrale! Que tous les jeunes qui ont voyagé à Sydney, et ceux d’entre nous qui ont été jeunes un certain temps, trouvent dans le bienheureux Pier Giorgio Frassati ce que le sermon de Jésus sur la colline de Galilée signifie véritablement.
Prie pour nous Pier Giorgio Frassati. Montre nous le chemin « verso l’alto », qui monte vers le ciel et au plus profond du cœur de Dieu. Apprends nous à être des saints pour l’Église et pour le monde !
Amen.