Paris VIe: Place Saint-Sulpice


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Paris a tant à offrir… pour le regard et aussi pour l’intellect. Vendredi matin, Place Saint-Sulpice. Nous sommes sur le parvis de la deuxième plus grande église de la ville et à deux pas de la plus grande librairie catholique de France, La Procure, dans laquelle il ne faut pas se trouver seul avec une carte de crédit… Son directeur général a bien accepté de répondre à quelques-unes de mes questions, sans toutefois me donner de rabais à la caisse. Ça sera pour une autre fois… Découvrez donc 2 incontournables du 6e arrondissement.

De Paris: le printemps africain

La Place Saint-SulpiceBen voilà, c’est le printemps! En fait, on me dit qu’il est arrivé à Paris en même temps que moi, il y a déjà 10 jours, j’vous jure. Le printemps et une grève typiquement française… il fallait bien trouver un moyen de sortir dehors jeudi. Non, mais tout de même, plusieurs Français, comme des millions d’autres gens à travers le monde, se disent inquiets de la situation économique actuelle. Ils veulent que quelque chose se passe et ils sont sortis dans la rue pour le rappeler à leurs dirigeants politiques et tenants économiques qui ne s’en sont pas trop formalisés. Cette fois peut-être, ce n’est pas d’une grève dont il faut, mais d’une concertation. Trouver ensemble des solutions à une crise planétaire. À cette fin, les Etats-Unis ont une longueur d’avance sur la France.
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Toujours est-il que jeudi, je ne me suis pas mêlé aux manifs françaises, même si elles me rappelaient mes belles années de cégep au Québec. Avec le voyage de Benoît XVI en Afrique, les catholiques de la planète ont tourné leur regard vers ce continent qui compte plus de 159 millions de catholiques, un nombre qui a augmenté de 3% en 2007 alors qu’il demeurait stable ailleurs dans le monde. L’Afrique est déjà un incontournable pour l’Église mais, dans 15 ou vingt ans, certains prédisent que l’Afrique sera le continent avec le plus de catholiques, plus même que l’Amérique latine. Les enjeux de l’Église qui est en Afrique sont aussi les défis de peuples et communautés qui sont au cœur d’une crise humanitaire dont il est difficile de sortir. Le Pape est venu en Afrique pour y annoncer une Bonne Nouvelle et raffermir les évêques, prêtres et fidèles dans la foi. Il est venu comme messager de l’Espérance. Déjà, les gestes posés, les paroles échangées depuis mardi, ont ravivé l’espoir de tout un continent. J’ai avec moi copies de journaux du Cameroun de cette semaine. Nulle part fait-on allusion à la « polémique du préservatif ». On comprend vite que cette tempête est une affaire toute occidentale qui n’a pas eu d’effet sur les Africains de toute confession ou religion qui se sont rassemblés pour accueillir Benoît XVI

Pour ma part, j’ai pu me plonger dans les enjeux et défis de l’Église en Afrique en me préparant pour la table-ronde présentée sur les ondes de KTO et de Sel + Lumière. L’Église a certainement un rôle à jouer face aux nombreux défis sociaux, politiques, économiques et culturels de tout un continent. À cet effet, le 2 synode des évêques sur l’Afrique qui se tiendra en octobre prochain sera l’occasion de poursuivre un vaste chantier autour du thème: L’Église en Afrique : au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. À ceux et celles qui se sentent loin de l’Afrique je dis : tendez l’oreille. Nous, occidentaux avons beaucoup à apprendre.

L’émission Parlons-en : l’Église en Afrique est disponible en ligne.
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Visité : L’église Saint-Sulpice, lieu de l’action du roman The Da Vinci Code. Les fresques énormes d’Eugène Delacroix (un parent lointain?) sont bouleversantes. À un coin de rue de là se trouve La Procure, la librairie catholique de France. C’est à voir lundi sur ce blogue et sur S+L.

Suivi : Le Curé d’Ars en tournée à Paris! Le coeur du saint-curé parcourt la France à l’occasion du jubilé du 150e de la mort de saint Jean-Marie Vianney. Il y a foule. La tournée parisienne prend fin ce soir à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre avec une conférence du cardinal André Vingt-Trois, suivie de la messe à 22h. Il y a beaucoup à dire sur le Curé d’Ars, nous y reviendrons.

Rencontré : Mgr Jean-Yves Riocreux qui rentrait du Cameroun. L’évêque de Pontoise qui avait participé à la série L’Église en marche à l’antenne de S+L en 2005 n’a rien perdu de sa verve au contraire: les médias se bousculent pour l’avoir à leur antenne. Mgr Riocreux commentait la visite du Pape au Cameroun pour une radio française. Il est revenu enchanté de sa visite là-bas, dans un continent qu’il connaît bien.

Sébastien à Paris: le vidéoblogue

Notre collègue Sébastien Lacroix participe à un échange avec KTO, la chaîne catholique française, et sera à Paris lors des prochaines semaines. Il nous enverra sur une base régulière des capsules vidéo documentant son passage en France. Son premier blogue vidéo porte sur le Salon du livre de Paris.

En se baladant dans Paris (1)

La vague houleuse sur laquelle navigue présentement l’Église n’a pas empêché votre envoyé à Paris de profiter de ce qui ressemblait à la première journée de printemps. Je pense bien que tous les Parisiens, mis à part ceux qui regardaient le match de foot, étaient sortis dehors hier après-midi pour profiter du soleil. Les Parisiens avaient envahi les jardins publics. À les regarder comme ça, on aurait cru qu’ils sortaient d’une hibernation typiquement canadienne. Il a fait un frisquet -10C ici cet hiver. C’était -25C à Toronto au même moment.

Beau dimanche donc. Je me suis trouvé dans le quartier du Jardin des plantes, à la paroisse Saint-Médard, pour la messe dominicale. Je me suis joint à la directrice des programmes de KTO, Philippine de Saint-Pierre, et sa petite famille. D’abord l’église. On remarque qu’elle a été construite par étapes : une rallonge ici, une autre entrée là. Et puis je remarque le toit en latte de bois. Mes hôtes me firent remarquer que la première partie du toit est en pierre. Faute d’argent, les paroissiens ont terminé la construction avec des matériaux moins coûteux. Tout de même, pour une église dont la construction a commencé au XVe siècle, c’est pas mal…

J’ai toujours eu l’impression que les Français savaient faire en matière de liturgie. Je crois ne pas m’être trompé. Mon œil critique, défaut de celui qui a fait un peu de théologie, n’a rien trouvé à redire! Tout se tient et on prend son temps. J’ai arrêté de compter à 50 les jeunes qui participaient à la liturgie des enfants! La sacristie est presque trop petite pour les accueillir tous! Conclusion de mon premier dimanche à Paris : même si les catholiques français critiquent ouvertement l’Église ou certains soubresauts du magistère, ils continuent tout de même de participer à la liturgie dominicale, voire de participer à la vie de leur communauté. J’ose dire que ce n’est pas tout à fait la même chose au Québec. Bon, je fonde mes quelques observations sur une seule paroisse. Je vous ferai savoir d’ici un mois si on peut généraliser…

Après un déjeuner copieux, il fallait continuer de se balader. Sillonnant les rues, je me suis trouvé derrière le Panthéon, devant l’église Saint-Étienne-du-Mont. Et quelle église. Il faut pénétrer à l’intérieur pour se rappeler qu’un tel édifice n’est pas simplement un édifice-musée, mais bien un lieu de culte vivant. J’entrai dans l’église pour y trouver une assemblée de fidèles réunis pour la messe. Un évêque agissait comme président de la célébration. Je réalisai très vite que la liturgie n’était pas en français, mais en anglais. Alors attend une minute, je suis à Paris, cœur de la francophonie et fallait que je découvre une messe en anglais. Arrive le chant d’offertoire, entamé comme une longue plainte, un hymne d’une extraordinaire beauté. Ce n’était pas en anglais, mais en gaélique. C’est à ce moment que je notai quantité de têtes rousses parmi l’assemblée, et des éléments verts un peu partout. Je compris que l’on célébrait celui qui avait apporté l’évangile en Irlande, on célébrait saint Patrick à Paris!

Il y a un dicton qui dit que le 17 mars, nous sommes tous Irlandais. Si le slogan sert surtout à stimuler la vente de pintes, Guinness et autres, l’idée de fond n’est pas bête pour autant. Au cours de la prière universelle, nous avons prié pour les différents peuples et nations d’Europe. Pour la coopération, le dialogue et la paix. J’ai prié pour la même chose au Canada. Non pas que les choses aillent mal, mais il faut continuer de prier et de marcher ensemble. Québécois, Acadiens, Irlandais, Franco-Ontariens, Canadiens, francophones ou anglophones, de souche ou immigrés, nous sommes tous les fils et filles d’un même Père qui nous aime. Demain 17 mars, que nous soyons Irlandais de sang (dont je suis en partie, comme bien des Québécois) ou non, à Belfast, à Paris ou à Toronto, nous serons tous Irlandais! Bonne Saint-Patrick.

BXVI aux évêques ou comment aller de l’avant

On en parle certes au Québec mais ici, en France, les catholiques paraissent dans la tourmente, c’est une histoire après l’autre, vue plutôt comme une gaffe après l’autre. La levée des excommunications des 4 évêques de la FSPX, l’affaire Williamson, l’excommunication de la mère d’une fillette de 9 ans qui a subi l’avortement de jumeaux (celle-ci pourrait d’ailleurs être levée selon la Conférence nationale des évêques du Brésil, ou ne serait pas effective, comme le laisse entendre l’AECQ).

Puis jeudi matin, une lettre, celle d’un Pape blessé qui, dans un geste de collégialité, s’adresse à ses frères évêques. Il reconnaît que la levée des 4 excommunications et ce qui est devenu l’affaire Williamson ont suscité «une discussion d’une véhémence telle qu’on n’en avait plus connue depuis très longtemps. Cet événement, survenu à l’improviste et difficile à situer positivement dans les questions et dans les tâches de l’Église d’aujourd’hui, a laissé perplexes de nombreux évêques.»

Benoît XVI reconnaît que des erreurs ont été commises. D’abord qu’il a été mal informé et que l’usage d’internet comme source d’informations a été négligé. Ensuite, que le geste du Pape n’a pas été expliqué clairement ce qui a causé l’incompréhension, voire l’incrédulité de plusieurs catholiques, dont de nombreux évêques.
Le Saint-Père poursuit :

Pour le préciser encore une fois : tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Église, et ses ministres – même s’ils ont été libérés de la punition ecclésiastique – n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Église.

Bref, les membres de la FSPX ne font pas partie de l’Église catholique. Benoît XVI se positionne au centre de l’échiquier:

On ne peut geler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962 – ceci doit être bien clair pour la Fraternité. Cependant, à certains de ceux qui se proclament comme de grands défenseurs du Concile, il doit aussi être rappelé que Vatican II renferme l’entière histoire doctrinale de l’Église. Celui qui veut obéir au Concile, doit accepter la foi professée au cours des siècles et il ne peut couper les racines dont l’arbre vit.

Ainsi, ceux et celles qui se situent aux extrémités du spectrum de l’Église, gauche et droite pour ne pas les nommer, risquent d’être déçus. Benoît XVI n’est pas cette main de fer que certains attendaient. Il n’est pas là pour amener l’Église à une orthodoxie outrancière. Il n’est pas non plus cette figure emblématique vers laquelle nous nous tournons pour être consolés, embrassés. Benoît XVI, le Pape, est au service de la la Parole, la parole qui est Vérité.

Conduire les hommes vers Dieu, vers le Dieu qui parle dans la Bible: c’est la priorité suprême et fondamentale de l’Église et du Successeur de Pierre aujourd’hui. Si donc l’engagement ardu pour la foi, pour l’espérance et pour l’amour dans le monde constitue en ce moment (et, dans des formes diverses, toujours) la vraie priorité pour l’Église, alors les réconciliations petites et grandes en font aussi partie.

C’est un cri du cœur que nous lance le Saint-Père, un appel à l’unité, comme le titrait le journal La Croix de vendredi. Si l’on se fie au pouls français, les évêques et les catholiques en général accueillent positivement la lettre de Benoît XVI.

Reste à voir les conséquences qu’elle aura dans l’avenir car il s’agissait bien d’un geste sans précédent de la part d’un pape. Les cyniques pourraient y voir un ministère pétrin affaibli. Tentons de voir le contraire. Benoît XVI n’est pas à la tête de l’Église pour gagner un concours de popularité. Il est au service de la Parole vivante qui nous rassemble, nous élève et nous pousse à aller de l’avant.

Focus catholique: la marche au désert

Le carême dans lequel nous sommes entrés mercredi dernier prend cette année une couleur particulière. Alors que l’économie mondiale bat de l’aile, plusieurs gens vivent d’une manière bien réelle leur propre traversée du désert. Chiffre symbolique, les quarante jours de Jésus au désert tel que mentionné dans Marc nous laisse peu ou pas de détails. Il faut nous tourner vers Matthieu (4, 1-11) ou Luc (3, 1-13) pour saisir par quel démon Jésus fut tenté… « …ordonne que ces pierres deviennent des pains, jette-toi en bas que les anges te portent, prosterne-toi afin de posséder tout ce que tu vois… »
 
Le démon de la voie facile est certainement le plus tentant. Il nous invite à tourner les coins rondement et à faire preuve de peu de scrupule. Pourtant, les difficultés que vivent en ce moment bien des hommes et des femmes semblent nous inviter à ne pas succomber à la facilité ou à l’isolement, mais plutôt à faire preuve de solidarité, de compassion et d’écoute. Le fardeau n’est-il pas plus facile à porter lorsque nous sommes nombreux à le partager? 
 
Tel est le sujet de notre table ronde pour ce carême 2009 présentée cette semaine à Focus catholique. L’abbé Justin Desroches, prêtre de Toronto, Marc Poupart des Services catholiques à la famille de Durham et Gilles Haché, responsable de l’animation pastorale au Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud échangent sur la traversée du désert de Jésus et celle de nombreuses personnes aujourd’hui.

Le carême peut toutefois être une opportunité, une occasion pour tourner le dos à ce qui nous empêche de faire face à Dieu, de l’aimer et de nous laisser aimer par Lui. Et nous n’avons pas trop de quarante jours pour y arriver…
 
Focus catholique : la marche au désert
Lundi 2 mars 19h05 et 23h05
6 et 8 mars 19h35 et 23h35

De retour

Après avoir été hors service pendant plusieurs jours, le Blogue de Sel + Lumière fonctionne de nouveau. Merci de votre patience. Nous reprenons le rythme, et même plus, pour vous offrir les réflexions et dernières nouvelles de S+L.

Sur nos ondes: BXVI et la tradition

Les esprits se sont-ils un peu calmés deux semaines après l’annonce de la levée des excommunications des 4 évêques de la FSPX? Non à en croire les évêques autrichiens qui sont réunis en assemblée d’urgence aujourd’hui à Vienne. Alors que la controverse FSPX et Mgr Williamson battait son plein, le Saint-Père à élevé à la dignité épiscopale un prêtre dont les propos incendiaires n’ont rien de mieux que ceux de l’évêque qui nie la Shoah. Regardez Zoom pour plus de détails ce soir.

En France, le débat se poursuit toujours. Une majorité de Français désavoue la décision du Pape de tendre une main si ouverte à la FSPX. Afin de faire le point sur la situation et de mieux comprendre les points de vue de part et d’autres, nos collègues de KTO TV ont organisé une table-ronde au sujet de toute cette affaire avec des invités de toutes tendences.

Pour les gens du Canada, Télévision Sel + Lumière présente Parlons-en: Benoît XVI et la tradition ce soir à 21h et samedi à 19h30.

Si vous ne l’avez pas encore fait, allez lire la déclaration du Directeur général de Sel + Lumière, le père Thomas Rosica, sur l’affaire Williamson ainsi que le témoignage de Sr Marie Noëlle sur l’histoire des Français et de la FSPX.

Quand Dieu donne la vie…

La mort d’Eluana Englaro n’a pas le dernier mot déclarait le porte-parole du Vatican aujourd’hui. L’Italienne de 38 ans est décédée à peine quatre jours après son transfert à la maison de repos qui devait lui retirer progressivement son alimentation et son hydratation. La jeune femme qui était dans le coma depuis 1992 est devenue la nouvelle figure du débat sur l’euthanasie, un débat qui occupe toute l’Italie et qui captive l’attention du monde occidentale. L’euthanasie est une question complexe. En cette matière, l’Église offre des balises claires et sans équivoque, tout en reconnaissant la charge d’émotions et les difficultés qui entourent cette question.

Il arrive souvent que les décisions à ce sujet soient motivées par la compassion. Le père Léo Walsh de l’Institut catholique de bioéthique du Canada écrivait d’ailleurs que « cet élément est présenté comme un argument qui ne requiert aucune justification. Nous ne laisserions pas souffrir un chien comme nous laissons souffrir un humain. Pourquoi devrions-nous rester-là et regarder une personne que l’on aime endurer une agonie qui n’a aucun sens? Ainsi, si le motif semble correct, on présume que l’action le soit
tout autant.

Mais voilà, à en croire les médecins qui l’ont évaluée, Eluana ne souffrait pas. Il revenait tout de même à sa famille de décider pour elle. Encore là, le père Walsh nous éclaire : enlever intentionnellement la vie à une personne appartient à un tout autre domaine. Personne ne peut décider qu’une autre personne serait mieux morte que vivante. Ceci va littéralement au-delà de ce que la personne humaine peut juger. Présumer une telle aptitude revient à s’établir arbitre de la vie et de la mort, une position qui appartient uniquement à Dieu.

Ce que Dieu nous donne, Dieu seul peut le reprendre.

Jean-Paul II a clarifié la question de l’euthanasie et d’autres questions liées à la vie dans son encyclique Evangelium Vitae. Celui qui a témoigné de la dignité de la personne à travers sa longue maladie et sa mort nous a aussi laissé un enseignement qui fait figure de proue pour l’Église. Il mentionne d’abord que «  par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l’intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur. « L’euthanasie se situe donc au niveau des intentions et à celui des procédés employés ». » (EV, 5)  Il explique ensuite que l’euthanasie n’a rien à voir avec la décision de renoncer à l’acharnement thérapeutique, des interventions médicales disproportionnées auprès du malade par rapport au résultats/conséquences attendus. Les soins palliatifs sont toutefois d’une grande importance pour les malades à la fin de leur vie, pour alléger leurs souffrances et leur permettre de vivre une fin aussi paisible que possible. Le Pape peut ainsi continuer:

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Sur les traces de saint Paul

Nous sommes toujours dans l’année des célébrations du bi-milénaires de la naissance de l’apôtre Paul. Il en a été beaucoup question en juin dernier lors du lancement des célébrations qui se poursuivent jusqu’en juin prochain. Le pape Benoît XVI a eu la très bonne idée de lancer cette année spéciale et y consacrer la quasi totalité de ces catéchèses hebdomadaires. Il ne fait aucun doute que l’ensemble de ces enseignements seront colligés et publiés en un volume.

En attendant cela, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir l’abondante littérature sur Paul et ses lettres? C’est ce que nous avons choisi de faire dans le cadre de l’émission littéraire de S+L, Les compléments du Verbe.

Nous partons à la suite de l’apôtre auprès des Gentils avec Daniel Cadrin, o.p. de l’Institut de pastorale des Dominicains et Alain Gignac, professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions à l’UdeM.
 
Le père Michel Gourgues, o.p. nous révèle comment l’exégèse biblique peut éclairer notre foi. Il revient d’un pèlerinage sur les pas de saint Paul et publie un commentaire sur les lettres à Timothée et la lettre à Tite.

Les compléments du Verbe: Sur les traces de saint Paul
Lundi 9 février 20h et minuit
Samedi 14 février 19h30 et 23h30

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