Après le Congrès, les nominations.

par Sébastien Lacroix 

Soyez certains que les annonces étaient prêtes depuis un certain temps déjà. Ce matin enfin, l’annonce:

  • Mgr Pierre-André Fournier, évêque auxiliaire à Québec, nommé archevêque de Rimouski.
  • Mgr Pierre Morrissette, évêque de Baie-Comeau, nommé évêque de Saint-Jérôme.

La machine à rumeurs a roulé pendant plusieurs semaines. Le personnel de certains évêchés au Québec disait à la blague ne plus répondre au téléphone si le numéro de la nonciature apostolique s’affichait, de peur de perdre leur évêque… Peut-être qu’il n’y a pas d’afficheur à Baie-Comeau.

Mgr Bertrand Blanchet peut quitter le siège de Rimouski en paix. Mgr Fournier est un pasteur attentif qui saura être à l’écoute de ses diocésains et marchera dans les pas de son prédécesseur. Il a contribué pour beaucoup au Congrès eucharistique et a su soutenir tous ceux et celles qui ont fait de cet événement un succès.

Le diocèse de Saint-Jérôme accueillera l’un des plus jeunes évêques du Québec – né en 1944… Un homme d’expérience qui connait très bien les défis et les potentiels de l’Église catholique au Québec.

Quant aux fidèles de Baie Comeau, ils auront certainement la chance d’accueillir une nouvelle recrue. L’épiscopat québécois a besoin de sang-neuf. D’ici 2011, plusieurs évêques, parmi les plus influents, auront atteint l’âge auquel ils doivent remettre leur démission au Saint-Père. Le jeu de la chaise musicale ne fait donc que commencer.

L’histoire nous dira…

par Sébastien Lacroix

Nous avons vécu une semaine incroyable. Une semaine intense qui nous a élevés, revigorés, réanimés pour ainsi continuer à porter le Message de Jésus-Christ. Ce message, nous le transmettons par ce que nous sommes, ce que nous devons être.

Le 49e Congrès eucharistique international qui s’est conclu dimanche est un succès. Malgré le déluge, tout le monde peut dire mission accomplie. Le temps est venu de se pencher sur les retombées et l’impact du CEI 2008 sur l’Église catholique au Canada et sur le Québec en particulier.

Samedi soir dernier, plus de 1000 jeunes se sont retrouvés au Pavillon François de Laval pour une veillée de prière en compagnie des cardinaux Tomko et Ouellet. Malgré la foule peu nombreuse, l’atmosphère était électrique et les jeunes, animés d’un feu brûlant. Après un accueil digne d’un héros, le Cardinal Marc Ouellet s’est confié aux jeunes:  « Je me sens comme le Christ ressuscité, a affirmé l’archevêque. » Sans se prendre pour quelqu’un d’autre, il a fait comprendre à quel point cette semaine lui avait permis de reprendre vie, sans faire allusion aux quelques mois de grandes couvertures médiatiques à la suite de son passage à la Commission Bouchard-Taylor ni à sa lettre ouverte aux Québécois et ses suites. Sauf que les jeunes avaient compris. Et leur ovation démontrait bien leur soutien au cardinal.

Marc Ouellet a poursuivi sur une note audacieuse en affirmant que le Congrès eucharistique marquait un tournant dans l’histoire du Québec. Qu’a-t-il voulu dire? Je n’ai malheureusement pas eu la chance de lui demander. Deux visions semblent possibles.

1- Le « tournant historique » auquel réfère le cardinal porte sur un retour du religieux au Québec, un retour à la pratique religieuse et à une certaine place, une crédibilité accrue de l’Église sur la place publique.  

2- Ce tournant historique réfère à l’Église de demain, formée de jeunes convaincus qui n’ont pas peur d’afficher leur foi. Cette Église de demain ne formera pas la majorité, elle sera un peu plus conservatrice qu’auparavant.  Elle sera animée d’une joie réelle et d’un feu pour la mission.

J’ose croire que le cardinal faisait référence à cette seconde vision. L’Église d’aujourd’hui et de demain  était présente au Congrès eucharistique. Ce sont ces douze prêtres ordonnées vendredi dernier, dont plusieurs doivent leur vocation à Jean-Paul II et aux JMJ. Ce sont ces jeunes engagés dans le Service jeunesse du CEI 2008 qui ont proclamé l’annonce du Congrès dans les rues de Québec et qui ont travaillé jour et nuit tout au long de l’événement. Enfin ce sont ces centaines de jeunes venus rendre hommage à Marc Ouellet mais surtout, venus adorer Dieu présent dans le Saint-Sacrement.

Oui, si l’on se fie à ce qui s’est passé à Québec, l’avenir de l’Église catholique au Québec et au Canada est assuré. Comme le disait le ministre fédéral du Multiculturalisme, Jason Kenney, qui affirmait que l’Église catholique est la seule institution qui oeuvre au Canada depuis le début de la Nouvelle-France, et qui est toujours active aujourd’hui.

Mgr Anthony Mancini le disait bien sur nos ondes la semaine dernière: ce n’est pas parce que les médias ne parlent pas de l’Église que cette dernière n’est pas vivante et active.

L’Église était réunie à Québec la semaine dernière et elle trouvera certainement dans les fruits de cette célébration ce qu’il faut pour relever les défis à venir avec l’audace et la foi requises. Quant à savoir s’il s’agissait d’un tournant historique pour le Québec et le Canada, l’histoire nous le dira.

Photo: Richard Valenti, Télévision Sel + Lumière

L’eucharistie qui pousse à l’action

Par Benoît Lévêque à Québec 

Vendredi matin le cardinal Télésphore Placidus Toppo, Archevêque de Ranchi en Inde est intervenu lors d’une conférence sur l`Eucharistie et la mission. Le cardinal s’est consacré à soulager la misère de son peuple par son important travail social dans les états du Jharkhand et du Bihar : programme de désintoxication pour les drogués, d’éducation des pauvres, de réhabilitation des lépreux.

Dans l’introduction de sa conférence il a déclaré : « Quand nous célébrons l’Eucharistie, nous proclamons l’acte de rédemption du Christ et nous nous engageons à continuer nous-mêmes son oeuvre dans le monde en vivant une vie d’amour et de partage. C’est ce que les premiers chrétiens faisaient pour montrer leur identité. »

Ensuite, il a présenté les débuts de l’évangélisation en Inde à partir de 1845. L’exemple et la fécondité de ces missionnaires qui ont porté l’Évangile aux quatre coins du monde a certainement permis aux congressistes présents de reprendre conscience que rien n’est impossible à Dieu. Pour le cardinal, c’est bien l’Eucharistie vécue et célébrée qui est la source de cette fécondité extraordinaire. Il a aussi témoigné de l’oeuvre hors du commun des Missionnaires de la Charité avec celle qui les représente si bien : « Mère Teresa est un exemple qui montre combien la Mission de l’Église est nourrie et conduite par l’Eucharistie. » Cet enseignement qui a porté sur la mission de l’Église était éclairé par le regard d’un pasteur venant d’un pays où les chrétiens sont minoritaires. Cet éclairage était particulièrement pertinent pour les congressistes du monde occidental où le muticulturalisme est de plus en plus présent. Après cette invitation à mettre l’Eucharistie au centre de la Mission, Monsieur José H. Prado Flores Directeur et Fondateur de l’École d’évangélisation Saint-André a donné un témoignage personnel très applaudi. Il a su expliquer avec beaucoup d’humour comment il a rencontré le Christ. Il a aussi utilisé quelques symboles très parlants (comme un steak congelé qu’il avait apporté) pour débusquer « Les péchés des gens bien ». En témoignant de sa conversion il a expliqué que lorsqu’il était passé de la connaissance intellectuelle de Dieu à la connaissance du coeur tout a changé pour lui. La vie de ce professeur d’Écriture sainte fut complètement transformée en 1971 qnand il a découvert sa vocation d’évangélisateur comme laïc dans l’Église. Ce témoignage était surtout une provocation pour les bons chrétiens, invités à laisser le Christ prendre les commandes de leurs vies.

Enfin la matinée s’est terminée avec une eucharistie présidée par le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, S.D.B., évêque de Hong Kong en Chine en présence de plus de 11 000 personnes au Colisée Pepsi. Une belle matinée ensoleillée qui contribue bien à transformer les congressistes en missionnaires nourris de l’Eucharistie.

En direct ce jeudi après-midi et samedi soir

En plus de diffuser en direct la célébration d’ordination sacerdotale vendredi soir, Télévision Sel +Lumière diffusera en direct en français la messe de ce jeudi à 16h. Le père Denis Metzinger, de Paris, participant à la série de Sel + Lumière L’Église en marche, sera sur le plateau en direct dès 15h30 cet après-midi.  Celle-ci sera insérée dans la couverture de langue française. Samedi soir, S + L diffusera la soirée de prière des jeunes avec le cardinal Josef Tomko, légat du pape au 49e Congrès eucharistique international. Cette soirée devrait débuter à 18h et durera 3 heures.

Une autre journée qui s’annonce peut-être sous la pluie, mais qu’importe, nous sommes ici non pas pour un bain de soleil, mais un bain d’amour et d’espérance…

Ouverture du Congrès eucharistique en direct dès 14h45

Télévision Sel + Lumière sera en direct du Colisée Pepsi à Québec pour l’ouverture du 49e Congrès eucharistique international. L’émission de préouverture sera bilingue alors que le direct sera en anglais. L’intégral de la cérémonie sera rediffusé en français à 20h.

Dans l’attente de la Rencontre

par Sébastien Lacroix à Québec

Le 49e Congrès eucharistique international ne s’ouvre que dimanche, mais déjà, des centaines de théologiens de partout dans le monde se sont retrouvés à l’Université Laval pour réfléchir, approfondir et discuter autour du thème du Congrès: l’Eucharistie: don de Dieu pour la vie du monde. Du 11 au 13 juin donc, le Symposium international de théologie sur l’Eucharistie à diviser ses travaux en 3 thèmes liés à l’eucharistie: don eschatologique dans l’histoire (pour le salut), don constitutif de l’Église dans le monde et don pour la mission.

La qualité et la diversité des conférenciers-invités n’avait d’égal que l’enthousiasme des participants. Le cardinal Angelo Scola a abordé le thème du don d’un point de vue trinitaire, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens a parlé de l’importance de l’eucharistie pour la vie de l’Église, universelle et locale, le cardinal Sean Patrick O’Malley, O.F.M. Cap., archevêque de Boston, a parlé de l’eucharistie comme une rencontre qui fortifie et invite à la mission.

Nous avons tous été bouleversés par les propos de Mgr Henri Tessier, archevêque d’Alger, Algérie, qui a partagé l’expérience de son petit groupe de catholiques dans une ville musulmane de trois millions d’habitants. Il a raconté, la voix étranglée par l’émotion, la tragique histoire de ce journaliste musulman qui a écrit un article dénonçant, à mots voilés, l’assassinat de deux religieuses espagnoles qui se rendaient à la messe. En guise de réponse, des terroristes ont assassiné le journaliste quelques jours après la parution de son article. L’eucharistie est martyre au milieu des nations, a affirmé Mgr Tessier. Pendant les années terroristes (90), chaque eucharistie prenait donc un sens très fort… Dans son encyclique Deus Caritas Est, Benoît XVI affirme ainsi que l’union avec le Christ est aussi l’union avec tous ceux à qui il s’est offert.

L’eucharistie nous appelle à dépasser nos visions nostalgiques pour ainsi nous ouvrir aux autres, a affirmé le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et l’une des conséquence de cela est le dialogue oecuménique. Si nous sommes transformés en un seul corps dans le Christ, comment cela s’étend-il à nos frères et soeurs chrétiens?

Un symposium théologique est un événement scientifique certes, mais cela ne veut pas dire que seule la tête travaille. Faire de la théologie, et je reprends ici les propos d’Anne Fortin lors de la synthèse des travaux du Symposium, est un acte spirituel et doctrinal enraciné dans la pratique. Bref, la théologie de bureau n’existe pas. Nous sommes invités à reconnaître le Seigneur comme les disciples d’Emmaüs. C’est dans la rencontre, le partage du pain, qu’Il se dévoile à nous.

C’est sur une telle lancée que débutera demain le Congrès eucharistique. À nous tous, je souhaite une belle Rencontre.

Télévision Sel et Lumière diffusera la cérémonie d’ouverture du Congrès dimanche le 15 juin à 20h, en français, à la télé et sur le Web.

Photos: Paul Dussault, Université Laval.

“Puiser avec joie aux sources du salut…”

Réflexion du Père Thomas Rosica, c.s.b., à l’occasion de la fête du Sacré-Coeur de Jésus

Le mois de juin est traditionnellement pour les catholiques le « mois du Sacré Coeur ».  Faisons un « pèlerinage aux sources » de cette tradition, à Paray le Monial, en France, lieu des révélations du Coeur du Christ à sainte Marguerite Marie Alacoque au XVIIe siècle. C’est en effet dans cette petite ville de Bourgogne que le Christ est apparu à Sainte Marguerite-Marie (1647-1690), religieuse de la Visitation, et lui a révélé l’amour miséricordieux de son Coeur pour les hommes. 

Le siècle de Marguerite-Marie est celui de l’éclatement de l’hérésie janséniste condamnée au siècle suivant.  Cette hérésie présente volontiers un Dieu terrible et sévère en opposition au Dieu d’Amour et de Miséricorde. Le message d’amour du Coeur de Jésus arrive donc à point nommé, il aura d’ailleurs un autre apôtre, dans le même siècle, en la personne de Saint Jean-Eudes.  Marguerite-Marie rentre donc chez les visitandines de Paray-le-Monial, c’est là que le Seigneur lui fait savoir son désir de faire connaître au plus grand nombre l’amour de son Coeur. 

Jésus lui apparaît de nombreuses fois, alors qu’elle était en prière devant le Saint-Sacrement. L’essentiel de son message est regroupé dans trois de ces révélations.  Peu à peu, le «message du Coeur de Jésus » a touché l’ensemble du monde chrétien, et a donné naissance, à partir de 1873, à de grands pèlerinages qui se poursuivent aujourd’hui. 

Ce Message « « Je vous donnerai un coeur nouveau » avait été annoncé par le prophète Ezéchiel. Ces paroles résonnent à Paray le Monial avec force. Celui qui est venu pour révéler son Coeur transpercé est Celui-là même en qui tous peuvent venir puiser à la source de la miséricorde :  «Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté, et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rendra témoignage- son témoignage est véritable et celui-là sait qu’il dit vrai – pour que vous aussi, vous croyiez. » (Jean 19,33-35) 

A Paray-le-Monial, Jésus-Christ se fait plus proche. La vie de l’homme croyant, tourné vers Dieu le Père, guidé par l’Esprit-Saint, retrouve ici la joie d’une réconciliation profonde avec Dieu, son prochain et lui-même.  Lorsque nous parlons du Sacré Coeur de Jésus, nous parlons d’une rencontre du Cœur transpercé pour nous d’où jaillissent l’eau et le sang. 

C’est l’amour rédempteur, qui est à l’origine du salut, de notre salut, qui est à l’origine de l’Église.  Parler du Sacré Coeur de Jésus c’est contempler l’amour du Seigneur Jésus: sa bonté compatissante pour tous durant sa vie terrestre; son amour de prédilection pour les petits, les malades, les affligés.  C’est contempler son cœur brûlant d’amour pour son Père, dans la plénitude du Saint-Esprit. C’est contempler son amour infini, celui du Fils éternel, qui nous conduit jusqu’au mystère même de Dieu. 

Encore aujourd’hui, le Christ vivant nous aime et nous présente son cœur comme la source de notre rédemption. A chaque instant, nous sommes enveloppés, le monde entier est enveloppé, dans l’amour de ce cœur “qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé”.  Ce mystère de l’amour du Christ, nous ne sommes pas appelés à le méditer et à le contempler seulement; nous sommes appelés à y prendre part. C’est le mystère de la Sainte Eucharistie, centre de notre foi, centre du culte que nous rendons à l’amour miséricordieux du Christ manifesté dans son Sacré-Cœur. 

Dans la sainte Eucharistie, nous célébrons la présence toujours nouvelle et active de l’unique sacrifice de la Croix dans lequel la Rédemption est un événement éternellement présent, indissolublement lié à l’intercession même du Sauveur.  Dans la sainte Eucharistie, nous communions au Christ lui-même, unique prêtre et unique hostie, qui nous entraîne dans le mouvement de son offrande et de son adoration, Lui qui est la source de toute grâce. 

Dans la sainte Eucharistie – c’est aussi le sens de l’adoration perpétuelle – nous entrons dans ce mouvement de l’amour d’où découlent tout progrès intérieur et toute efficacité apostolique: “Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes”. 

Vivons de ce message qui, de l’Évangile de saint Jean à Paray-le-Monial, nous appelle à entrer dans son mystère. Puissions-nous tous “puiser avec joie aux sources du salut”, celles qui découlent de l’amour du Seigneur, mort et ressuscité pour nous.

Le monde vu de Rome

Si vous êtes des lecteurs de ce blogue, vous suivez probablement de près l’actualité catholique sur le web et à travers diverses publications. L’un des sites les plus lus est certainement celui de Zenit. Le directeur et fondateur de cette agence, un laïc d’origine espagnole, participe à la convention de la presse catholique nord-américaine cette semaine. Jesús Colina a accordé une entrevue à Zoom mercredi et raconte l’histoire de la création de Zenit et des raisons qui ont poussées à sa création. Il nous parle également du don de communicateur du pape Benoît XVI – Zoom prolongé pour l’occasion.

Porter le Message par tous les moyens…

Beaucoup d’activités à Toronto qui accueille cette semaine la Convention de la presse catholique nord-américaine jusqu’à vendredi. Plus de 400 journalistes, surtout anglophones, réfléchiront ensemble sur le thème de cette année: Proclaim it from the rooftop! (Annoncez-le sur tous les toits! – traduction libre). L’un des conférenciers invités est le père Federico Lombardi, s.j., porte-parole du Saint-Père, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, de la radio et de la télé vaticanes. Qui de mieux pour réfléchir sur l’annonce du Message que tout chrétien catholique est invité à proclamer. Le message de l’Église est important, riche et porteur de vie. Qu’en est-il de la manière de porter ce message au monde? C’est ce dont le père Lombardi nous parle dans l’édition de Zoom du 27 mai.

Demain, la Dre Margaret Somerville de l’Université McGill prononcera la conférence d’ouverture de ce congrès. Le cardinal John Foley, ancien président du Conseil pontifical pour les communications sociales, de même que son successeur, Mgr Claudio Celli partageront également leurs réflexions avec les délégués. Le cardinal Marc Ouellet prononcera une conférence vendredi matin et abordera le thème de l’évangélisation et des médias.

Zoom fera un compte-rendu quotidien des activités et présentera des entrevues en français avec des délégués et invités de ce congrès qui se tient enfin au nord de la frontière… 

Dieu seul sait…

par Sébastien Lacroix 

« Dieu seul sait les prières qu’elle a reçues. Dieu seul sait combien de personnes elle a mis en route vers le 49e Congrès eucharistique international. » Ces mots du cardinal Marc Ouellet résume bien les dizaines de milliers de kilomètres parcourus par l’Arche de la Nouvelle Alliance depuis le 11 mai 2006, lorsque Benoît XVI l’avait bénie. Avec leur archevêque, ils étaient nombreux pour accueillir l’Arche à la Cathédrale de Québec, avec les portageurs qui l’ont portée depuis Midland en Ontario.

Il faisait froid le 23 mars dernier, jour de Pâques, pour le départ des portageurs pour un périple de 64 jours, un parcours de plus de 1000km. Il y avait une simplicité touchante à ce pèlerinage, un dépouillement qui m’a un peu déstabilisé au début. La poignée de missionnaires – car c’est bien ce qu’ils étaient: des gens en mission – continuaient d’avancer, malgré la pluie, la neige et parfois la solitude…

Seule la foi peut permettre à quelqu’un de s’engager dans une telle aventure. Et il ne fallait qu’un Jerry, maître portageur de l’Arche, pour organiser une telle marche à travers 2 provinces. Félicitations vieux frère et merci, à toi et à tes amis qui avez traversé les obstacles et les souffrances et nous avez montré que la foi est une aventure qui en vaut la peine.

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