Pèlerine et réalisatrice à la canonisation du frère André

[NDLR: Nous publions uen réflexion de Danielle Jones, envoyée spéciale de S+L à Rome pour la canonisation du frère André. Danielle est monteure à S+L. Elle a été accueillie dans l’Église catholique au printemps.]

Il y a des moments dans la vie qui vous marquent à jamais, et pour plusieurs, la canonisation du frère André fait partie de ces moments-là. Pour ma part, et comme pour la plupart des pèlerins qui se sont rendus à Rome pour cet événement, c’est toute une semaine d’événements et de célébrations vécus d’un seul cœur dont nous nous souviendrons pour longtemps.

Danielle Jones à RomeJe faisais partie de la délégation de pèlerins allant à Rome sous l’égide de l’Oratoire Saint-Joseph grâce au travail de Spiritours, une agence de voyage qui proposent des voyages de ressourcement. La devise de Spiritours est Ouvrez vos yeux, votre cœur et votre esprit sur de nouveaux horizons du monde et de votre monde intérieur. C’est exactement ce qu’a permis ce pèlerinage. Ce n’était pas simplement une grande fête à Rome, c’était l’occasion de se retrouver, pèlerins de partout en Amérique du Nord, pour représenter nos frères et sœurs et réfléchir sur les grâces que Dieu nous donne. J’ai pu vivre cette expérience tout en réalisant quelques entrevues et reportages pour S+L.

Ensemble, nous avons logé au même hôtel, nous avons mangé et nous avons prié. Nous avons appris à nous connaître. Nous avons visité Rome et ces monuments sacrés où nous avons pu entonner prière et chant. Avec des milliers de personnes réunis Place Saint-Pierre, nous avons rendu grâce à Dieu pour les nouveaux saints qu’Il nous donne, nous avons spécialement célébré la vie de Saint André Bessette, notre saint à nous !

L’événement le plus émouvant fut sans aucun doute lundi matin, la messe d’action de grâce pour la canonisation du frère André. Ce matin-là, la joie des célébrations de la veille a atteint son sommet à l’église Sant’Andrea della Valle. Je retiens un passage de l’homélie du cardinal Turcotte :

Il est devenu un saint parce qu’il a beaucoup aimé Dieu et s’est entièrement mis à son service. Il est aussi devenu un saint parce qu’il a beaucoup aimé les hommes et les femmes qu’il a rencontrés sur sa route, en particulier les souffrants. Il a beaucoup prié pour eux et s’est mis entièrement à leur service. Cette «charité intense» dont on vient de nous parler dans la première lettre de saint Pierre Apôtre, le frère André en était imprégné. Ce désir de mettre «au service des autres» tous les dons qu’il avait reçus, le frère André le possédait. Les dons qu’il avait reçus étaient nombreux.

Ce pèlerinage fut une occasion pour nous pèlerins de nous rapprocher du frère André : d’aimer les hommes et les femmes qui cheminent avec nous, prier avec eux et pour chacun d’eux, partager notre vie et nos talents avec des étrangers, et de nous aider mutuellement sur le sentier de la foi.

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