Audience générale : « nous sommes les gardiens de la création »

1_0_800925A la fin de l’Audience générale place Saint-Pierre ce mercredi matin, le Pape a eu une pensée particulière pour les habitants de Bosnie-Herzégovine et de Serbie « frappés durement par les inondations, avec la perte de vies humaines et de nombreux blessés et dégâts ». Cette catastrophe aurait provoqué la mort d’au moins 47 personnes et la fuite de plusieurs dizaines de milliers d’autres. Devant l’aggravation de la situation, François a demandé aux 70 000 fidèles présents place Saint-Pierre de s’unir « à [sa] prière pour les victimes et toutes les personnes affectées par cette catastrophe». avant d’appeler à la solidarité et au soutien concret de la communauté internationale. Il a ensuite récité un Ave Maria.

François a aussi lancé un appel pour la Journée mondiale de prière pour la Chine, le 24 mai prochain. Sous la protection de la Vierge Marie, vénérée avec « beaucoup de dévotion au sanctuaire du Sheshan à Shanghaï », il a souhaité que les catholiques en Chine « continuent à croire, à espérer et à aimer, et soient ferments d’une vie harmonieuse avec leurs concitoyens ». [Read more…]

Audience générale: le Pape prie pour les mineurs turcs et les migrants en Méditerranée

1_0_799109Le Pape François a lancé un appel à l’issue de l’audience générale ce mercredi en faveur des victimes de la catastrophe minière de Soma en Turquie, où plus de 200 mineurs ont été tués. « Je vous invite à prier pour les mineurs qui sont morts hier dans la mine de Soma et pour ceux qui sont encore prisonniers dans la galerie » a dit le Pape, demandant à ce que le Seigneur accueille les victimes auprès de Lui et soutienne leurs familles.

Le Saint Père est également revenu aussi sur les migrants qui sont morts ces derniers jours en Méditerranée. François a demandé que «s’unissent les forces pour que cessent ces tragédies honteuses et que leur sort soit au premier rang des droits humains ».

Plus tôt, lors de sa catéchèse, le Pape a poursuivi son enseignement sur les dons de l’Esprit Saint. Après la sagesse, l’intelligence et le conseil, c’est le don de la force que François a mis en avant, qui vient nous soutenir dans nos faiblesses et nos limites. En reprenant la parabole du semeur dont seule une petite partie de la semence tombe dans de la bonne terre et donne du fruit. Comme Jésus l’a expliqué à ses disciples, ce semeur représente le Père qui sème abondamment sa Parole, mais la sècheresse de nos cœurs empêche qu’elle fructifie.

La sainteté dans la vie quotidienne

«Le don de la force libère en revanche le terrain de notre cœur des incertitudes et de toutes les peurs qui peuvent le freiner, de sorte que la Parole du Seigneur soit mise en pratique, de façon authentique et joyeuse». Cette force se manifeste de manière exemplaire dans la vie de l’Eglise a poursuivi le souverain pontife, notamment chez ceux qui n’ont pas hésité à donner leur vie pour annoncer l’Évangile.

«Aujourd’hui comme hier, en de nombreuses parties du monde, des chrétiens témoignent de leur foi avec conviction et sérénité, a poursuivi le Pape, même quand ils savent que cela peut coûter très cher. Cela suscite en nous une profonde émotion, et n’est explicable que par l’action du Saint Esprit qui infuse force et confiance dans les circonstances les plus difficiles de notre vie. Mais ce don nourrit aussi en nous une sainteté vécue dans l’ordinaire de notre vie quotidienne. L’Esprit, a conclu François nous fait sentir que le Seigneur est proche de nous et qu’il nous soutient de sa force et de sa paix.»

Radio Vatican

« Non à toutes les drogues, il faut le dire à tous »

1_0_797067Pour l’audience générale de ce mercredi, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur les dons de l’Esprit Saint. Il nous a parlé cette fois du don de Conseil. « Frères et sœurs, a déclaré le Pape, par le don de Conseil, Dieu lui-même illumine notre cœur pour nous faire comprendre la manière juste d’agir et de parler ainsi que pour nous indiquer la route à suivre. Le Saint Esprit nous rend sensible à sa voix, il oriente nos pensées et nos intentions selon le cœur de Dieu. Il tourne notre regard intérieur vers Jésus, modèle de nos relations avec le Père et avec nos frères. »

Et le Pape d’ajouter : « C’est ainsi qu’il nous rend capables de faire des choix concrets en communion avec Dieu. Par la prière, dans l’intimité avec Dieu nous apprenons à lui demander quelle est sa volonté. Le don de Conseil est un trésor pour toute la communauté chrétienne, car le Seigneur nous parle aussi lorsque dans les moments difficiles de la vie nous rencontrons des frères qui nous aident à reconnaître la volonté de Dieu. »

Le Pape a encouragé les pèlerins « à remettre avec confiance toute notre vie entre les mains de Dieu, en particulier les choix que nous avons à faire dans les moments compliqués ou difficiles. Ecoutons dans la prière la voix du Seigneur qui nous conseille et nous conduit. » Et pour prier, le Pape a conseillé à son auditoire de profiter des instants et des endroits les plus insolites, comme les trajets en bus ou en marchant dans la rue. « Cherchons des espaces de silence et d’intimité avec Dieu » a-t-il recommandé, afin de sortir des situations même les plus compliquées. A la fin de l’audience générale, en saluant divers groupes présents Place Saint-Pierre, le Pape s’est adressé aux familles des jeunes de la Communauté de San Patrignano, qui soigne les jeunes toxicomanes. L’occasion pour François de rappeler avec force son opposition à l’usage de toutes les drogues. « Il faut le dire à tous, simplement: non à toutes les drogues ». Un slogan que le Pape a fait répéter en choeur par la foule.

Radio Vatican

Audience générale : « Priez pour vos prêtres ! »

1_0_785009« Priez pour tous les prêtres que vous connaissez, qu’ils trouvent toujours auprès de vous accueil et réconfort » : c’est l’appel lancé par le Pape François aux nombreux fidèles réunis sur la Place St Pierre, pour l’audience générale.

Le prêtre, le serviteur de tous

« A côté des trois sacrements de l’initiation chrétienne, dont nous avons déjà parlé, se trouvent deux sacrements qui correspondent à deux vocations spécifiques dans l’Église : le sacrement du mariage et le sacrement de l’Ordre », et à ce dernier que le Pape a consacré sa catéchèse. « La personne ordonnée est habilitée à paître le troupeau du Christ dans la puissance de l’Esprit et selon son cœur », a affirmé François, qui a articulé son propos en trois points.

Le premier aspect : la personne ordonnée est mise à la tête de la communauté. Pour Jésus, cela signifie mettre sa propre autorité au service, comme il l’a lui-même montré et enseigné à ses disciples : « Vous le savez, les chefs des nations les tiennent sous leur pouvoir et les grands sous leur domination. Il ne doit pas en être ainsi parmi vous. Au contraire, si quelqu’un veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur, et si quelqu’un veut être le premier parmi vous qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’Homme est venu non pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude». (Mt 20,25-28 // Mc 10,42-45).

Le prêtre a toujours besoin de se convertir

Deuxième aspect : la personne ordonnée doit aimer passionnément l’Eglise, une caractéristique qui découle de cette union sacramentelle avec le Christ. « Le prêtre se consacre tout entier à sa communauté, et l’aime de tout son cœur : c’est sa famille ». Attention toutefois, prévient le Pape, à ne pas céder à la tentation de la considérer comme sa propriété, une possession personnelle. « Le Seigneur reste toujours l’Unique époux, et l’Eglise lui appartient, il ne fait qu’Un avec elle ». [Read more…]

Saint Joseph, un modèle pour tous les pères

1_0_782769« Tous mes vœux à tous les pères » C’est en ces termes que le Pape François s’est adressé aux pères du monde entier, en ce jour de la Saint Joseph , époux de Marie. Des vœux exprimés devant plus de 80 000 personnes réunies Place Saint-Pierre au Vatican pour l’audience générale du mercredi. Le Pape a dès lors parlé durant sa catéchèse de la figure de Joseph comme modèle « d’éducateur » encore de nos jours.

« Regardons-le comme le modèle de l’éducateur qui garde et accompagne Jésus sur son chemin de croissance « en sagesse, en taille et en grâce » comme dit l’évangile de Luc (2, 52). Ce sont là trois dimensions de l’éducation de Jésus. La première, nous montre qu’avec Marie, Joseph a « élevé » Jésus de sorte que rien ne lui manque pour un sain développement. Une autre dimension est celle de la sagesse. Jésus en est rempli parce qu’il est le Fils de Dieu. Mais le Père céleste s’est servi de la collaboration de Joseph, afin que son Fils puisse grandir ‘rempli de sagesse ‘(Lc 2, 40). Enfin, la dimension de la grâce. L’action éducative de Joseph consistait ici à seconder l’action de l’Esprit dans le cœur et dans la vie de Jésus, en union avec Marie. Joseph a éduqué Jésus d’abord par l’exemple : l’exemple d’un « homme juste » qui se laisse guider par la foi et qui sait que le salut vient de Dieu, de son amour et de sa fidélité. »

Le Pape remerciait alors tous les pères pour tout ce qu’il font « pour les jeunes », demandant que « Saint Joseph les bénisse et les accompagne ». Le Pape a tenu ensuite de manière plus grave à souligner que ce serait « une grave erreur de penser qu’un père et une mère ne puissent rien faire pour éduquer leurs enfants à grandir dans la grâce de Dieu ». Ce n’est pas la première fois que le Pape François dénonce le fait que de nombreux enfants ne sont plus éduqués dans la foi. « Nous sommes nombreux, a ajouté alors le Pape, à avoir perdu notre père. Prions donc pour ceux qui sont encore vivants et ceux qui nous ont quitté. Pour nos pères, prions ensemble notre Père à tous ». Et le Pape a invité alors son auditoire à réciter ensemble le Notre-Père.

Radio Vatican

« La mort et la maladie ne sont pas des tabous »

1_0_776600« Aujourd’hui les prévisions météo annonçaient de la pluie, et vous êtes venus quand même, vous avez eu du courage et je vous fais tous mes compliments ». C’est par ces quelques mots aux quelques 50 000 personnes présentes Place Saint-Pierre que le Pape François a entamé sa catéchèse sur les sacrements de l’Eglise, après avoir parcouru la place à bord de la jeep, saluant sans compter tous ceux qui le voulaient, et prenant notamment dans ses bras un petit garçon de 4 ans habillé en « petit pape », alors que d’autres enfants à l’approche du carnaval étaient déguisés en Robin des Bois, en papillons, en coccinelles et autres princesses.

Le Pape a abordé ce mercredi le sacrement des malades. « Chers frères et sœurs, a déclaré le Pape, le Sacrement des malades nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme. Jésus a demandé à ses disciples de manifester sa préférence pour les malades et les souffrants, et il leur a transmis la capacité, par la grâce du sacrement, de leur donner la paix et le soulagement, en son nom et selon son cœur. Aujourd’hui encore, chaque fois que l’on célèbre ce Sacrement, Jésus, en la personne du prêtre, se fait proche de celui qui souffre, de celui qui est âgé ou gravement malade. »

Appeler le prêtre ne porte pas malchance

« Ainsi, au moment de l’épreuve ou de la maladie, a ajouté le Pape François, nous ne sommes pas seuls. Toute la communauté est présente par la prière fraternelle, Jésus lui-même nous prend par la main et nous rappelle que rien ne peut nous séparer de lui. » « Je vous invite à ne pas oublier l’importance du Sacrement des malades. La mort et la maladie ne sont pas des tabous. N’hésitez pas à proposer ce sacrement aux personnes qui souffrent pour que Jésus leur donne sa consolation et sa paix. » Le Pape en a profité pour tordre le coup à certains préjugés ou superstitions. « Appeler le prêtre ne porte pas malchance. Certains imaginent que lorsqu’on appelle le prêtre pour le sacrement des malades, juste après débarque le service des pompes-funèbres. C’est tout sauf vrai ! »

Le Pape a salué un groupe d’une trentaine de personnes atteintes de maladies rares, accompagnées de leurs familles. A l’occasion de la Journée mondiale des maladies rares, vendredi, le Pape a demandé « que les patients et leurs familles soient soutenus de manière adéquate dans leur parcours tout sauf facile, tant au niveau médical que législatif ».

Radio Vatican

Audience générale du mercredi 19 février 2014

1_0_774552« Quand vous êtes-vous confessés la dernière fois ? »

N’ayons pas honte de nous confesser. À chaque fois, c’est « une étreinte de Dieu ».
Le sacrement de la Réconciliation « est un sacrement de guérison ». Et le pardon qui en découle ne peut être donné que par Dieu, qui fait la fête à chaque fois qu’un pécheur le lui demande. Il faut donc se rapprocher de ce sacrement sans « peur » et sans « honte ». Ce sont certaines des pensées exprimées ce mercredi matin lors de l’audience générale Place Saint-Pierre, devant plus de 20 mille personnes. Ci-dessous, des extraits de la catéchèse du Pape :

« À travers les sacrements de l’initiation chrétienne, le baptême, la confirmation et l’eucharistie, l’homme reçoit la nouvelle vie dans le Christ. Maintenant, nous le savons tous, nous portons cette vie ‘dans des vases d’argile’ (2 Cor 4,7) nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et à cause du péché, nous pouvons même perdre notre nouvelle vie. C’est pour cela que le Seigneur Jésus a voulu que l’Église continue son œuvre de salut, même à ses propres membres, en particulier à travers le sacrement de la réconciliation et celui de l’union des infirmes qui peuvent être réunis sous le nom de « sacrement de guérison ». « Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser et me guérir : me guérir l’âme, me guérir le cœur pour quelque chose que j’ai fait qui n’est pas bien. L’icône biblique qui les exprime au mieux, dans leur lien profond, c’est l’épisode du pardon et de la guérison du paralysé où le Seigneur Jésus se révèle en même temps médecin des âmes et médecin des corps. »

Le pardon se demande dans la confession

« Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation – que nous appelons aussi de la confession-provient directement du mystère des Pâques. En effet, le soir-même de Pâques, le Seigneur est apparu à ses disciples, enfermés dans le cénacle et après les avoir salué par ‘ Que la paix soit avec vous ! ‘, il souffla sur eux et leur dit : ‘Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ‘ (Jean 20,21-23). Ce passage nous révèle la dynamique plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Tout d’abord, le fait que le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose qu’on puisse se donner : je ne peux pas dire « Je me pardonne les péchés ». Le pardon se demande, se demande à quelqu’un d’autre et dans la confession, nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit Saint qui nous remplit d’un bain de miséricorde et de grâce qui jaillit incessamment du cœur béant du Christ crucifié et ressuscité. En deuxième lieu, il nous rappelle que seulement si nous nous réconcilions avec le Seigneur Jésus , avec le Père et avec les frères, nous pouvons vraiment être en paix (…) » [Read more…]

Audience : « l’Eucharistie n’est pas une parenthèse, c’est une action du Christ »

1_0_772522« L’Eucharistie doit vraiment toucher notre existence et notre cœur », le Pape l’a rappelé ce mercredi matin lors de l’audience générale. François poursuivait sa série de catéchèses sur les sacrements. Après le baptême et la confirmation, il a donc consacré pour la deuxième fois sa catéchèse à l’Eucharistie. « Elle ne doit pas être seulement comme une parenthèse qui ne transformerait pas notre vie, a-t-il souligné, l’Eucharistie est une action du Christ, elle est la source de la mission de l’Eglise ».

« Comment vivons-nous l’Eucharistie, que représente-t-elle pour nous ? » : le pape François, dans sa catéchèse, amène les fidèles à réfléchir au sens de ce sacrement et à la manière dont il se reflète dans leur vie. Le premier indice qui nous permet de comprendre si nous vivons l’Eucharistie de manière positive, indique le pape, réside dans « la manière de regarder et de considérer les autres.Tous, nous allons à la messe parce que nous aimons Jésus et que nous voulons participer à sa passion et à sa Résurrection, mais aimons-nous, comme Jésus voudrait que nous aimions nos frères et sœurs les plus nécessiteux ? ».

La grâce de se sentir pardonné

Le Pape François prend alors un exemple très concret. « A Rome ces jours-ci, affirme-t-il, nous avons vu tant de problèmes sociaux liés soit à la pluie qui a endommagé des quartiers entiers, soit au manque de travail. Quand je vais à la messe, comment est-ce que je vis cela ? Est-ce que je pense à soutenir ces personnes, est-ce que je prie pour elles ? Demandons à Jésus, Jésus que nous recevons dans l’Eucharistie, de nous aider à les aider ».

Le deuxième indice très important est la grâce de se sentir pardonné et prêt à pardonner, précise François : « Puisque le Christ s’est livré pour le pardon des péchés, la messe nous donne-t-elle la grâce de nous sentir pardonnés et de pardonner à notre tour ? Si chacun de nous ne ressent pas le besoin de la Miséricorde de Dieu mieux vaut qu’il n’aille pas à la messe ! » s’est exclamé le Pape. [Read more…]

Le Pape nous parle de l’Eucharistie et de la Communion

1_0_770400Audience générale pluvieuse ce mercredi Place Saint-Pierre, non loin du Tibre en crue suite aux graves intempéries de ces derniers jours à Rome et d’autres régions d’Italie. Le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur les sacrements. Il nous a parlé ce mercredi de l’Eucharistie, source de la vie de l’Eglise.

« Tout chemin authentique de foi, de communion et de témoignage jaillit de ce sacrement », a tenu à souligner le Pape. « Sur l’autel le sacrifice du Christ est offert, nourriture spirituelle que nous recevons sous le signe du pain et du vin. Dans la messe, sa Parole est aussi nourriture; Parole et Pain deviennent tout un. Chaque fois que nous célébrons ce sacrement, nous participons au mystère de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ. »

Le dimanche est important pour prier et communier

« En se faisant pain rompu pour nous, a encore déclaré le Pape, il répand sur nous sa miséricorde et son amour et ainsi renouvelle notre cœur, notre existence et notre façon d’être en relation avec Lui et avec nos frères. Chers amis, demandons au Seigneur que ce sacrement continue à maintenir vivante sa présence dans l’Église et à modeler nos communautés dans la charité et dans la communion, selon le cœur de Dieu. »

Le Pape a tenu à rappeler que le « dimanche est très important pour les chrétiens, qu’il est essentiel de participer à la messe, non seulement pour prier mais également pour recevoir la communion ». « Quand l’on s’approche de ce sacrement, a-t-il ajouté, nous disons ‘recevoir la communion’, ce qui signifie que la participation au repas eucharistique nous conforme de manière unique au Christ en nous donnant déjà un avant-goût du banquet céleste où avec tous les saints nous aurons la gloire de contempler Dieu face à face ». « Nous ne remercierons jamais assez le Seigneur pour le don qu’il nous a fait de l’eucharistie, un don si grand, et c’est pour cela qu’il est important de se rendre à la messe le dimanche, pour recevoir ce pain qui est le corps de Jésus-Christ et qui nous sauve, nous pardonne. C’est donc bien de faire cela tous les dimanche, parce que c’est le jour de la résurrection, et c’est donc un jour important pour nous, où nous sentons notre appartenance à l’Eglise et au Christ. »

Radio Vatican

Audience générale du mercredi 29 janvier 2014 avec le pape François

Le Pape : « baptiser les enfants, mais les confirmer aussi »

1_0_768329Le Pape François ce mercredi lors de l’audience générale a poursuivi son cycle de catéchèses sur les sacrements, en parlant du sacrement de la Confirmation. « Il est important d’avoir à cœur que nos enfants reçoivent le Sacrement de la Confirmation ». Voilà le souhait exprimé par le Pape. « Tous nous nous préoccupons de baptiser les enfants, et c’est bien, a souligné le Pape, mais peut-être que nous n’avons pas le même souci qu’ils soient confirmés : ils restent ainsi à la moitié du chemin et ne reçoivent pas l’Esprit Saint qui est si important pour la vie chrétienne parce qu’il nous donne la force d’aller de l’avant. »

« Nous devons nous vraiment nous préoccuper que nos enfants reçoivent la Confirmation : c’est important. Et si chez vous vous avez des enfants qui ne l’ont pas reçue et sont en âge de la recevoir, il faut tout faire pour compléter cette initiation chrétienne et qu’ils reçoivent la force de l’Esprit Saint ». Pour le Pape il est par ailleurs important « que ceux qui veulent recevoir la Confirmation reçoivent une bonne préparation qui doit viser à les mener vers une adhésion personnelle à la foi en Christ et à un réveil en eux de leur sens d’appartenance à l’Eglise. »

« Le sacrement de la Confirmation est lié à celui du Baptême. Avec l’Eucharistie, ils forment un unique événement salvifique : l’“initiation chrétienne”, qui fait de nous des créatures nouvelles et des membres de l’Église. Par l’huile de l’onction, dans la puissance de l’Esprit, nous sommes configurés à Jésus Christ. Ce sacrement fait croître la grâce baptismale : il nous unit plus solidement au Christ, il porte à son accomplissement notre lien avec l’Église et il nous donne la force de l’Esprit pour répandre et défendre la foi, confesser le nom du Christ et ne jamais avoir honte de sa croix. La Confirmation est une œuvre de Dieu qui nous modèle à l’image de son Fils, pour nous rendre capables d’aimer comme lui. Puissions-nous accueillir l’Esprit Saint et le laisser agir, pour qu’à travers nous le Christ lui-même prie, pardonne, répande espérance et consolation, crée la communion et sème la paix! » [Read more…]

Secured By miniOrange