Visite pastorale à Assise

Ce dimanche 17 juin, Benoît XVI se rendra en visite pastorale à Assise. Divers événements sont prévus dont une messe célébrée sur la place inférieure de la basilique Saint-François à 10h, heure locale de Rome. Sel et Lumière diffusera en direct les principaux événements de la journée dès 3h30 le matin, avec commentaires en anglais. Le tout sera rediffusé avec commentaires en français lundi le 18 juin dès 20 heures.

Judéo-Christianisme et apprentissage du français

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Avez-vous vous aussi sursauté en entendant parler du rapport du Ministère de l’Éducation du Québec qui associe le décompte des fautes lors des examens de français des cégeps à une «approche judéo-chrétienne» trop punitive?

Dieu merci, il semble que ce rapport sera « tabletté ».

Nos racines judéo-chrétiennes sont à la base de plusieurs des valeurs fondatrices de nos sociétés civilisées.

Le concept de culpabilité dont fait mention les auteurs du rapport est une dérive de l’approche judéo-chrétienne.

Rappelons-nous, l’un des éléments clé de cette approche est la sagesse.

Grâce à elle, nous sommes aujourd’hui à même de discerner entre fausse-culpabilité et culpabilité.

La meilleure façon d’apprendre le français, c’est encore par le travail (tiens, une autre valeur judéo-chrétienne!).

Ça me rappelle que je dois poursuivre mes études du polonais cet été si je veux passer mes examens à l’automne… Correcteurs et correctrices, je serai prêt!

Jasmin

L’avenir de nos paroisses

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Hier matin à 11 heures, les paroissiens de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption à Sherbrooke ont pris part à la dernière messe célébrée dans leur église. Dans son homélie, l’archevêque de Sherbrooke Mgr André Gaumond, a fait allusion à la vente de la vente de la maison familiale puisque sa mère ne pouvait plus apte à y demeurer. Étape difficile mais nécessaire, tourner la page pour commencer un autre chapitre cause à la fois tristesse et espoir. La communauté du Bon Pasteur qui réunira les 2 paroisses restantes permettra aux paroissiens de former une communauté plus forte, plus active, moins à bout de souffle à cause d’un manque de ressources criant.

Le diocèse de Sherbrooke au Québec a connu le plus grand nombre de fermetures de paroisses au Québec. Celle-ci a-t-elle un avenir? C’est la question à laquelle nous tentons de répondre ce soir à Focus catholique, à 19HAE en rappel vendredi et dimanche à 19h30HAE.

Partager votre expérience avec d’autres! Faites nous part des changements vécus au sein de votre communauté. Nous les publierons sur cette page.
Sébastien

Au cours des prochains jours…

Ne manquez pas:

1) La messe pour les 40 ans de Développement et Paix ce samedi à 17h à l’Oratoire St-Joseph (diffusé le lendemain au Jour du Seigneur sur les ondes de Radio-Canada).

2) La canonisation de la religieuse Marie-Eugénie de Jésus, du polonais Simon de Lipnica, du prêtre irlandais
Charles de Saint-André et du prêtre maltais Georges Preca.

En direct sur Sel + Lumière à 3h30 le dimanche 3 juin et rediffusion à 15h30 (commentaires en anglais)
Redifusion avec commentaires en français le lundi 4 juin à 20h et minuit.

3) La Coalition pour la Liberté en Éducation (CLÉ) présente une première conférence intitulée « Le cours d’éthique et de culture religieuse et ses conséquences sur nos enfants » par madame Jean Chevrier, présidente de l’Association des Parents Catholiques du Québec (APCQ)

Ce lundi, 4 juin à 19h30 à la Salle communautaire
200 rue Lalemant (via rue Caron) à Québec (centre-ville près de l’Hôpital Général)

Sur ce, excellente fin de semaine!

Les Nouvelles Pentecôtes pour l’Église en nos jours

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Dimanche 27 mai, l’Église fête la Pentecôte. Cette fête rappelle le jour où l’Esprit Saint a été répandu sur Marie et les apôtres, rassemblés au Cénacle. À la Pentecôte, pour un moment, les nations ont interrompu leurs querelles et fait l’expérience d’une communauté rassemblée par Dieu. À la Pentecôte se lève une espérance neuve: pourrions-nous enfin vivre sans divisions?

En juillet 2002, les activités de la Journée mondiale de la Jeunesse 2002 qui se sont déroulés un peu partout le Canada ont été pour notre Église canadienne une nouvelle Pentecôte. Autant de visages, de langues, de races, de cultures, de façons de prier, et une joie sans bornes, autant de signes vivants que l’Esprit de Dieu a été répandu à nouveau sur les jeunes du monde et sur l’Église. Notre pays, et particulièrement Toronto, est devenu un nouveau Cénacle.

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Pourquoi les jeunes ont-ils répondu à l’invitation de Jean-Paul II? Pourquoi sont-ils venus célébrer la 17e Journée mondiale de la Jeunesse à Toronto? Pourquoi la croix de la JMJ a-t-elle touché des centaines de milliers de personnes au cours de l’année qui précédait la JMJ? Comment expliquer le profond sentiment d’unité et de paix qui a habité les jeunes et les moins jeunes qui sont restés jeunes? Il me semble que l’Esprit Saint nous a préparé à la Journée mondiale de la Jeunesse de plusieurs manières au cours de l’année avant juilet 2002.

Premièrement, par la proclamation claire et sans ambiguïté de la personne qui est au coeur de la Journée mondiale de la Jeunesse 2002: le Christ. Le Christ, éternellement jeune et rayonnant, qui se révèle à ses jeunes disciples et à toute l’Église; le Christ Seigneur, Rédempteur, Maître et Sauveur; le Christ, Ami exigeant. Tel est le Christ que cherchent les jeunes. Tel est le Christ qui ne les lâchera jamais.

Deuxièmement, la présence de l’Esprit à la Journée mondiale de la Jeunesse 2002 se manifeste par l’invitation: de grands rassemblements, de grandes foules, un grand appel. Tous et toutes ont été invités à la fête. Dans le Nouveau Testament, Jésus se fait présent aux foules, à la multiplication des pains, sur le mont des Béatitudes. Dans les paraboles, Jésus parle de noces et de banquets pour expliquer le salut offert à tous. À la Journée mondiale de la Jeunesse, la Bonne Nouvelle est offerte à toute personne.

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Troisièmement, le Saint-Esprit agit au milieu de nous par attraction. Même avant d’envoyer des missionnaires, la première communauté de Jérusalem a vu des foules des villes voisines converger vers Jérusalem parce que la Bonne Nouvelle s’était rendue jusqu’à elles. Les gens de cette communauté avaient quelque chose d’unique: ils s’aimaient les uns les autres, réellement. Ils étaient heureux. La bonté, l’authenticité et la joie ne peuvent qu’inspirer et attirer les autres.

En quatrième lieu, l’Esprit agit par contagion. Une petite flamme peut en allumer une autre. Un sourire en engendre un autre. Une petite bougie dissipe la nuit. Un geste d’accueil et de gentillesse en suscite d’autres. La nouvelle se répand, et nous n’y pouvons rien! Jésus Christ est venu allumer un grand feu sur la terre; la Journée mondiale de la Jeunesse en témoigne aujourd’hui chez nous.

Cinquièmement, à la JMJ, l’Esprit travaille à la manière d’un ferment, comme le levain dans la pâte. Un travail lent, caché, comme la levure dans la pâte qui deviendra pain, comme le grain que l’on sème avec soin, dans l’attente des fruits. Tout au long de la JMJ, nous avons semé, nous avons planté des désirs, nous avons permis à des personnes de rêver, nous avons aidé des jeunes à rencontrer le Seigneur, à l’aimer et à le servir chaque jour de leur vie.

La Journée mondiale de la Jeunesse a été une expérience de Pentecôte vraiment catholique, une experience d’ouverture sur le monde – non seulement le Canada, l’Amérique du Nord ou un petit coin connu du globe ou de la société, mais une ouverture à chaque être humain.

Comme Église, nous portons l’Évangile, nous sommes remplis de l’Esprit quand nous permettons à l’Esprit de mettre en nous la joie, la paix, la sainteté. Vivifiée par l’Esprit et par l’expérience de la Journée mondiale de la Jeunesse 2002, l’Église de chez nous ne sera plus jamais la même.

Quand l’Esprit nous habite, nous devenons créatifs, imaginatifs. Il y a longtemps, le prophète Joël le disait de façon éloquente: «Je répandrai mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles seront prophètes, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens auront des visions» (Joël 2, 28; Actes 2, 17).

Quels mots pourraient mieux exprimer ce que nous avons vécus profondément pendant la Journée mondiale de la Jeunesse 2002?

Père Thomas Rosica, c.s.b.

Concerts ce weekend sur Sel + Lumière

Nous avons reçu de nos partenaires de la télévision italienne Telepace deux concerts que nous tenons à vous partager cette fin de semaine:

1) Le concert de Gen Rosso à Turin – Ce samedi 26 mai à 15h30, 20h et minuit HE.

Le groupe Gen Rosso: « International Performing Arts Group » est né en 1966 à Loppiano (petit village près de Florence, en Italie) d’une idée de Chiara Lubich (Fondatrice du mouvement Focolare et Prix Unesco pour l’éducation à la paix) dans le dessein de communiquer, à travers la musique, des messages de paix et de fraternité universelle et ainsi de participer à la réalisation d’un monde plus uni.

Des artistes du Brésil, R.D.Congo, Kenya, Argentine, Espagne, Italie, Suisse, Philippine et Pologne vous en mettrons plein la vue et les oreilles! Durée : 2h.

Plus de détails sur leur site web en français.

2) L’oratorio Resurrexi, présenté à la Salle-Paul VI le 23 mai dernier – Ce dimanche 27 mai à 15h30, 20h et minuit.

Ce concert, dont nous vous avons parlé lors de notre émission Zoom, a été offert par la Conférence épiscopale italienne pour les 80 ans de Benoît XVI. Durée: 1h30.

Monter toujours plus haut

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Oui je le veux! Cette réponse monte en nous comme une boule de feu sur le point d’exploser. Il ne peut en être autrement après le weekend de la Montée jeunesse qui s’est conclue hier midi à Québec. Mille jeunes repartent ainsi avec un souffle nouveau, remplis d’espérance et près à vivre de cette Personne, cette Parole, qui leur a été présentée ce weekend.

La Montée jeunesse en était à sa troisième édition et pourtant on y sentait un vent de fraîcheur, un renouveau, un dynamisme, qu’on ne trouve plus dans tous les rassemblements jeunesse. Il faut dire que le problème est bien connu. Lorsqu’on sait qu’on a une formule gagnante, on se met facilement sur le pilote automatique. Et c’est là que les choses peuvent dérapper. On oublie qui on sert,  et pourquoi. En bout de ligne, une formule gagnante utilisée ad nauseam conduit inévitablement au cul-de-sac. Et l’événement meurt de sa belle mort, délaissé par des jeunes qui en avait assez du rebaché. Voilà, à mon très humble avis, un problème majeure de la pastorale jeunesse.

La Montée jeunesse est tout autrement. D’abord, elle s’inscrit dans les préparatifs au Congrès eucharistique de 2008 à Québec. Ensuite, on sent vraiment que les organisateurs avaient investi dans l’événement et donc qu’il s’agissait de quelque chose de très important.

Enfin, la qualité des conférenciers de même que la diversité et l’équilibre des activités au programme ont rendu l’expérience agréable à tous les participants, tant francophones qu’anglophones. Du concert rock à l’adoration, nous passions de l’énergie électrisante à la paix intérieure, en présence du Seigneur. Et qui a eu l’idée d’intégrer tous ces participants à la messe dominicale dans des paroisses du diocèse? Voilà une idée inspirée de l’Esprit qui rassemblait les jeunes participants et des gens de Québec qui les ont accueilli dimanche matin.

Chapeau à toute l’organisation de la Montée jeunesse 2007.

Sébastien

De Québec, oui je le veux!

Des jeunes de partout au Canada et ailleurs ont relevé le défi lancé par le Cardinal Marc Ouellet à la Montée jeunesse 2006 et sont revenus encore plus nombreux, presque mille, à répondre oui je le veux! Tous étaient au Sanctuaire de Sainte-Anne de Beaupré ce samedi pour entendre Mgr Paul-André Durocher parler de la famille comme première église, ou église domestique, comme le disait Jean-Paul II. Et puisque nous mentionnons le serviteur de Dieu JPII, les jeunes n’ont pas manqué de souligner que le défunt pape aurait eu 87 ans hier.

Cet après-midi au cours de la messe, Alexandre Bourget et sa copine Michèle se sont fiancés devant l’assemblée et avec la bénédiction de l’archevêque. Alexandre est l’un des jeunes engagés dans le programme ‘Une année pour Dieu’ au Congrès eucharistique. Pour eux, il s’agit d’un premier ‘oui’, qui montre à quel point eux, comme bien d’autres, veulent que leur foi soit le ciment de leur amour. Belle façon de répondre à ce que disait Mgr Thomas Collins dans son homélie. ‘La vie sur terre est trop courte pour être gaspillée, disait l’archevêque de Toronto, tic, tic, tic et PAM, c’est fini. Il n’y a pas de temps pour vivre une vie de platitude, de cynisme. C’est une vie de joie, à semer autour de nous, dans le sacrement de mariage, dans le Christ,’ que sont invités à vivre des jeunes comme Michèle et Alexandre.

Le weekend se poursuit donc, dans la joie. Nous y reviendrons dans le cadre de Zoom mardi prochain.

Sébastien

Comme si on y était…

Bravo à l’équipe du Congrès eucharistique! Vous pouvez suivre pas à pas la rencontre internationale des délégués sur le suite web du congrès au www.cei2008.ca. Vidéos, photos, conférences, tout y est.

Ça donne drôlement le goût de se rendre au Congrès l’an prochain!

Jasmin

De 1968 à 2007 – L’Église d’Amérique Latine

La deuxième Conférence générale de l’épisocopat Latino-Américains et des Caraïbes (CELAM) avait, en 1968, soulevé autant sinon plus d’intérêt que la conférence qui se tient présentement à Aparecida au Brésil. Dans la foulée du Concile Vatican II, les évêques avaient pris l’audacieuse décision de se réunir à Medellin en Colombie. Le temps était venu d’examiner la situation et le rôle de l’Église à travers les transformation vécues en Amérique Latine.

Sans faire de la politique, les évêques affirmaient l’importance de former la conscience sociale et une perception réaliste des problèmes structurelles et communautaires. Selon eux, la tâche de conscientisation et d’éducation sociale doit être intégré dans l’action pastorale.

Les évêques avaient bien reconnu les nombreuses tensions qui nuisaient à la paix et qui poussaient l’Amérique Latine vers le gouffre: dictatures, violences, etc. Ils estimaient qu’ils devaient dénoncer les injustices de même que tout ce qui nuit à la paix véritable. Cet engagement a grandement marqué la pastorale en Amérique Latine.

La Conférence d’Aparecida a le potentiel de Medellin 1968. Benoît XVI a d’ailleurs rappelé lors de son message d’ouverture de cette conférence que « les peuples latino-américains et des Caraïbes ont droit à une vie pleine, propre aux fils de Dieu, avec des conditions plus humaines : libres des menaces de la faim et de toute forme de violence».

Mais, dans ce contexte, « comment l’Eglise peut-elle contribuer à la solution des urgents problèmes sociaux et politiques et répondre aux grands défis de la pauvreté et de la misère ? » Le pape répondait : « Il est alors inévitable de parler du problème des structures, surtout de celles qui créent l’injustice », car « des structures justes sont une condition essentielle pour avoir un ordre juste dans la société ».

Pour agir ainsi, il importe de demeurer encré sur la personne du Christ. Notre foi ne repose pas sur une idéologie, BXVI le rappelait encore la semaine dernière, mais bien sur une personne.

Puisse les peuples d’Amérique Latine reconnaîtrent le don de la paix qui vient de Dieu, et qui demande la contribution et l’amour de chacun pour s’actualiser dans le monde aujourd’hui.

Sébastien avec des dossiers de Zenit et de la CELAM

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