Lettre pastorale de Benoît XVI aux catholiques d’Irlande

(NDLR: Nous publions l’intégral de la lettre de Benoît XVI aux catholiques d’Irlande signée le 19 mars et rendue publique à Rome à midi samedi. Nous publions ici la version officielle en français. Le Vatican a également colligé des ressources et autres documents pontificaux liés au sujet des abus sexuels sur une page spéciale.)

Lettre pastorale du Saint-Père Benoît XVI aux catholiques d’Irlande

1. CHERS FRERES ET SŒURS DE L’EGLISE EN IRLANDE, c’est avec une profonde préoccupation que je vous écris en tant que Pasteur de l’Eglise universelle. Comme vous, j’ai été profondément bouleversé par les nouvelles apparues concernant l’abus d’enfants et de jeunes vulnérables par des membres de l’Eglise en Irlande, en particulier par des prêtres et des religieux. Je ne peux que partager le désarroi et le sentiment de trahison que nombre d’entre vous ont ressenti en prenant connaissance de ces actes scandaleux et criminels et de la façon dont les autorités de l’Eglise en Irlande les ont affrontés.

Comme vous le savez, j’ai récemment invité les évêques irlandais à une rencontre ici, à Rome, pour rendre compte de la façon dont ils ont affronté ces questions par le passé et indiquer les mesures qu’ils ont prises pour répondre à cette grave situation. Avec certains prélats de la Curie romaine, j’ai écouté ce qu’ils avaient à dire, tant individuellement qu’en groupe, tandis qu’ils présentaient une analyse des erreurs commises et des leçons apprises, et une description des programmes et des protocoles aujourd’hui mis en place. Nos réflexions ont été franches et constructives. Je nourris l’espoir que, par conséquent, les évêques se trouvent à présent dans une position plus forte pour accomplir le devoir de réparer les injustices du passé et pour affronter les thèmes plus vastes liés à l’abus des mineurs selon des modalités conformes aux exigences de la justice et aux enseignements de l’Evangile.

2. Pour ma part, compte tenu de la gravité de ces fautes, et de la réponse souvent inadéquate qui leur a été réservée de la part des autorités ecclésiastiques dans votre pays, j’ai décidé d’écrire cette Lettre pastorale pour vous exprimer ma proximité et vous proposer un chemin de guérison, de renouveau et de réparation.

En réalité, comme de nombreuses personnes dans votre pays l’ont observé, le problème de l’abus des mineurs n’est pas propre à l’Irlande, ni à l’Eglise. Toutefois, le devoir qui se présente désormais à vous est celui d’affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination. Personne ne peut imaginer que cette situation douloureuse sera résolue dans de brefs délais. Des progrès positifs ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire. La persévérance et la prière sont nécessaires, ainsi qu’une grande confiance dans la force de guérison de la grâce de Dieu. [Read more…]

Joseph, je pense à toi

saint-joseph-charpentier-1640Je pense à toi Joseph,à la vie tranquille que tu envisageais de faire
avec ta belle Marie et une flopée de petits.

Je pense à ton cœur troublé
par la nouvelle de sa grossesse
et les doutes qui ont dû t’assaillir.

Je te bénis, Joseph, pour ton humilité et ta loyauté.
Je te bénis d’avoir écouté ton cœur
et le songe de Dieu plutôt que tes peurs.
Je te bénis d’avoir fait passer Dieu et Marie avant toi,
d’avoir préféré les projets du Seigneur aux tiens.
Je te bénis d’avoir donné ton avenir au Seigneur
sans savoir ce qu’il te réservait.

Apprends-moi, Joseph, à aimer Marie comme toi.
Apprends-moi à accueillir l’Église chez moi,
dans ma vie et dans mon cœur,
comme tu as pris Marie chez toi
malgré les critiques et les diffamations.

Donne-moi de nommer Jésus sans gêne et avec fierté.

Comme toi, je veux me laisser déranger
par les appels de Dieu
pour que mes projets soient les siens.

Alain Roy, prêtre
Directeur du Service de pastorale liturgique
Diocèse de Montréal
Tiré de saint-joseph.org

Le cardinal Turcotte sur les médias


L’archevêque de Montréal s’entretient avec le père Thomas Rosica.

À voir ce mercredi 19h30 et 23h30.

Déclaration de l’assemblée plénière 2009 des évêques du Canada sur L’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix

Déclaration de l’assemblée plénière 2009 des évêques du Canada sur L’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix.

23 octobre 2009.
Les évêques du Canada, réunis en Assemblée plénière, ont discuté du mandat et des opérations de l’Organisation catholique canadienne pour le développement et paix à la lumière de la plus récente encyclique du Pape Benoît XVI, Caritas in Veritate. Ils ont également considéré d’autres questions qui, durant les derniers mois, ont ébranlé la confiance de certains fidèles qui appuient cet organisme par leurs dons.

Les évêques croient au projet de Développement et Paix et apprécient l’excellent travail de cet organisme au fil des ans. Ils veulent également assurer la pérennité de cet apostolat important de l’Église au Canada. À cette fin, les évêques désirent collaborer avec Développement et Paix afin de s’assurer que la réalisation de son mandat est en harmonie avec l’identité et la mission de l’Église.

Ils sont encouragés par l’intention de Développement et Paix de revoir la mise en œuvre de son mandat à la lumière de Caritas in Veritate et d’exercer une plus grande vigilance sur les mandats et opérations de ses partenaires en collaboration avec les épiscopats locaux. Pour les évêques, il s’agit là d’initiatives essentielles.

Les évêques ont décidé de mettre sur pied un comité ad hoc qui collaborera avec Développement et Paix dans ce travail de révision et dans la mise en œuvre des recommandations de son comité d’enquête faites en juin dernier. Le comité ad hoc fera rapport des progrès accomplis par Développement et Paix sur ces questions lors de la plénière de 2010, ce qui permettra aux évêques de décider alors d’actions futures.

Conscients que Développement et Paix est déjà engagé dans ce processus de renouveau, les évêques ont décidé, dans l’intervalle, d’appuyer Développement et Paix et sa collecte Carême de partage de 2010.

Les évêques catholiques du Canada réunis dans le cadre de leur Assemblée plénière annuelle ont élu Mgr Pierre Morisette, évêque de Saint-Jérôme, président de leur conférence épiscopale. Il succède à Mgr V. James Weisgerber, archevêque de Winnipeg, dont le mandat de deux ans vient de prendre fin.

Soirée bénéfice réussie pour S+L

Plus de 150 chefs de file du milieu des affaires et communautaire en provenance de tout le pays se sont rassemblés hier soir au Musée royal de l’Ontario pour célébrer et soutenir Télévision Sel + Lumière, la chaîne de télévision catholique nationale du Canada. L’événement a permis d’amasser 1,9 millions $ en soutien à l’œuvre de charité.

Les faits saillants de la soirée incluent un don de 1 million $ de la part de la Fondation Hilary M. Weston pour la jeunesse pour le développement de nouvelles émissions présentant les enseignements du pape Benoît XVI sur les relations interreligieuses, 50 000 $ de la famille Desmarais et Power Corporation du Canada et 500 000 $ du Conseil suprême des Chevaliers de Colomb, le plus important ordre fraternel et charitable au monde.

« Cette soirée est un témoignage du soutien important qu’obtient Télévision Sel + Lumière d’un bout à l’autre du pays » a mentionné le père Thomas Rosica, csb, pdg de la Fondation catholique Sel et Lumière média. « Télévision Sel + Lumière est née il y a 6 ans sur les ailes de la Journée mondiale de la jeunesse. Elle est un signe tangible d’une Église qui est jeune et en vie. L’événement de ce soir est essentiel à la croissance continue de notre réseau et je remercie tous ceux et celles qui ont pris part à cette soirée, ainsi que toutes les personnes qui soutiennent Sel + Lumière à travers leurs dons et prières. »

Le gala 2009, Une soirée à la Mer morte, s’est tenu autour de l’exposition historique du Musée royal de l’Ontario sur les Manuscrits de la mer Morte et des Dix Commandements du Deutéronome. « Les Dix Commandements ont aidé à façonner notre société et notre culture, en offrant au monde un plan précis pour vivre en harmonie » a pour sa part déclaré Tony Gagliano, pdg de Communications St-Joseph et président du conseil d’administration de la Fondation catholique Sel + Lumière média. Il a ajouté qu’« à travers les nouveaux médias et des exemples concrets d’espoir et de charité, Télévision Sel + Lumière encourage un large public à demeurer fidèle à cet appel important ».

Ce gala est l’une des nombreuses initiatives de levées de fonds organisées annuellement par Télévision Sel + Lumière pour financer ses activités. La vaste majorité de ce financement provient d’hommes et de femmes qui sont engagés à partager la Bonne nouvelle du Christ et le message de l’Église à travers une programmation télévisuelle originale et créative.

Si la télévision est un médium extraordinaire, elle coûte aussi extraordinairement chère à produire. Aidez-nous à poursuivre cette oeuvre. Faites vous aussi un don en téléphonant au 1-888-302-7181 ou en ligne sur notre page sécurisée.

Zoom – lundi 10 août 2009

Des mots qui ont changé le monde: les Manuscrits de la Mer Morte au Canada

[NDLR: Le présent article nous vient de Marilena Berardinelli, une jeune enseignante catholique à Toronto.]

En 1965, le groupe américain The Byrds a composé son single à succès « Turn! Turn! Turn! » Les jeunes d’aujourd’hui chantent encore les paroles toujours populaires: “For every season…a time to be born, a time to die…a time to plant, a time to reap, a time to kill, a time to heal, a time to laugh, a time to weep…”  «Pour chaque saison… un temps pour naître, un temps pour mourir… un temps pour semer, un temps pour récolter, un temps pour tuer, un temps pour guérir, un temps pour rire, un temps pour pleurer…» Peu de gens savent toutefois que cette chanson s’inspire du livre de l’Ecclésiaste (3, 1-8). De fait, il existe plusieurs phrases ou passages de ce genre, cités tant par des religieux, des athées que des agnostiques qui ne réalisent pas que leurs paroles sont tirées du Canon des Écritures.

mer-morteLorsque les chrétiens songent à la bible, leurs pensées gravitent plus souvent autour du Nouveau Testament. Nous sommes à l’aise avec ses histoires familières et ses paraboles. On se tourne donc que très rarement sur les 46 premiers livres de la bible, l’Ancien Testament (appelée aussi la bible hébraïque). Ces livres présentent un dieu moins chaleureux, moins fussy, un dieu qui choisit une approche plutôt dure envers son peuple. Les récits et leçons d’histoire que l’on trouve dans cette première partie de la bible forment et informent l’ensemble du Nouveau Testament. Ainsi, notre piètre connaissance de la première alliance appauvrit notre compréhension de la seconde.

En acceptant leur incapacité à survivre ne serait-ce qu’un tour de Jéopardy sur l’Ancien Testament, les chrétiens doivent aussi confronter leur ignorance quant à la manière dont ces écrits ont été colligés pour former un livre saint. Bien qu’il puisse être plus réconfortant de croire qu’un récit de la création, de l’exode, de la construction du Temple (prise un et deux) ont été écrits au moment où l’événement se produisait, la vérité est tout autre. Ces récits viennent d’abord d’une tradition orale, transmise fidèlement d’une génération à l’autre. Ces histoires ont par la suite été allongées et redites à travers les lentilles de périodes historiques différentes. On ajouta ainsi diverses nuances pour que les récits qui relataient des événements du passé lointain puissent correspondre aux besoins et aux circonstances d’une nouvelle génération de croyants.

L’exégèse biblique et des preuves archéologiques relatent cette évolution organique des textes bibliques. Entre 1947 et 1956, plus de 900 fragments et manuscrits, renfermant des textes de l’Ancien Testament, ont été trouvés dans 11 grottes à Qunran, situées sur la rive nord-ouest de la Mer Morte. D’où leur appellation: « Manuscrits de la Mer Morte ». [Read more…]

Bienheureuse Teresa de Calcutta: l’une des nôtres après tout

par le père Thomas Rosica, c.s.b.

Ce vendredi nous commémorons la fête de la Bienheureuse Teresa de Calcutta.  Née en Albanie “Agnes Gonxha Bojaxhiu,” elle est connue à travers le monde comme Mère Teresa de Calcutta.  La vie de cette remarquable femme n’était pas qu’un simple grand titre sensationnel. Sa vie était une métaphore de dévouement désintéressé et de sainteté. C’est pourquoi tant de jeunes, femmes et hommes, de presque tous les coins du monde, continuent d’entrer chez les Missionnaires de la Charité. Mère Teresa a fondé la communauté des Missionnaires de la Charité qui compte plus de 4500 femmes qui servent dans plus de 100 pays. Elles dirigent plus de 500 maisons, hospices et abris pour des milliers de mourants et de déshérités, en plus de centaines d’écoles, de cliniques mobiles, de maisons pour lépreux et sidéens.

Il existe des critiques au sein de l’Église qui affirment que Mère Teresa personnifiait une vision pré-Vatican II de la foi et ignorait de parler des maux systémiques comme les dépenses militaires.  Ils la critiquent, de mêmes que ceux et celles qui la suivent, de condamner sans relâche l’avortement. Je connais des religieux et religieuses qui affirment qu’il n’y avait aucun élément de critique prophétique dans les enseignements et le style de vie de Mère Teresa. Certains affirment qu’elle était un modèle ‘sûr’, allant aussi loin que d’affirmer que chaque prêtre ou évêque pouvait la mettre sur un piédestal et dire aux femmes : « Soyez dociles, faites vos affaires de femmes, mais n’allez pas critiquer quoi que ce soit. »

Lorsque Mère Teresa parle de ‘partager la pauvreté’, elle défie la logique des institutions qui préfèrent des plans stratégiques pour les pauvres à la communion avec les personnes qui sont pauvres. La communion ignore les approches conventionnelles. Elle ne trouvera peut-être jamais un emploi à quelqu’un, encore moins le remettra-t-elle sur ses deux pieds. C’est pourquoi les agents de communion sont qualifiés de non pertinent. Ou bien finiront-ils, comme Mère Teresa, par être qualifiés de ‘saints’. Alors qu’un journaliste lui demanda directement comment elle se sentait était qualifiée de sainte à travers le monde, la petite religieuse frêle répondit sans broncher : « La sainteté n’est pas un luxe, mais une nécessité. »

Bien qu’elle ait quitté ce monde il y a onze ans aujourd’hui, cette petite sœur a fait la manchette mille fois plutôt qu’une il y a environ un an lors de la publication de ses lettres. Plusieurs journalistes, éditeurs de magazine et lecteurs de nouvelles ont raté leur cible avec leurs manchettes sensationnelles : «La vie secrète de Mère Teresa : crise et ténèbres,» ou «La sainte de Calcutta était une athée,» ou même «Mère Teresa et le Grand Absent.» Certains commentateurs ont écrit : «Elle a perdu la foi et l’Église l’a récompensée pour cela.» Tous ces gens semblent ignorer que ceux qui ont préparé la béatification de Mère Teresa en 2003 ont cité ces lettres comme preuve de sa foi exceptionnelle et non de l’absence de foi.

L’Église ne recherche pas simplement de bonnes œuvres chez les saints, il y a  les Prix Nobel pour cela, mais une évidence solide que le candidat pour béatification ou canonisation a été transformé, en dedans et au dehors, par la grâce de Dieu. Nous pouvons dire à partir de ses lettres que Mère Teresa était d’une race de saints spéciale : elle était une authentique mystique. Dans ses messages bouleversants, Mère Teresa nous dit qu’elle a déjà senti la présence de Dieu et entendu la voix de Jésus qui lui parlait. Puis Dieu s’est retiré et Jésus s’est tu. Mère Teresa a par la suite fait l’expérience de la foi exempte de toute consolation émotive. À la fin, Mère Teresa dut s’appuyer sur la foi crue, l’espérance et la charité. Ce sont-là les vertus de tous les chrétiens, et pas seulement des élites spirituelles. Elle était l’une des nôtres après tout.

Il y a plusieurs années, j’ai rencontré pour la première fois Mère Teresa après une célébration à Rome, j’ai pu rencontré Mère Teresa. Elle posa fermement dans mes mains une carte d’affaire comme je n’en n’avais jamais vue. On pouvait y lire:

Le fruit du silence est la PRIÈRE ; le fruit de la prière est la FOI; le fruit de la foi est l’AMOUR; le fruit de l’amour est le SERVICE; le fruit du service est la PAIX. Que Dieu vous bénisse.      – Mère Teresa

J’ai toujours cette carte avec moi. Il n’y avait pas d’adresse postale, pas numéro de téléphone ou de courriel sur la carte. Mère Teresa n’avait pas besoin d’une adresse à ce moment. Et nous n’avons pas besoin d’adresse pour la rejoindre. Chacun sait où elle se trouve et comment la rejoindre : elle est là pour nous tous dans la communion des Saints.

Bienheureuse Teresa de Calcutta, priez pour nous.

De commencement en commencement

par Sébastien Lacroix

‘Déjà!’ disent les uns, ‘enfin!’ disent les autres. Même si je ne me rendais pas à l’école ce matin, et ça me manquait un peu, il y avait une atmosphère de rentrée dans nos studios. Les séminaristes qui nous ont aidés depuis juin sont retournés au séminaire. Pour eux, c’est une autre année d’étude et de discernement qui débute, sous la mouvance de l’Esprit et de la vie communautaire qu’ils ont la chance de vivre. Les jeunes hommes ont fait place au retour de plusieurs personnalités de S+L. Sœur Marie-Noëlle est de retour de France après une virée dans ses terres natales. Gillian est de retour d’Australie où elle travaillait à l’organisation des JMJ. Justyna, l’épouse de Jasmin, est de retour de congé de maternité… Bref, l’atmosphère était presqu’à la fête, aux retrouvailles.

Je pensais donc ce matin à tous ceux et celles qui retournent à l’école aujourd’hui. Professeurs, élèves, et je me revoyais à mon premier jour au secondaire. Que de nervosité, que d’appréhension, mais aussi que d’excitation à l’idée d’entrée dans la ligue des grands. Le sentiment était semblable lors de mon entrée au cégep. Je ne vous dis pas en quelle année c’était.

Il y  a toujours une certaine anticipation de la rentrée. Ce sentiment qui vous empêche de dormir la nuit d’avant, mais qui fait quand même qu’on se réveille du bon pied, content.

La rentrée est aussi la réalisation que notre vie est faite de départs et de commencements.

Nouveaux projets, nouvelle carrière, nouvelle ère. Dans nos diocèses, c’est le début d’une nouvelle année pastorale. Les liturgies dominicales reprennent un peu de tonus, les chorales sont de retour. Les catéchètes préparent leurs activités pour des centaines de jeunes et leurs parents. Certains d’entre-eux militent contrent le nouveau programme d’éthique et de culture religieuse et jonglent avec l’idée de retirer leur enfant de ce cours… Bref les défis ne manquent pas.

Il y a aura donc beaucoup à faire et beaucoup à suivre cet automne. Pour parvenir à réaliser tout ce que l’on souhaite, pourquoi ne pas vivre notre  ‘rentrée’ avec le Seigneur. Lui qui ne prend jamais congé était là tout au long de nos vacances. Sûrement qu’Il est heureux de nous retrouver et de nous accompagner sur ces chemins de nouveautés.

Bonne rentrée!

Un mois après Sydney, nous rêvons encore

par Sébastien Lacroix

 

Cela fait déjà plus d’un mois que je suis rentré d’Australie, comme 2000 autres jeunes Canadiens qui se sont rendus dans la Terre de la Croix du Sud pour rencontrer Benoît XVI et les kangourous.

Un mois et on se prend encore à penser à nos souvenir de voyage, aux lieux superbes que nous avons visités, aux rencontres inoubliables que nous avons faites. À cet effet, nous avons reçu à Sel + Lumière quelques témoignages de participants et accompagnateurs qui étaient à Sydney. Voici celui de Suzanne Maltais qui accompagnait le groupe de Saint-Lambert:

Les Journées Mondiales de La Jeunesse 2008 furent pour moi un temps de ressourcement incomparable. Des moments de reconnexion à la source de vie qu’est la parole de Dieu. L’Esprit Saint qui à tout moment venait nous envahir nous faisait planer au dessus de nos craintes et de nos insécurités d’êtres humains. Quelle force nous avons là à notre disposition ! Et c’est tellement incroyable de réaliser que c’est auprès de choses et de personnes tellement  futiles que nous choisissons de nous ressourcer la plupart du temps…Nous nous abandonnons à des charlatans quand l’expert des cœurs (Notre Père du ciel) est là tout près et ne désire nul autre chose que réconforter son enfant ,sa créature et lui dire qu’elle ne manquera jamais de rien.
 
J’ai senti à plusieurs reprises cette puissance qu’est cet amour inconditionnel et sans limite. Plus particulièrement lors de la messe d’ouverture. Mon cœur était sans doute plus attentif et disponible à ce moment ? J’ai été très touchée par le discours du premier ministre et du Cardinal George Pell. Des mots et des sentiments percutants. Voir en plus  tous ces drapeaux de tous les pays du monde , le soleil qui frappait à pleins feux sur cette ville magnifique qu’est Sydney, La création avait mis tous ces atours pour montrer à la jeunesse tout son amour et toute sa splendeur !
 
Voir le pape Benoît XVI fut aussi un moment inoubliable. Voir le représentant de Dieu sur terre ce n’est pas rien tout de même. Son passage tout près de nous nous a apporté paix et sérénité. J’espère en avoir rapporté un peu à tous ceux qui étaient greffés à nos cœurs et pour lesquels nous avons demandé des grâces spéciales.
 
Les journées à Townsville nous ont préparés magnifiquement à se laisser aimer par l’Esprit Saint. Nous avons été accueillis par les paroissiens de cette ville avec toute la chaleur, l’amour fraternel et  inconditionnel d’une famille. La manière avec laquelle celle-ci offre tout ce qu’elle a pour dire qu’elle est heureuse de nous avoir accueilli et laissé entrer dans son intimité.
 
Je  remercie le Pape Jean-Paul II d’avoir instauré avec autant de brio ce bain d’amour et d’espérance que sont Les Journées Mondiales de la Jeunesse. Une rencontre avec l’humanité de demain, un feu de joie qui ne peut  laisser aucun jeune indifférent.
 
Les jeunes ont reçu la semence. Il faut maintenant laisser  Dieu façonner la terre. Il a un plan pour chacun de nous et nous devons nous assurer que les voies de communication avec lui sont toujours libres et en bon état. Je crois que notre défi est d’être attentif dans cette mer d’information souvent inutile qui brouille le message Du Grand Messager…
 
Suzanne Maltais
Accompagnatrice du groupe de Saint-Lambert

N’hésitez pas à écrire vos réflexions et commentaires sur la JMJ de Sydney et/ou sur la couverture que nous en avons faite. Il n’est pas trop tard, au contraire. Et pour revivre les meilleurs moments de Sydney 2008, rendez-vous à la section JMJ de notre site ou regardez l’émission spéciale ‘Retour sur la JMJ’ avec Soeur Marie-Pierre Delorme et l’abbé Stefano Cascio, en rappel ce samedi à 20h, heure de l’Est.

Photo: WYD 2008/Getty Images.

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