Réflexion du père Thomas Rosica à l’occasion de la fête de Noël.
Portier de Dieu : un incontournable
Finalement! Sel + Lumière a livré cette semaine les premiers exemplaires du nouveau documentaire, Portier de Dieu, au public. L’arrivée très attendu vient après une période de prévente de deux mois, durant laquelle on a pu ajouter au DVD plusieurs scènes des grands événement entourant la canonisation du frère André.
Ce fut un travail intense et laborieux. Avec peu de ressources, l’équipe S+L a pu réaliser en bout de ligne un chef-d’œuvre.
Le 21 septembre, 2010, Sel + Lumière a annoncé le lancement d’un nouveau documentaire sur le frère André. Depuis cette date, plus de 1,400 copies ont été vendues – un lancement qui s’inscrit au sommet du palmarès de la fondation qui se dévoue à répandre la lumière du Christ à travers les médias.
Une chose est clair : ce documentaire sera notre meilleur vendeur. Lors de nos événements d’avant premières au Canada ainsi qu’à Rome, beaucoup de personnes ont eu les larmes aux yeux. Ce film touchera tout le monde droit au cœur.
On peut se procurer le documentaire à la boutique de Sel + Lumière au prix de 22.95$. Un achat indispensable!
Noël en avant-première avec Nathalie Choquette
Concert bénéfice pour la sauvegarde de l’église patrimoniale de la paroisse Saint-Léonard (1886) avec la participation de la soprano vedette internationale Nathalie Choquette et de la mezzo-soprano Claudine Ledoux.
Se joignant à eux, les 60 choristes des chœurs Opus Novum et de la paroisse de Saint-Léonard sous la direction de Dany Wiseman accompagnés à l’orgue par Denis Gagné.
« L’incarnation révèle que toute vie humaine a une dignité incomparable. »
Le Pape a prié pour la vie ce samedi soir, dans la basilique Saint-Pierre. Pour la première fois la célébration des premières Vêpres de l’Avent, un rendez-vous cher à Benoît XVI, qui marque le début de l’année liturgique, s’est accompagnée cette année d’une veillée de prière pour la défense de la vie naissante, à l’initiative du Conseil pontifical pour la famille.
Dans son homélie, le Pape a dénoncé les tendances culturelles qui s’efforcent d’anesthésier les consciences. La science l’a démontré : l’embryon n’est pas un amas de matériel biologique, mais un nouvel être humain vivant, dynamique, merveilleusement ordonné. L’Église réaffirme les déclarations du Concile Vatican II contre l’avortement et contre toute violation de la vie naissante. Benoît XVI s’est adressé directement aux leaders politiques et économiques et aux responsables des médias pour leur demander de promouvoir une culture qui respecte la vie humaine, pour que se mettent en place des réseaux de soutien à l’accueil et au développement de la vie. Chaque être humain – a.-t-il martelé – mérite toujours d’être accueilli avec respect et amour, de ne pas être considéré comme un objet que l’on possède et que l’on peut manipuler à sa guise. C’est dans cette ligne – a-t-il dit – que se situe la sollicitude de l’Église pour la vie naissante, la plus fragile, la plus menacée par l’égoïsme des adultes et par l’obscurcissement des consciences. Benoît XVI n’a pas manqué de déplorer par ailleurs le mal infligé aux enfants après leur naissance : l’abandon, la faim, la misère, la maladie, les abus, la violence, l’exploitation, les multiples violations de droits qui blessent douloureusement la conscience de tout homme de bonne volonté. L’Incarnation nous révèle que toute vie humaine a une dignité incomparable – a ajouté le Pape en invitant les chrétiens à porter un regard nouveau sur l’homme, un regard de confiance et d’espérance.
Le Pape, qui portait une chape violette, a récité une prière composée pour l’occasion : pour que Dieu accompagne les choix des assemblées législatives, pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent le caractère sacré de toute vie humaine, pour les scientifiques et les médecins afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre de l’injustice, pour que les administrateurs aident les jeunes familles à s’ouvrir sereinement à la naissance de nouveaux enfants.
(Source: Radio Vatican)
« Les Québécois reconnaissent le rôle de l’Église dans la célébration du saint frère André »
[NDLR : Nous publions le discours du Premier ministre du Québec, Jean Charest, suite à la messe d’action de grâces pour la canonisation de saint frère André au Stade olympique, le 30 octobre 2010, à Montréal]
Votre Éminence Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal,
Monseigneur Pedro Lopez Quintana, nonce apostolique au Canada,
L’Honorable Pierre Duchesne, lieutenant-gouverneur du Québec, et son épouse madame Ginette Lamoureux,
Monsieur le Premier Ministre du Canada, Stephen Harper,
Monsieur Gérald Tremblay, maire de Montréal, et madame Suzanne Tailleur,
Monsieur Raymond Bachand, député du comté d’Outremont et ministre responsable de Montréal …
Père Claude Grou, recteur de l’Oratoire Saint-Joseph,
Les représentants de la congrégation de Sainte-Croix,C’est avec beaucoup d’émotion que les Québécois ont accueilli cette merveilleuse décision nous venant du Vatican, de reconnaître et de canoniser le frère André. J’en profite pour féliciter le père Mario Lachapelle, qui a été le vice-postulateur de la cause du frère André et qui a fait ce travail pendant sept longues années. …
Ce qui nous a beaucoup impressionnés de cette expérience des dernières semaines, c’est à quel point le frère André est rassembleur. J’ai été étonné, disons-le franchement, de la réaction de certaines personnes qui voyaient cette forte mobilisation de la société québécoise pour la canonisation, parce que paraît-il qu’au Québec, on est devenu, oui, très laïcs, et la religion et l’Église nous intéressent moins, d’après certaines personnes. Je pense qu’il y a des gens qui avaient oublié, qui avaient perdu de vue le rôle qu’a joué l’Église au Québec depuis les 400 dernières années, et en particulier dans les 350 premières années de notre vie, de notre peuple.
L’Église a été au centre de la société québécoise et on ne peut pas effacer le rôle qu’elle a joué. Au contraire, ce que les Québécois nous ont dit, dans cette célébration de la vie du frère André, c’est que nous voulons reconnaître le rôle de l’Église catholique, que nous voulons aujourd’hui exprimer notre gratitude aux femmes et aux hommes qui, pendant des centaines d’années, ont été des leaders de la société québécoise, et qu’on ne doit jamais oublier leur extraordinaire contribution.
Monseigneur Turcotte, vous avez parlé d’un homme et d’une société qui aime bien ceux et celles qui se battent. Nous nous reconnaissons dans ces propos. Nous sommes, en Amérique du Nord, un peuple qui ne fait que 2 à 3 pourcent de la population. Pourtant, notre langue est vivante, elle est rayonnante. On est partout sur la planète, parce qu’on a toujours su reconnaître les hommes et femmes qui savaient se battre contre les plus grands obstacles. C’est l’histoire de notre peuple. Le frère André incarne cette histoire-là. Et en plus il incarne cette histoire dans une institution qui a joué un rôle clé dans ce que nous sommes aujourd’hui.
Alors, mesdames et messieurs, au nom de tous les Québécois, et à vous monsieur le recteur, qui êtes responsable de cette magnifique œuvre que nous lègue le frère André, je veux exprimer la gratitude du peuple québécois : pour l’œuvre du frère André, et surtout envers les hommes et les femmes d’Église, pour tout ce que vous avez fait pour le Québec. Merci.
Stade olympique: reportage d’ECDQ.tv
Le 30 octobre, ils étaient près de 50 000 réunis au Stade olympique pour célébrer la canonisation du frère André. Les diocésains de Québec étaient nombreux (26 autobus) pour cette grande fête. Reportage ecdq.tv
Cultiver le don et la passion
Le congrès des agentes et agents de pastorale laïques du Québec
par Sabrina Di Matteo
MONTRÉAL – Du 19 au 21 octobre, une grande part de la main d’œuvre de l’Église catholique qui est au Québec a convergé vers Trois-Rivières pour un congrès visant les agentes et agents de pastorale laïques.
Le thème de ce rassemblement provincial : Entre don et passion… un rendez-vous! Un rendez-vous longtemps attendu, puisque le seul autre congrès québécois s’était tenu 20 ans auparavant.
Environ 380 participants ont répondu à l’appel. C’est presque la moitié du nombre total au Québec, soit environ 850 agentes et agents œuvrant dans les milieux paroissiaux et diocésains, dans les 19 diocèses de la province. Le Canada compte approximativement 1 428 agentes et agents de pastorale. Il faut aussi souligner l’engagement du personnel laïque en pastorale sociale et en animation dans les milieux carcéral, hospitalier ou scolaire.
La soirée d’ouverture du congrès a permis aux participants de faire connaissance sur un mode symbolique. Des représentants de chacun des diocèses ont présenté leur Église locale sous forme de psaume, intégrant un peu de leur histoire et évoquant des motivations, des défis et des motifs d’action de grâces. [Read more…]
Sur le Web – Quelques trouvailles
par François Gloutnay, chroniqueur Web et rédacteur du blogue de l’ACPC
– Les archives de Radio-Canada mettent en ligne un film de sept minutes montrant la foule à l’Oratoire la veille des funérailles du frère André. Pour voir ces images, on suit ce lien.
– L’encyclopédie collaborative Wikipédia a modifié son texte sur le frère André. La canonisation du 17 octobre y est dorénavant inscrite.
– La boutique de L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal a mis en ligne les couvertures des différents livres et DVD qui s’intéressent à la vie et à l’oeuvre du frère André. Il y a le tout récent Album officiel de la canonisation de frère André et la biographie Le frère André, écrite par le journaliste Jean-Guy Dubuc en 1996. On vient aussi de rééditer la biographie rédigée par Françoise Deroy-Pineau. Lorsque ce livre fut publié pour la première fois, son titre était L’étrange destin d’Alfred Bessette dit frère André. En 2010, le livre s’intitule: Frère André : un saint parmi nous.
48 000 raisons de rendre grâce
Par Sabrina Di Matteo, rédactrice en chef de Haute Fidélité
MONTRÉAL – Le Stade olympique accueillait en ce samedi 30 octobre un grand événement religieux de son histoire. Plus de 48 000 personnes de tous âges et de toutes provenances ont envahi les estrades pour la messe d’action de grâces en l’honneur du frère André – « saint André Bessette » depuis sa canonisation le 17 octobre dernier, à Rome, par le pape Benoît XVI.
Le Stade n’avait pas accueilli un rassemblement catholique d’une telle envergure depuis 1984, lors de la visite du pape Jean-Paul II. Deux ans auparavant, en 1982, c’est aussi un hommage au frère André qui avait empli le Stade, pour une messe suite à sa béatification.
En ce 30 octobre, à deux jours de la fête de la Toussaint, cette célébration permet de rendre grâce pour l’entrée du premier homme né au Québec dans le calendrier des saints, d’où « saint frère André » – tel qu’il est désigné au Canada – est fixée au 6 janvier, anniversaire de son décès et de son retour auprès de Dieu.
Parmi la foule qui entrait au Stade, une cinquantaine de pèlerins de la paroisse La Nativité, à Cornwall, dont Henri-Paul Ferdais et Daniel Thauvette, qui avaient chacun leur histoire du frère André. Monsieur Ferdais souhaitait remercier le frère André pour son intercession dans la guérison de son père. « Mon père était venu voir le frère André, parce qu’il souffrait d’évanouissements jusqu’à 16 fois par jour. Le frère André lui avait dit qu’il souffrirait pendant la nuit et qu’il serait guéri le lendemain. » C’est bien ce qui est arrivé, affirme M. Ferdais.
Daniel Thauvette a pour sa part bénéficié du soutien du frère André dans sa prière, pendant les semaines de convalescence suivant son opération pour le cancer du pancréas, en 2008. « Chaque jour, je devais marcher un peu, m’avait recommandé mon médecin. Je me levais et j’allais jusqu’au bout du couloir. Par la fenêtre, je voyais l’Oratoire Saint-Joseph et je pensais au frère André dans ma prière, » a dit monsieur Thauvette.
La famille Benoît, Haïtiens immigrés à Montréal il y a 30 ans, sont venus rendre hommage au frère André. Ils se sentent spécialement liés à lui puisqu’ils fréquentent l’Oratoire régulièrement. « Le frère André est une fierté pour tous les Québécois, qu’ils soient nés ici ou ailleurs, » selon M. Benoît. Son fils de 29 ans a renchérit : « Je pense que le frère André est un modèle à suivre pour les jeunes. Si on se donne la peine d’en apprendre un peu à son sujet, ses valeurs de sagesse, de bonté et de partage vont nous inspirer. »
Même les tout-petits étaient au rendez-vous! Jordan, âgé d’un an, était avec sa mère Jolie-Ann, ainsi que son amie Maryline et ses trois enfants, dont Elliot, quatre ans. Maryline trouvait important d’amener ses trois enfants à la célébration : « On va à l’Oratoire en famille et à la messe le dimanche. Pourquoi pas au Stade? C’est une messe historique. »
Le Stade olympique a ainsi fait place à plus de 48 000 personnes qui avaient chacune, au fond du cœur, une raison de rendre grâce pour le « saint frère André », un homme de chez nous au cœur toujours vivant.
Pèlerine et réalisatrice à la canonisation du frère André
[NDLR: Nous publions uen réflexion de Danielle Jones, envoyée spéciale de S+L à Rome pour la canonisation du frère André. Danielle est monteure à S+L. Elle a été accueillie dans l’Église catholique au printemps.]
Il y a des moments dans la vie qui vous marquent à jamais, et pour plusieurs, la canonisation du frère André fait partie de ces moments-là. Pour ma part, et comme pour la plupart des pèlerins qui se sont rendus à Rome pour cet événement, c’est toute une semaine d’événements et de célébrations vécus d’un seul cœur dont nous nous souviendrons pour longtemps.
Je faisais partie de la délégation de pèlerins allant à Rome sous l’égide de l’Oratoire Saint-Joseph grâce au travail de Spiritours, une agence de voyage qui proposent des voyages de ressourcement. La devise de Spiritours est Ouvrez vos yeux, votre cœur et votre esprit sur de nouveaux horizons du monde et de votre monde intérieur. C’est exactement ce qu’a permis ce pèlerinage. Ce n’était pas simplement une grande fête à Rome, c’était l’occasion de se retrouver, pèlerins de partout en Amérique du Nord, pour représenter nos frères et sœurs et réfléchir sur les grâces que Dieu nous donne. J’ai pu vivre cette expérience tout en réalisant quelques entrevues et reportages pour S+L.
Ensemble, nous avons logé au même hôtel, nous avons mangé et nous avons prié. Nous avons appris à nous connaître. Nous avons visité Rome et ces monuments sacrés où nous avons pu entonner prière et chant. Avec des milliers de personnes réunis Place Saint-Pierre, nous avons rendu grâce à Dieu pour les nouveaux saints qu’Il nous donne, nous avons spécialement célébré la vie de Saint André Bessette, notre saint à nous !
L’événement le plus émouvant fut sans aucun doute lundi matin, la messe d’action de grâce pour la canonisation du frère André. Ce matin-là, la joie des célébrations de la veille a atteint son sommet à l’église Sant’Andrea della Valle. Je retiens un passage de l’homélie du cardinal Turcotte :
Il est devenu un saint parce qu’il a beaucoup aimé Dieu et s’est entièrement mis à son service. Il est aussi devenu un saint parce qu’il a beaucoup aimé les hommes et les femmes qu’il a rencontrés sur sa route, en particulier les souffrants. Il a beaucoup prié pour eux et s’est mis entièrement à leur service. Cette «charité intense» dont on vient de nous parler dans la première lettre de saint Pierre Apôtre, le frère André en était imprégné. Ce désir de mettre «au service des autres» tous les dons qu’il avait reçus, le frère André le possédait. Les dons qu’il avait reçus étaient nombreux.
Ce pèlerinage fut une occasion pour nous pèlerins de nous rapprocher du frère André : d’aimer les hommes et les femmes qui cheminent avec nous, prier avec eux et pour chacun d’eux, partager notre vie et nos talents avec des étrangers, et de nous aider mutuellement sur le sentier de la foi.