Homélie de Benoît XVI pour la messe chrismale

En présence de plusieurs évêques, prêtres, et laïcs, Benoît XVI a présidé  la messe chrismale à la basilique Saint-Pierre. Voici son homélie en son intégralité:

Chers frères et sœurs !
En cette messe nos pensées se tournent vers le moment où l’Évêque, par l’imposition des mains et la prière, nous a fait entrer dans le sacerdoce de Jésus Christ, de sorte que nous soyons « consacrés dans la vérité » (Jn 17, 19), comme Jésus, dans sa Prière sacerdotale, a demandé pour nous à son Père. Il est lui-même la Vérité. Il nous a consacrés, c’est-à-dire remis pour toujours à Dieu, afin que, à partir de Dieu et en vue de lui, nous puissions servir les hommes. Mais sommes-nous aussi consacrés dans la réalité de notre vie ? Sommes-nous des hommes qui agissent à partir de Dieu et en communion avec Jésus Christ ? Avec cette question le Seigneur se tient devant nous, et nous nous tenons devant lui. « Voulez-vous vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus et chercher à lui ressembler, en renonçant à vous-mêmes, en étant fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle que vous avez reçue au jour de votre Ordination sacerdotale ? » C’est ainsi qu’après cette homélie, j’interrogerai individuellement chacun de vous et aussi moi-même. Par là, deux choses s’expriment surtout : ce qui est demandé c’est un lien intérieur, ou mieux, une configuration au Christ, et en ceci nécessairement un dépassement de nous-mêmes, un renoncement à ce qui est seulement nôtre, à la si vantée autoréalisation. Il est demandé que nous, que moi, je ne revendique pas ma vie pour moi-même, mais que je la mette à la disposition d’un autre – du Christ. Que je ne demande pas : qu’est-ce que j’en retire pour moi ?, mais : qu’est-ce que je peux donner moi pour lui et ainsi pour les autres ? Ou encore plus concrètement : comment doit se réaliser cette configuration au Christ, lequel ne domine pas, mais sert ; il ne prend pas, mais il donne – comment doit-elle se réaliser dans la situation souvent dramatique de l’Église d’aujourd’hui ? Récemment, un groupe de prêtres dans un pays européen a publié un appel à la désobéissance, donnant en même temps aussi des exemples concrets sur le comment peut s’exprimer cette désobéissance, qui devrait ignorer même des décisions définitives du Magistère – par exemple sur la question de l’Ordination des femmes, à propos de laquelle le bienheureux Pape Jean-Paul II a déclaré de manière irrévocable que l’Église, à cet égard, n’a reçu aucune autorisation de la part du Seigneur. La désobéissance est-elle un chemin pour renouveler l’Église ? Nous voulons croire les auteurs de cet appel, quand ils affirment être mus par la sollicitude pour l’Église ; être convaincus qu’on doit affronter la lenteur des Institutions par des moyens drastiques pour ouvrir des chemins nouveaux – pour ramener l’Église à la hauteur d’aujourd’hui. Mais la désobéissance est-elle vraiment un chemin ? Peut-on percevoir en cela quelque chose de la configuration au Christ, qui est la condition nécessaire d’un vrai renouvellement, ou non pas plutôt seulement l’élan désespéré pour faire quelque chose, pour transformer l’Église selon nos désirs et nos idées ?

Mais ne simplifions pas trop le problème. Le Christ n’a-t-il pas corrigé les traditions humaines qui menaçaient d’étouffer la parole et la volonté de Dieu ? Oui, il l’a fait, pour réveiller de nouveau l’obéissance à la vraie volonté de Dieu, à sa parole toujours valable. La vraie obéissance lui tenait justement à cœur, contre l’arbitraire de l’homme. Et n’oublions pas : il était le Fils, avec l’autorité et la responsabilité singulières de révéler l’authentique volonté de Dieu, pour ouvrir ainsi la route de la parole de Dieu vers le monde des gentils. Et enfin : il a concrétisé son envoi par sa propre obéissance et son humilité jusqu’à la Croix, rendant ainsi sa mission crédible. Non pas la mienne, mais ta volonté : c’est la parole qui révèle le Fils, son humilité et en même temps sa divinité, et qui nous indique la route.

Laissons-nous interroger encore une fois : est-ce qu’avec de telles considérations n’est pas défendu, en fait, l’immobilisme, le durcissement de la tradition ? Non. Celui qui regarde l’histoire de l’époque post-conciliaire, peut reconnaître la dynamique du vrai renouvellement, qui a souvent pris des formes inattendues dans des mouvements pleins de vie et qui rend presque tangibles la vivacité inépuisable de la sainte Église, la présence et l’action efficace du Saint Esprit. Et si nous regardons les personnes, dont sont nés et naissent ces fleuves frais de vie, nous voyons aussi que pour une nouvelle fécondité il est nécessaire d’être remplis de la joie de la foi ; sont aussi nécessaires la radicalité de l’obéissance, la dynamique de l’espérance et la force de l’amour.

Chers amis, il reste clair que la configuration au Christ est la condition nécessaire et la base de tout renouvellement. Mais peut-être que la figure du Christ nous apparaît parfois trop élevée et trop grande, pour pouvoir oser en prendre les mesures. Le Seigneur le sait. C’est pourquoi, il a pourvu à des « traductions » dans des ordres de grandeur plus accessibles et plus proches de nous. Pour cette raison justement, Paul sans timidité a dit à ses communautés : imitez-moi, mais j’appartiens au Christ. Il était pour ses fidèles une « traduction » du style de vie du Christ, qu’ils pouvaient voir et à laquelle ils pouvaient adhérer. À partir de Paul, tout au long de l’histoire il y a eu continuellement de telles « traductions » du chemin de Jésus en figures historiques vivantes. Nous prêtres nous pouvons penser à une grande foule de saints prêtres, qui nous précèdent pour nous indiquer la route : à commencer par Polycarpe de Smyrne et Ignace d’Antioche, en passant par les grands pasteurs comme Ambroise, Augustin et Grégoire le Grand, jusqu’à Ignace de Loyola, Charles Borromée, Jean-Marie Vianney, jusqu’aux prêtres martyrs du vingtième siècle et enfin jusqu’au Pape Jean-Paul II qui dans l’action et dans la souffrance nous a été un exemple dans la configuration au Christ, comme « don et mystère ». Les saints nous indiquent comment fonctionne le renouvellement et comment nous pouvons nous mettre à son service. Et ils nous font aussi comprendre que Dieu ne regarde pas aux grands nombres et aux succès extérieurs, mais rapporte ses victoires dans l’humble signe du grain de moutarde.

Chers amis, je voudrais encore brièvement m’arrêter à deux mots-clés du renouvellement des promesses sacerdotales, qui devraient nous pousser à réfléchir en ce moment de la vie de l’Église et de notre vie personnelle. Il y a avant tout le souvenir du fait que nous sommes – comme s’exprime Paul – « intendants des mystères de Dieu » (1 Co 4, 1), et que nous incombe le ministère de l’enseignement (munus docendi), qui est une partie de cette intendance des mystères de Dieu, où il nous montre son visage et son cœur, pour se donner lui-même à nous. Dans la rencontre des Cardinaux à l’occasion du récent Consistoire, divers Pasteurs, sur la base de leur expérience, ont parlé d’un analphabétisme religieux qui se répand dans notre société si intelligente. Les éléments fondamentaux de la foi, que dans le passé chaque enfant connaissait, sont toujours moins connus. Mais pour pouvoir vivre et aimer notre foi, pour pouvoir aimer Dieu et donc devenir capables de l’écouter de façon juste, nous devons savoir ce que Dieu nous a dit ; notre raison et notre cœur doivent être touchés par sa parole. L’Année de la foi, le souvenir de l’ouverture du Concile Vatican II, il y a 50 ans, doivent être pour nous une occasion d’annoncer le message de la foi avec un zèle nouveau et avec une nouvelle joie. Naturellement, nous le trouvons de manière fondamentale et essentielle dans la Sainte Écriture, que nous ne lirons et méditerons jamais assez. Mais en cela nous faisons tous l’expérience d’avoir besoin d’aide pour la transmettre avec rectitude dans le présent, afin qu’elle touche vraiment notre cœur. Cette aide nous la trouvons en premier lieu dans la parole de l’Église enseignante : les textes du Concile Vatican II et le Catéchisme de l’Église catholique sont des instruments essentiels qui nous indiquent de manière authentique ce que l’Église croit à partir de la Parole de Dieu. Et naturellement en fait partie aussi tout le trésor des documents que le Pape Jean-Paul II nous a donné et qui est encore loin d’avoir été exploité jusqu’au bout.

Toute notre annonce doit se mesurer sur la parole de Jésus Christ : « Mon enseignement n’est pas le mien » (Jn 7, 16). Nous n’annonçons pas des théories et des opinions privées, mais la foi de l’Église dont nous sommes des serviteurs. Mais ceci naturellement ne doit pas signifier que je ne soutiens pas cette doctrine de tout mon être et que je ne suis pas fixé solidement en elle. Dans ce contexte me vient souvent à l’esprit la parole de saint Augustin : qu’est ce qui est aussi mien que moi-même ? qu’est-ce qui est aussi peu mien que moi-même ? Je ne m’appartiens pas à moi-même et je deviens moi-même justement par le fait que je vais au-delà de moi-même et par le dépassement de moi-même je réussis à m’insérer dans le Christ et dans son Corps qui est l’Église. Si nous ne nous annonçons pas nous-mêmes et si intérieurement nous sommes devenus tout un avec Celui qui nous a appelés comme ses messagers si bien que nous sommes modelés par la foi et que nous la vivons, alors notre prédication sera crédible. Je ne fais pas de la réclame pour moi-même, mais je me donne moi-même. Le Curé d’Ars n’était pas un savant, un intellectuel, nous le savons. Mais par son annonce il a touché les cœurs des gens, parce que lui-même avait été touché au cœur.

Le dernier mot-clé que je voudrais encore évoquer s’appelle le zèle pour les âmes (animarum zelus). C’est une expression démodée qui aujourd’hui n’est presque plus utilisée. Dans certains milieux, le mot âme est même considéré comme un mot prohibé, parce que – dit-on – il exprimerait un dualisme entre corps et âme, divisant l’homme à tort. L’homme est certainement une unité, destiné avec son corps et son âme à l’éternité. Mais ceci ne peut signifier que nous n’avons plus une âme, un principe constitutif qui garantit l’unité de l’homme dans sa vie et au-delà de sa mort terrestre. Et naturellement comme prêtres nous nous préoccupons de l’homme tout entier, justement aussi de ses nécessités physiques – des affamés, des malades, des sans-toit. Toutefois, nous ne nous préoccupons pas seulement du corps, mais aussi des besoins de l’âme de l’homme : des personnes qui souffrent en raison de la violation du droit ou d’un amour détruit ; des personnes qui se trouvent dans l’obscurité à propos de la vérité ; qui souffrent de l’absence de vérité et d’amour. Nous nous préoccupons du salut des hommes dans leur corps et dans leur âme. Et en tant que prêtres de Jésus Christ, nous le faisons avec zèle. Les personnes ne doivent jamais avoir la sensation que nous accomplissons consciencieusement notre horaire de travail, mais qu’avant et après nous nous appartenons seulement à nous-mêmes. Un prêtre ne s’appartient jamais à lui-même. Les personnes doivent percevoir notre zèle, par lequel nous donnons un témoignage crédible pour l’Évangile de Jésus Christ. Prions le Seigneur de nous remplir de la joie de son message, afin qu’avec un zèle joyeux nous puissions servir sa vérité et son amour. Amen.

 

Photo courtoisie de CNS

Benoît XVI célèbre l’eucharistie à La Havane


Benoît XVI a célébré la messe aujourd’hui à La Havane devant plusieurs milliers de personnes. Voici son homélie en son intégralité:

Chers frères et sœurs :

« Béni sois-tu, Seigneur, Dieu…, béni soit ton nom de gloire et de sainteté » (Dn 3, 52). Cet hymne de bénédiction du livre de Daniel résonne aujourd’hui dans notre liturgie, nous invitant à plusieurs reprises à bénir et à louer Dieu. Nous faisons partie de la multitude de ce chœur qui célèbre sans cesse le Seigneur. Nous nous unissons à ce concert d’action de grâces et nous offrons notre voix joyeuse et confiante, qui cherche à cimenter dans l’amour et la vérité le chemin de la foi.

« Béni sois-tu Dieu » qui nous réunit sur cette place emblématique pour que nous plongions davantage dans sa vie. Je suis très heureux de me trouver aujourd’hui parmi vous et de présider cette sainte messe au cœur de cette année jubilaire dédiée à la Vierge de la Charité de Cobre (Virgen de la Caridad del Cobre).

Je salue cordialement le Cardinal Jaime Ortega y Alamino, Archevêque de La Havane, et je le remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au nom de vous tous. Je salue aussi les Cardinaux, mes frères Évêques de Cuba et d’autres pays qui ont désiré participer à cette célébration solennelle. Je salue également les prêtres, les séminaristes, les religieux et tous les fidèles ici réunis, de même que les autorités qui nous accompagnent. [Read more…]

Benoît XVI remercie les mexicains


Ce matin, Benoît XVI a quitté le Mexique pour commencer la deuxième partie de son voyage apostolique à Cuba. Voici le discours du pape lors de la cérémonie de congé:

Monsieur le Président,
Autorités présentes,
Messieurs les Cardinaux,
Chers frères dans l’Épiscopat,
Chers amis mexicains,

Ma visite au Mexique, brève mais intense, arrive maintenant à sa fin. Pourtant ce n’est pas la fin de mon affection et de ma proximité pour votre pays que je porte en moi. Je m’en vais comblé d’expériences inoubliables comme sont également inoubliables toutes les attentions et les démonstrations d’affection reçues. Je remercie pour les aimables paroles que Monsieur le Président m’a adressées ainsi que pour tout ce que les Autorités ont fait pour ce voyage émouvant. Je remercie de tout cœur ceux qui ont facilité ou qui ont collaboré pour que les évènements de ces journées se déroulent heureusement, tant dans leurs aspects les plus visibles que dans les détails les plus petits. Je demande au Seigneur que tous ces efforts n’aient pas été vains, et qu’avec son aide, ils produisent des fruits abondants et durables dans la vie de foi, d’espérance et de charité de León et de Guanajuato, du Mexique et des pays frères de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Devant la foi dans le Christ Jésus que j’ai senti vibrer dans vos cœurs, et la dévotion affectueuse à sa Mère, invoquée ici sous des titres si beaux comme celui de Guadalupe ou de Luz, que j’ai vues resplendir sur vos visages, je désire réitérer avec énergie et clarté un appel au peuple mexicain à être fidèle à lui-même et à ne pas se laisser entraîner par les forces du mal, à être valeureux et à travailler pour que la sève de ses racines chrétiennes fasse fleurir son présent et son avenir.

J’ai été témoin aussi de signes de préoccupation pour différents aspects de la vie de ce pays bien-aimé, les uns plus récents, et d’autres qui viennent de plus loin et qui continuent de causer de nombreuses déchirures. Je les emporte également avec moi, partageant aussi bien les joies que les douleurs de mes frères mexicains pour les déposer dans la prière, au pied de la croix dans le cœur du Christ d’où coulent l’eau et le sang rédempteurs.

Dans ces circonstances, j’encourage ardemment les catholiques mexicains et tous les hommes et femmes de bonne volonté à ne pas céder à la mentalité utilitariste, qui aboutit toujours à sacrifier les plus faibles et ceux qui sont sans défense. Je les invite à un effort solidaire qui permette à la société de se rénover depuis ses fondations pour réaliser une vie digne, juste et en paix pour tous. Pour les catholiques, cette contribution au bien commun est également une exigence de la dimension essentielle de l’Évangile qu’est la promotion humaine et une très haute expression de la charité. Pour cela, l’Église exhorte tous ses fidèles à être aussi de bons citoyens conscients de leur responsabilité de se préoccuper du bien des autres, de tous, tant dans la sphère personnelle que dans les différents secteurs de la société.

Chers amis mexicains, je vous dis adieu dans le sens le plus beau de cette belle expression traditionnelle hispanique: Restez avec Dieu! Oui, adieu ; toujours dans l’amour du Christ, en qui nous nous rencontrons et nous nous rencontrerons tous. Que le Seigneur vous bénisse et que Marie la Très Sainte vous protège ! Merci beaucoup.

Homélie de Benoît XVI au sanctuaire du Christ-Roi

Benoît XVI a célébré aujourd’hui la messe au sanctuaire du Christ-Roi à León. Voici
son homélie en son intégralité.

Chers frères et sœurs,

Je me réjouis d’être parmi vous, et je remercie vivement Mgr José Guadalupe Martín Rábago, Archevêque de León, pour ses aimables paroles de bienvenue. Je salue l’épiscopat mexicain, de même que Messieurs les Cardinaux et les autres Évêques ici présents, particulièrement ceux qui sont venus de l’Amérique Latine et des Caraïbes. Mon salut chaleureux va également aux autorités qui nous accompagnent, de même qu’à tous ceux qui se sont réunis pour participer à cette Sainte Messe présidée par le Successeur de Pierre.
« Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu » (Ps 50, 12), avons-nous invoqué dans le psaume responsorial. Cette exclamation montre la profondeur avec laquelle nous devons nous préparer à célébrer la semaine prochaine le grand mystère de la passion, mort et résurrection du Seigneur. Elle nous aide pareillement à regarder au plus profond du cœur humain, spécialement dans les moments à la fois de douleur et d’espérance, comme ceux que traverse actuellement le peuple mexicain et bien d’autres de l’Amérique Latine. [Read more…]

Message de Benoît XVI aux enfants


Voici les paroles que Benoît XVI a addressé aux enfants à Guanajuato:

Chers enfants,
Je suis content de pouvoir vous rencontrer et de voir vos visages joyeux remplir cette belle place. Vous occupez une place très importante dans le cœur du Pape. En ce moment, je voudrais que le sachent tous les enfants du Mexique, particulièrement ceux qui supportent le poids de la souffrance, de l’abandon, de la violence ou de la faim qui, durant ces mois, à cause de la sècheresse, s’est fait ressentir fortement dans certaines régions. Merci pour cette rencontre de foi, pour la présence festive et pour le recueillement que vous avez exprimé par des chants. Aujourd’hui, nous sommes pleins d’allégresse et c’est cela qui est important. Dieu veut que nous soyons toujours heureux. Il nous connaît et nous aime. Si nous laissons l’amour du Christ changer notre cœur, alors nous pourrons changer le monde. C’est là le secret de la vraie joie.
Ce lieu où nous nous rencontrons porte un nom qui exprime l’aspiration présente dans le cœur de tous les peuples : la paix, un don qui vient d’en-haut : « La paix soit avec vous ! » (Jn 20, 21). Ce sont les paroles du Seigneur ressuscité. Nous les écoutons durant chaque messe et elles résonnent de nouveau ici aujourd’hui avec l’espérance que chacun se transforme en semeur et en messager de cette paix pour laquelle le Christ a donné sa vie. [Read more…]

Arrivée du Pape au Mexique, pèlerin de la foi, de l’espérance et de la charité.

Le Pape est bien arrivé à Guanajuato, ville centrale du Mexique et a été accueilli très chaleureusement. Il vient comme pèlerin de la foi, de l’espérance et de la charité pour cette visite dans le deuxième pays catholique du monde.

Voici son discours d’arrivée dans son intégralité:

Monsieur le Président de la République,
Messieurs les Cardinaux,
Chers frères dans l’Épiscopat et le Sacerdoce,
Autorités présentes,
Cher peuple de Guanajuato et du Mexique tout entier,

Je suis très heureux d’être ici et je rends grâce à Dieu pour m’avoir permis de réaliser le désir, présent dans mon cœur depuis longtemps, de pouvoir confirmer dans la foi le peuple de Dieu de cette grande nation sur sa propre terre. La ferveur du peuple mexicain pour le Successeur de Pierre, qui le tient toujours présent dans sa prière, est proverbiale. Je le dis dans ce lieu considéré comme le centre géographique de votre territoire, lieu où depuis son premier voyage, mon vénéré prédécesseur, le bienheureux Jean-Paul II, désirait déjà venir. Ne pouvant le faire, il a laissé à cette occasion un message d’encouragement et de bénédiction lorsqu’il survola son espace aérien. Je suis heureux de me faire l’écho de ses paroles sur la terre ferme et en étant parmi vous : Je rends grâce – a-t-il écrit dans son message – pour l’affection envers le Pape et pour la fidélité au Seigneur des fidèles de Bajió et de Guanajuato. Que Dieu les accompagne toujours (cf. Télégramme, 30 janvier 1979). [Read more…]

Voyage apostolique du Pape au Mexique et Cuba

Les Eglises du Mexique et de Cuba se préparent à recevoir le pape pour une visite apostolique.
Sel et Lumière diffusera plusieurs événements :
Vendredi 23 mars
Cérémonie de bienvenue à Léon au Mexique
En direct: 18h30 HE
En français : 19h30 HE

Samedi 24 Mars
Rencontre avec le gouvernement
En direct : 20h HE
Rencontre avec les enfants:
En direct: 20h45 HE
Dimanche 25 mars
Messe et Angelus au Parc du Bicentenaire à Léon
En direct: 11h50 HE
en Français: 15h30 HE
Célébrations des vêpres dans la cathédrale de Léon :
En direct: 20h00 HE

Lundi 26 mars Fête de l’Annonciation
Messe à Santiago de Cuba
En direct : 18h30 HE
Français : 20h30 HE

Mardi 27 mars
Visite au sanctuaire de la «Virgen de la Caridad del Cobre»
en direct: 18h30 HE
Français: 19h35 HE

Mercredi 28 mars
Messe sur la place de la révolution à la Havane
En direct: 9h50 HE
Français: 13h HE

Nouvel archevêque à Montréal


Les catholiques de Montréal ont un nouveau pasteur. Aujourd’hui, Benoît XVI a accepté la démission en raison de la limite d’âge du cardinal Jean-Claude Turcotte. Le Saint-Père a également nommé Mgr Christian Lépine archevêque de Montréal. Avant sa nomination par Benoît XVI, Mgr Lépine était évêque auxiliaire de ce diocèse.
Mgr Lépine est né à Montréal le 18 septembre 1951. Il a fait des études en théologie à l’université de Montréal et en philosophie à Rome. Le 7 septembre 1983 il a été ordonné prêtre. Il a d’abord travaillé dans quelques paroisses avant de se rendre à Rome pour travailler au service du Vatican de 1998 à 2000. Après son retour au Canada, il a été directeur du Grand séminaire de Montréal, puis a été nommé curé de deux paroisses en 2006. Depuis son ordination épiscopale le 10 septembre 2011, il est évêque auxiliaire de Montréal. En tant qu’archevêque de Montréal, Mgr Lépine aura la charge d’un diocèse qui compte environ un million et demi de catholiques et 214 paroisses.

Le cardinal Jean-Claude Turcotte quitte ses fonctions après 22 ans de service comme pasteur du diocèse de Montréal. Il a été évêque pendant 30 ans, étant président de la Conférence des évêques catholiques du Canada de 1997 à 1999. À titre de cardinal, il a été membre du conseil pontifical des communications sociales, de la congrégation pour la cause des saints, et de la congrégation pour l’évangélisation des peuples.

Neuvaine et fête de saint Joseph

Télévision Sel + Lumière couvrira toutes les célébrations entourant la neuvaine et la fête de saint Joseph. Du 10 au 18 mars, la messe de la neuvaine sera retransmise en direct de la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph à 19h30. Les célébrations du mardi 13 et du jeudi 15 mars seront bilingues et présidées par le père Grou, c.s.c., recteur du sanctuaire. Les autres célébrations seront en français.

Vous trouverez toutes les informations et les thèmes des prédications de Sœur Doris Lamontagne, p.f.m., sur le site web de l’Oratoire Saint-Joseph:
http://www.saint-joseph.org/neuvaine.php

La messe du jour à 8h30 sera toujours retransmise en direct.

Le lundi 19 mars, la messe en la fête de saint Joseph sera diffusée à 8h00 et non pas 8h30. Télévision Sel + Lumière sera présente tout au long de la journée pour vous proposer du contenu additionnel. Sur notre portail Youtube, les homélies de Mgr Gilles Lussier (Joliette), Mgr André Rivest (Chicoutimi) et du Cardinal Jean-Claude Turcotte (Montréal) seront mises en ligne dans leur intégralité.

Nous lançons un appel aux dons pour le parrainage des neuf messes de la neuvaine. Les modalités sont identiques à celles de la messe du jour. Vous pouvez les voir ici:
http://seletlumieretv.org/messe

Merci pour votre soutien!
Saint Joseph et saint frère André, priez pour nous.

 

 

Appel aux dons pour que la messe télévisée puisse continuer

Chers téléspectateurs et téléspectatrices de Sel et Lumière,

La messe du jour de la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph continue à toucher de plus en plus de monde. En plus des milliers de personnes qui s’unissent aux pèlerins en direct à 8h30, depuis leur téléviseur ou sur notre site web, plus de 300 personnes en moyenne la suivent en différé sur notre portail Youtube.

C’est notre programme francophone le plus suivi sur Sel et Lumière.

Nous tenons à vous remercier pour votre soutien et votre prière. Nous avons besoin de votre aide. Depuis le lancement de cette messe télévisée après la canonisation du frère André, nous proposons un parrainage pour pouvoir financer le coût de cette diffusion quotidienne, à hauteur de 250 dollars. A titre de comparaison, la messe quotidienne anglophone, produite par le « National Catholic Broadcast Council » demande 2700 dollars pour sponsoriser une messe, et toutes leurs messes ont un sponsor.

Sel et Lumière a dès le départ pris l’initiative de vous offrir la messe en direct, mais cela implique des coûts supplémentaires. Pour le moment, nous avons une messe sur dix qui est parrainée. Nous avons besoin que toutes les messes soient parrainées pour continuer à diffuser six messes par semaine. Il ne serait pas envisageable de diffuser uniquement les messes qui sont financées, cela donnerait une programmation irrégulière.

Pour information, le coût de 250 dollars correspond à deux heures de travail du réalisateur qui opère les quatre caméras motorisées, réalise le direct, transmet le signal à Toronto, met en ligne la vidéo sur Youtube ainsi que sur notre site web et les réseaux sociaux. A Toronto, il faut aussi prendre en compte le travail du technicien de diffusion, qui doit gérer la transmission du signal en direct jusqu’à vous. A tout cela s’ajoutent les frais de transmission de signal rapide entre Montréal et Toronto.

Si chaque personne qui suit la messe en direct ou en différé sur Youtube faisait un don par an, tous les messes pourraient être ainsi parrainées.

Merci pour votre soutien!

Que saint Joseph et le saint frère André veillent sur vous et vos familles. (envoi par le père Mario Lachapelle, c.s.c., à la fin de chaque messe du mercredi matin)

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