Homélie de la messe d’ouverture de l’Année de la foi


11 octobre 2012

En cette messe d’ouverture de l’Année de la foi, le pape Benoit XVI a prononcé une homélie dans laquelle il a évoqué le Concile Vatican II. La voici dans son intégralité:

Vénérés frères
Chers frères et soeurs,

À 50 ans de l’ouverture du Concile Oecuménique Vatican II, c’est avec une joie profonde que nous inaugurons aujourd’hui l’Année de la foi. Je suis heureux de saluer toutes les personnes présentes, en particulier Sa Sainteté Bartholomée I, Patriarche de Constantinople, ainsi que Sa Grâce Rowan Williams, Archevêque de Canterbury. J’ai une pensée spéciale pour les Patriarches et les Archevêques majeurs des Églises orientales catholiques et pour les Présidents des Conférences épiscopales. Pour faire mémoire du Concile, que certains d’entre nous ici présents et que je salue affectueusement ont eu la grâce de vivre personnellement, cette célébration est encore enrichie par quelques signes spécifiques : la procession initiale qui rappelle la procession inoubliable des Pères conciliaires lorsqu’’ils firent leur entrée solennelle dans cette Basilique ; l’intronisation de l’Evangéliaire, copie de celui-là même qui a été utilisé durant le Concile ; les sept Messages finaux du Concile ainsi que le Catéchisme de l’Église catholique que je remettrai à la fin de la Messe, avant la Bénédiction. Non seulement ces signes nous rappellent le devoir de commémoration qui est le nôtre, mais ils nous offrent aussi l’opportunité de dépasser cette perspective pour aller au-delà. Ils nous invitent à entrer plus avant dans le mouvement spirituel qui a caractérisé Vatican II, pour se l’’approprier et lui donner tout son sens. Ce sens fut et demeure la foi en Christ, la foi apostolique, animée par l’’élan intérieur qui pousse à annoncer le Christ à chaque homme et à tous les hommes pendant le pèlerinage de l’Église sur les chemins de l’histoire.

La cohérence entre l’Année de la foi que nous ouvrons aujourd’hui et le chemin que l’Église a parcouru depuis les 50 dernières années est évidente : à commencer par le Concile, puis à travers le Magistère du Serviteur de Dieu Paul VI qui, déjà en 1967, avait proclamé une « Année de la foi », jusqu’’au Grand Jubilé de l’’an 2000 par lequel le Bienheureux Jean-Paul II a proposé à nouveau à toute l’’humanité Jésus-Christ comme unique Sauveur, hier, aujourd’’hui et pour toujours. Entre ces deux pontifes, Paul VI et Jean-Paul II, existe une convergence totale et profonde précisément au sujet du Christ, centre du cosmos et de l’histoire, ainsi qu’au regard du zèle apostolique qui les a portés à l’annoncer au monde. Jésus est le centre de la foi chrétienne. Le chrétien croit en Dieu par Jésus qui nous en a révélé le visage. Il est l’’accomplissement des Écritures et leur interprète définitif. Jésus-Christ n’est pas seulement objet de la foi mais, comme le dit la Lettre aux Hébreux, il est « celui qui donne origine à la foi et la porte à sa plénitude » (He 12,2).

L’’Évangile de ce jour nous dit que Jésus, consacré par le Père dans l’Esprit-Saint, est le sujet véritable et pérenne de l’évangélisation. « L’Esprit du Seigneur est sur moi pour cela il m’’a consacré par l’’onction et m’’a envoyé annoncer aux pauvres une bonne nouvelle » (Lc 4,18). Cette mission du Christ, ce mouvement, se poursuit dans l’’espace et dans le temps, il traverse les siècles et les continents. C’’est un mouvement qui part du Père et, avec la force de l’’Esprit, porte la bonne nouvelle aux pauvres de tous les temps, au sens matériel et spirituel. L’’Église est l ’instrument premier et nécessaire de cette œœuvre du Christ parce qu’elle est unie à Lui comme le corps l’est à la tête. « Comme le Père m’’a envoyé, moi-aussi je vous envoie » (Jn 20, 21). C’’est ce qu’’a dit le Ressuscité aux disciples et, soufflant sur eux, il ajouta : « Recevez l’’Esprit Saint » (v. 22). C’est Dieu le sujet principal de l’évangélisation du monde, à travers Jésus-Christ ; mais le Christ lui-même a voulu transmettre à l’’Église sa propre mission, il l’a fait et continue de le faire jusqu’’à la fin des temps en répandant l’’Esprit-Saint sur les disciples, ce même Esprit qui se posa sur Lui et demeura en Lui durant toute sa vie terrestre, Lui donnant la force de « proclamer aux prisonniers la libération et aux aveugles la vue », de « remettre en liberté les opprimés » et de « proclamer une année de grâce du Seigneur » (Lc 4, 18-19).

Le Concile Vatican II n’a pas voulu consacrer un document spécifique au thème de la foi. Pourtant, il a été entièrement animé par la conscience et le désir de devoir, pour ainsi dire, s’’immerger à nouveau dans le mystère chrétien, afin d’’être en mesure de le proposer à nouveau efficacement à l’’homme contemporain. A cet égard, le Serviteur de Dieu Paul VI déclarait deux ans après la clôture de l’Assise conciliaire : « Si le Concile ne traite pas expressément de la foi, il en parle à chaque page, il en reconnait le caractère vital et surnaturel, il la répute entière et forte et établit sur elle toutes ses affirmations doctrinales. Il suffirait de rappeler quelques affirmations conciliaires […] pour se rendre compte de l’’importance essentielle que le Concile, en cohérence avec la tradition doctrinale de l’’Église, attribue à la foi, à la vraie foi, celle qui a pour source le Christ et pour canal le magistère de l’Eglise (Catéchèse de l’’Audience générale du 8 mars 1967). Ainsi s’exprimait Paul VI.

Mais nous devons maintenant remonter à celui qui a convoqué le Concile Vatican II et qui l’’ouvrit : le Bienheureux Jean XXIII. Dans son discours inaugural, celui-ci présenta le but principal du Concile en ces termes : « Voici ce qui intéresse le Concile Œœcuménique : que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit défendu et enseigné de façon plus efficace. (…) Le but principal de ce Concile n’’est donc pas la discussion de tel ou tel thème de doctrine … pour cela il n’’est pas besoin d’’un Concile … Il est nécessaire que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être fidèlement respectée, soit approfondie et présentée de façon à répondre aux exigences de notre temps » (AAS 54 [1962], 790.791-792)

À la lumière de ces paroles, on comprend ce que j’ai moi-même eu l’occasion d’expérimenter : durant le Concile il y avait une tension émouvante face au devoir commun de faire resplendir la vérité et la beauté de la foi dans l’aujourd’’hui de notre temps, sans pour autant sacrifier aux exigences du moment présent ni la confiner au passé : dans la foi résonne l’éternel présent de Dieu, qui transcende le temps et qui pourtant ne peut être accueillie par nous que dans notre aujourd’hui qui est unique. C’’est pourquoi je considère que la chose la plus importante, surtout pour un anniversaire aussi significatif que celui-ci, est de raviver dans toute l’’Église cette tension positive, ce désir d’’annoncer à nouveau le Christ à l’’homme contemporain. Mais afin que cet élan intérieur pour la nouvelle évangélisation ne reste pas seulement virtuel ou ne soit entaché de confusion, il faut qu’il s’appuie sur un fondement concret et précis, et ce fondement est constitué par les documents du Concile Vatican II dans lesquels il a trouvé son expression. Pour cette raison, j’ai insisté à plusieurs reprises sur la nécessité de revenir, pour ainsi dire, à la  » lettre  » du Concile – c’’est-à-dire à ses textes –pour en découvrir aussi l’’esprit authentique, et j’ai répété que le véritable héritage du Concile réside en eux. La référence aux documents protège des excès ou d’une nostalgie anachronique et ou de courses en avant et permets d’’en saisir la nouveauté dans la continuité. Le Concile n’’a rien produit de nouveau en matière de foi et n’’a pas voulu en ôter ce qui est antique. Il s’est plutôt préoccupé de faire en sorte que la même foi continue à être vécue dans l’’aujourd’’hui, continue à être une foi vivante dans un monde en mutation.

Si nous acceptons la direction authentique que le Bienheureux Jean XXIII a voulu imprimer à Vatican II, nous pourrons la rendre actuelle durant toute cette Année de la foi, dans l’’unique voie de l’’Église qui veut continuellement approfondir le dépôt de la foi que le Christ lui a confié. Les Pères conciliaires entendaient présenter la foi de façon efficace. Et s’ils se sont ouverts dans la confiance au dialogue avec le monde moderne c’est justement parce qu’’ils étaient sûrs de leur foi, de la solidité du roc sur lequel ils s’’appuyaient. En revanche, dans les années qui ont suivi, beaucoup ont accueilli sans discernement la mentalité dominante, mettant en discussion les fondements même du depositum fidei qu’’ils ne ressentaient malheureusement plus comme leurs dans toute leur vérité.

Si aujourd’hui l’Église propose une nouvelle Année de la foi ainsi que la nouvelle évangélisation, ce n’est pas pour célébrer un anniversaire, mais parce que c’’est une nécessité, plus encore qu’’il y a 50 ans ! Et la réponse à donner à cette nécessité est celle voulue par les Papes et par les Pères du Concile, contenue dans ses documents. L’’initiative même de créer un Conseil Pontifical destiné à promouvoir la nouvelle évangélisation, que je remercie pour les efforts déployés pour l’’Année de la foi, entre dans cette perspective. Les dernières décennies ont connu une « désertification » spirituelle. Ce que pouvait signifier une vie, un monde sans Dieu, au temps du Concile, on pouvait déjà le percevoir à travers certaines pages tragiques de l’’histoire, mais aujourd’hui nous le voyons malheureusement tous les jours autour de nous. C’’est le vide qui s’’est propagé. Mais c’’est justement à partir de l’’expérience de ce désert, de ce vide, que nous pouvons découvrir de nouveau la joie de croire, son importance vitale pour nous, les hommes et les femmes. Dans le désert on redécouvre la valeur de ce qui est essentiel pour vivre ; ainsi dans le monde contemporain les signes de la soif de Dieu, du sens ultime de la vie, sont innombrables bien que souvent exprimés de façon implicite ou négative. Et dans le désert il faut surtout des personnes de foi qui, par l’’exemple de leur vie, montrent le chemin vers la Terre promise et ainsi tiennent en éveil l’’espérance. La foi vécue ouvre le cœœur à la Grâce de Dieu qui libère du pessimisme. Aujourd’’hui plus que jamais évangéliser signifie rendre témoignage d’’une vie nouvelle, transformée par Dieu, et ainsi indiquer le chemin. La première Lecture nous a parlé de la Sagesse du voyageur (cf. Sir 34,9-13) : le voyage est une métaphore de la vie et le voyageur sage est celui qui a appris l’’art de vivre et est capable de le partager avec ses frères – comme c’’est le cas pour les pèlerins sur le Chemin de Saint-Jacques ou sur les autres voies qui ont connu récemment, non par hasard, un regain de fréquentation. Comment se fait-il que tant de personnes ressentent le besoin de parcourir ces chemins ? Ne serait-ce pas parce qu’ils trouvent là, ou au moins y perçoivent quelque chose du sens de notre être au monde ? Voici alors la façon dont nous pouvons penser cette Année de la foi : un pèlerinage dans les déserts du monde contemporain, au cours duquel il nous faut emporter seulement ce qui est essentiel : ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent et n’ayez pas deux tuniques –comme dit le Seigneur à ses Apôtres en les envoyant en mission (cf. Lc 9,3) – mais l’’Évangile et la foi de l’’Église dont les documents du Concile Œœcuménique Vatican II sont l’’expression lumineuse, comme l’’est également le Catéchisme de l’’Église catholique, publié il y a 20 ans maintenant.

Vénérés et chers Frères, le 11 octobre 1962 on célébrait la fête de la Vierge Marie, Mère de Dieu. C’est à elle que nous confions l’Année de la foi, comme je l’’ai fait il y a une semaine lorsque je suis allé en pèlerinage à Lorette. Que la Vierge Marie brille toujours comme l’’étoile sur le chemin de la nouvelle évangélisation. Qu’’elle nous aide à mettre en pratique l’’exhortation de l’Apôtre Paul : « Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse.… Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père » (Col 3,16-17). Amen.

Equipe de Sel et Lumière au Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation

Dimanche 7 octobre, débute le synode des évêques sur la nouvelle évangélisation à Rome pour 3 semaines jusqu’au 28 octobre.

Pour couvrir cet événement, Sel et Lumière est sur place avec notre directeur le Père Thomas Rosica,  attaché de presse au synode pour la langue anglaise, notre nouveau collègue Charles Lebourgeois et Sebastien Gomes, notre collègue anglophone.

Pour son premier jour parmi nous, le père Rosica s’entretient avec Charles Le Bourgeois à notre capsule quotidienne Perspectives.

Tous les jours, à 19h35,   l’émission « Au coeur du Synode » nous donnera des échos du synode.

Voici le calendrier des grandes célébrations

Messe d’ouverture présidée par le pape Benoit XVI, Basilique St Pierre de Rome
dimanche 7 octobre,
en français 16h, en anglais,  10h et 20h30

Ouverture de l’année de la foi
jeudi 11 octobre
Messe du 50e anniversaire de l’ouverture solennelle du Concile Vatican II,
9h et 14h en anglais
17h en français

Canonisation de la bienheureuse Kateri Tekakwitha et de six bienheureux et bienheureuses
Messe de la canonisation place St Pierre de Rome
dimanche 21 octobre
en direct 3h30
rediffusion 10h et 2h en anglais
en français 16h

Lundi 22 octobre
Messe d’action de graces pour Ste Kateri Tekakwitha à Rome

Dimanche 28 octobre
Messe de conclusion du Synode

en direct 3h30
rediffusion 10h et 2h en anglais
en français 16h

 

 

Célébrations entourant la canonisation de Kateri Tekakwitha

Les préparatifs entourant la canonisation de Kateri Tekakwitha battent bon train dans le diocèse de St Jean Longueuil. Mgr Louis Dicaire évêque auxiliaire à St Jean Longueuil est responsable de ces préparatifs. Une vigile de prière le 20 octobre aura lieu à Rome la veille de la canonisation à 20h à la basilique St Jean Latran et une messe sera célébrée le lundi 22 octobre à 10h à cette meme basilique Plus de 1500 pèlerins sont attendus à Rome. Au pays, au sanctuaire de Kahnawake une vigile de prière aura lieu le 20 octobre à 19h La messe sera retransmise au sanctuaire de Kahnawake lors de la canonisation.

Le 4 novembre ce sanctuaire étant trop petit, ce sera à l’Oratoire St Joseph que sera célébrée une grande messe à 14h30 Du fait du grand nombre de pèlerins attendus, il faut obtenir un ticket en s’adressant au diocèse de St Jean Longueuil. Tel: 450-679-1100 www.dsjl.org La CECC donne aussi tous les renseignements pour les autres lieux de célébration www.cecc.ca

Fête de St Jean de Brébeuf, d’Isaac Jogues et de leurs compagnons martyrs

En la fête de St Jean de Brébeuf, d’Isaac Jogues et de leurs compagnons martyrs, nous publions l’homélie prononcée par Mgr Gérald Lacroix ce matin a la messe de la plénière de la CECC

Très chers frères et soeurs, « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit ». « Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. » Avec un peu d’expérience en jardinage ou en agriculture, nous constatons que Jésus dit vrai lorsqu’il parle de la semence, du grain qui doit être mis en terre, « mourir », pour donner du fruit. C’est un processus naturel. Mais ça prend de la foi, une bonne dose de foi pour le suivre et pren-dre le chemin du don de notre vie afin qu’à la suite de Jésus, elle donne du fruit. Et cela n’est pas naturel, mais plutôt surnaturel. [Read more…]

L’Assemblée plénière poursuit son cours dans le magnifique site de Ste Adèle.


L’Assemblée plénière poursuit son cours dans le magnifique site de Ste Adèle. Mgr Pedro Lopez Quintana, nonce apostolique au Canada, représentant du pape s’est adressé aux évêques. Il a souligné  l’accent mis sur les questions autour de la vie et de la famille. Citant l’Instrumentum laboris du prochain synode sur la nouvelle évangélisation  et la transmission de la foi, Mgr Quintana a rappelé notamment  que l’importance de la nouvelle évangélisation  soulignant que toute personne qui évangélise est aussi évangélisée.

Les évêques ont aussi accueilli  Mgr Sviatoslav Shevchuk, primat de l’Église gréco-catholique d’Ukraine venu pour commémorer le 100e anniversaire de l’arrivée  du premier évêque ukrainien catholique au Canada, Mgr Nykyta Boudka. Il a remercié les évêques pour leur soutien et a montré en exemple les évêques canadiens pour leur collaboration entre évêques latins et orientaux.
Jeudi matin  nous diffuserons en direct à 7h la Divine liturgie, présidée par Mgr Lawrence Huculak, osbm, archevêque éparchial ukrainien de Winnipeg et métropolite des Ukrainiens catholiques au Canada.

Deux experts en économie proposés par Mgr François Lapierre, évêque de St Hyacinthe et président de la commission Justice et Paix, Pierre Piché et le père Bill Bryan,sj, du Jesuit social Forum ont éclairé les évêques sur la crise économique.
Ces experts ont insisté sur le fait que cette crise est majeure et différente des précédentes. C’est une crise des valeurs. Il faut mettre en place de nouveaux garde-fous éthiques. Leurs interventions s’appuyaient sur les principes de la Doctrine sociale.

Tous les jours, un point de presse avec Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau et vice-président de la CECC a lieu. Vous pouvez le voir sur le site de la CECC ainsi que les messes.

Photos: courtoisie de la CECC

 

1er jour de l’assemblée plénière des évêques à Ste Adèle.


Le cadre de cette assemblée qui se déroule dans les Laurentides est propice à la réflexion et la rencontre. La 1ere journée a commencé après la prière par le rapport du président de la conférence, Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton.

Mgr Smith a souligné ses différentes visites à Rome, en Haiti et en Terre Sainte. Il a ouvert sur plusieurs événements futurs comme la canonisation de Kateri Tekakwitha, plus de 1500 pèlerins canadiens vont y participer. Après cette canonisation, le 28 octobre sera déclarée journée nationale de reconnaissance et de gratitude pour le rôle des Premières Nations pour l’Eglise au Canada.

Le rapport dans son intégralité est sur le site cecc.ca

Message du cardinal Tauran pour la fin du Ramadan

Dimanche prochain c’est la fin du Ramadan, ce temps de jeûne, de prière et d’attention aux autres qu’accomplissent les musulmans. Ce jeûne a commencé le 20 juillet. Mgr Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a publié un message pour la fin du Ramadan intitulé:
Éduquer les jeunes chrétiens et musulmans à la justice et à la paix

Dans son message Mgr Tauran rappelle que l’éducation des jeunes à la paix est une urgence.

Voici le  texte dans son intégralité:

CONSEIL PONTIFICAL POUR LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX
Chers Amis musulmans,

1. La célébration de ‘Id al-Fitr, qui conclut le mois du Ramadan, nous donne la joie de vous présenter les vœux cordiaux du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux.

Avec vous, nous nous réjouissons de ce temps privilégié qui vous a permis, par le jeûne et d’autres pratiques de piété, d’approfondir l’obéissance à Dieu, valeur qui nous est également chère.

C’est pourquoi, cette année, il nous a semblé opportun de centrer notre réflexion commune sur le thème de l’éducation des jeunes chrétiens et musulmans à la justice et à la paix, inséparables de la vérité et de la liberté.

2. Comme vous le savez, si la tâche de l’éducation est confiée à toute la société, elle est tout d’abord, et d’une manière particulière, l’œuvre des parents et, avec eux, des familles, des écoles et des universités, sans oublier les responsables de la vie religieuse, culturelle, sociale, économique et du monde de la communication.

Il s’agit d’une entreprise à la fois belle et difficile : aider les enfants et les jeunes à découvrir et à développer les ressources que le Créateur leur a confiées et à instaurer des relations humaines responsables. Se référant à la tâche des éducateurs, Sa Sainteté le Pape Benoît XVI affirmait récemment: “Plus que jamais sont nécessaires pour cela d’authentiques témoins et non pas de simples dispensateurs de règles et d’informations… Le témoin est celui qui vit en premier le chemin qu’il propose” (“Message pour la Journée Mondiale de la Paix” 2012). Rappelons, en outre, que les jeunes sont eux aussi responsables de leur propre éducation comme de leur formation à la justice et à la paix.

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Mariage lumineux

Elena et Joshua

 

Danielle et Brendan


Ce mois d’août commence par des réjouissances.
Deux de nos collègues se sont mariés samedi 4 aout :
Danielle Jones, qui assure le montage et qui travaille dans l’ombre, pour réaliser nos émissions.

Joshua Lanzarini, notre webmestre qui effectue la mise à jour de notre site, visité par des milliers de personnes du monde entier.

Ces deux mariages se sont déroulés le même jour mais dans deux endroits différents
Joshua et Elena en Italie
Danielle et Brendan à Toronto

Rayonnants de joie, leur amour dynamise et illumine notre équipe.
Nous leur offrons tous nos vœux de bonheur et de fidélité.

 

 

 

Chorale Anguelos

Hier, j’étais fatiguée par la chaleur. Je suis allée écouter les jeunes de la chorale Anguelos de l’École Chevreul à Marseille à la paroisse Sacré-Cœur de Toronto. Ces jeunes voix m’ont rafraichie et réjouie !!!
Un air de la Méditerranée souffle sur cette chorale de jeunes qui offre un répertoire varié avec notamment de magnifiques chants à Marie.

Donc en cet été , la Provence vient à vous par les voix magnifiques des jeunes de la chorale Anguelos. Ne les manquez pas lors de leur passage :
Pierrefonds-Roxboro
Mercredi 25 juillet
A 20h à l’église Marie-Reine de la Paix
Sherbrooke
Jeudi 26 juillet à l’église St François d’Assise à 19h
Trois Rivières
Vendredi 27 juillet à la cathédrale
Messe à 17h et concert à 19h
Québec
Samedi 28 juillet concert à 19h à la cathédrale

Rivière-du-Loup
29 juillet: concert à 19h à l’église St-Patrice
30 juillet: Concert à 19h à la cathédrale
Chicoutimi
31 juillet: concert à 19h à  la paroisse du Sacré-Coeur
Alma
1 août: Concert à 19h – paroisse St-Joseph
Charlesbourg
3 août: concert à 19h à l’église St-Charles-Borromée

Bon concert

« Communion dans un seul Baptême »

de Maria Voce, Présidente du mouvement des Focolari a donné son Témoignage. le voici « Communion dans un seul Baptême »

« Il y a dix ans je suis allée en Irlande pour la première fois. J’y suis venue pour être proche d’une grande amie, Lieta Betoňo, les derniers jours de sa vie ; Elle était argentine et avait passé trente ans de sa vis en Irlande, dans la communauté du mouvement des Focolari. Je l’ai souvent entendue parler de l’accueil chaleureux qu’elle avait reçu dans ce pays. Moi aussi, au cours de mon bref séjour, j’ai non seulement admiré de magnifiques arcs-en-ciel, mais j’ai bénéficié du chaleureux esprit de famille dans les communautés que j’ai rencontrées.
Je retrouve ce même esprit ici, parmi vous et je suis heureuse de participer à ce Congrès Eucharistique International.

On m’a demandé de donner un bref témoignage sur le thème : « Communion dans un seul baptême ».

Le Baptême. Sans aucun doute, le baptême est le sacrement qui relie tous les chrétiens. Il constitue un lien d’unité, sacramentel.
Comme l’affirme le huitième rapport du Groupe de travail conjoint, de l’Église Catholique et du Conseil œcuménique des Églises sur les implications ecclésiologiques et œcuméniques du baptême commun : « Tous les chrétiens qui reçoivent l’unique Baptême dans l’unique Corps du Christ, ont reçu, en même temps, un appel radical à la communion avec tous les baptisés ». [Read more…]

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