Oui, elle était folle de Dieu.

par Sr Marie-Noëlle Chaumette 

 

Un film vient de sortir Folle de Dieu, dont Marie de l’Incarnation, Ursuline et fondatrice des Ursulines de Québec, première femme religieuse venue fouler le sol canadien en 1639, est l’héroïne.

Depuis plus de 20 ans, le réalisateur, Jean-Daniel Lafond, a porté ce projet et a attendu que l’actrice Marie Tifo soit prête. L’intrigue du film repose sur cette dernière, incroyante, cherchant à interpréter cette femme hors du commun, mariée à 18 ans, veuve à 20 ans, mère d’un garçon qu’elle abandonnera pour entrer chez les Ursulines alors qu’il n’est âgé que de 12 ans. Son appel à suivre le Christ dans la vie religieuse a été plus fort que tout. Pour garder le lien avec son fils, Marie de l’Incarnation prit l’habitude de lui écrire. Celui-ci, devenu moine bénédictin, garda précieusement ces lettres et décida de les publier, après la mort de sa mère.

Ce film, mélange de documentaire et de fiction nous offre diverses facettes de Marie de l’Incarnation dans le contexte de la fondation de la Nouvelle France. Tour à tour, historienne, historien, écrivaine, intervenant huron, ursulines, musicienne, prennent la parole répondant aux questions de Marie Tifo. Marie de l’Incarnation revit alors à travers eux ainsi que par ses lettres, traversant les épreuves et structurant la  vie religieuse de la colonie.

Un seul bémol : la mise en scène de ses extases mystiques, elle est impossible à rendre, me semble-t-il; par contre, pour évoquer le tremblement de terre,  la chorégraphe Marie Chouinard est saisissante.

Ce film m’a interpellée dans ma vocation de religieuse puisque je suis venue de France, pas dans les mêmes conditions ni dans le même contexte… !  mais je sens que c’est le même mouvement profond de quitter son pays pour rencontrer d’autres personnes de différentes cultures, convaincue que Jésus-Christ me précède et est présent dans cette aventure.  Je trouve très intéressante cette démarche de recherche et de questionnement par des incroyants. Marie de l’Incarnation parle au monde et sa personnalité peut inspirer bon nombre de nos contemporains.

Oui, Marie de l’Incarnation était folle de Dieu et elle nous rappelle que Dieu est aujourd’hui toujours aussi fou d’amour pour chacun et chacun de nous !

Folle de Dieu sort en salle le 12 septembre à Québec, au Cinéma Cartier, à Montréal, au Cinéma Parallèle de l’Ex-Centris et à Sherbrooke, à la Maison du cinéma.

Photo: Yan Turcotte. Office national du film du Canada.

L’Eglise canadienne largement représentée au synode des évêques

Bonne nouvelle en ce lundi, nous apprenons que l’église canadienne sera largement représentée  au synode des évêques, du 5 au 26 octobre prochain à Rome, pour aborder le thème « la Parole de Dieu dans la vie et dans la mission de l’Eglise »,  l’objectif  étant de redécouvrir la bonté infinie de Dieu révélée dans la Bible.
En effet, nous venons d’apprendre quatre nominations :

  • le P. Marc Girard, professeur d’exégèse à l’université de Québec à Chicoutimi et membre de l’académie biblique pontificale, comme expert.
  • Soeur Jocelyne Huot, s.f.a., présidente générale du mouvement « Les Brebis de Jésus », Québec, comme auditrice
  • Sœur Louise Madore, f.d.l.s., présidente de l’Union internationale des supérieures générales (U.I.S.G.), originaire d’Ottawa et supérieure générale des Filles de la sagesse à Rome, comme auditrice
  • M. le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, en tant que membre du synode.

Nous savions déjà que le cardinal Ouellet serait le rapporteur général au synode, sorte de secrétaire. Ces noms s’ajoutent aux quatre représentants élus par leurs pairs de la conférence des évêques catholiques du Canada :

  • Mgr Luc Bouchard, évêque de St-Paul en Alberta
  • Mgr Ronald Fabbro, c.s.b., évêque de London
  • Mgr Raymond St-Gelais, évêque de Nicolet
  • Mgr Terrence Prendergast, s.j.,  archevêque d’Ottawa

De plus, le père Thomas Rosica, c.s.b., directeur de Télévision Sel et Lumière agira comme personne responsable des communications de langue anglaise.

Ce synode comptera ainsi sur la contribution de nombreux spécialistes et de gens engagés au service de la Parole, hommes et femmes. Il va sans dire que nous suivrons de près cette rencontre importante et vous rapporterons entrevues et commentaires exclusifs sur ce qui se passera à Rome.

Chers vous tous qui ne pouvez être ici avec nous,

par Suzanne & David Maltais à Sydney

Chers vous tous qui ne pouvez être ici avec nous. En particulier nos familles, Carl, Florence et Emma je m’adresse à vous.
Cette célébration était unique. Les images, les paroles, les rencontres, des souvenirs pour le coeur que nous partagerons avec vous dès notre arrivée. Nous avons tant à dire.
L’Esprit Saint rayonnait de tous ses feux. Il suffisait d’être un peu attentifs. Nous sommes maintenant des missionnaires de la nouvelle Pentecôte. Les jeunes et leurs familles sont les espoirs de demain. Il ne faut pas être effrayés par la différence. C’est le sel de la vie.
L’église renaîtra de ses cendres et Dieu sera au milieu avec chacun de nous, dans toute sa splendeur.
Les quelques 175 000 personnes présentes ont eu l’avant goût de ce que sera l’église de demain.

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Merci Seigneur pour ces moments mais surtout de nous avoir montré clairement que la vie avec toi c’est merveilleux et que sans toi c’est impossible d’avoir la paix.
J’espère que vous recevrez le cadeau que nous sommes venus chercher pour vous tous. En ce qui me concerne j’ai demandé que l’Esprit Saint dépose quelque chose pour chacun dans son coeur. Il est le seul et unique guide intérieur possible pour que l’homme puisse dépasser les limites qu’il se fixe. Avec Dieu tout est possible et ce que l’esprit saint nous permet.
Soyons des témoins rayonnants à l’image du créateur.
Merci pour tant d’amour et de beauté. Et encore ce n’est qu’un avant-goût de ce que sera demain.

« Image courtesy of WYD 2008 ACN 118 060 987 as Trustee for the World Youth Day 2008 Trust ABN 73 422 698 032 ».

« Verso l’alto » avec le bienheureux Pier Giorgio Frassati

 

Homélie prononcée par le père Thomas Rosica, c.s.b., pendant la vigile de prière et l’adoration eucharistique à la cathédrale Ste Marie à Sydney, Australie. Plus de 900 jeunes ont participé à cette vigile de prière au cours de laquelle a eu lieu la vénération du corps de Pier Giorgio Frassati, patron des Journées Mondiales de la Jeunesse 2008. La dépouille de Pier Giorgio Frassati a été transportée de Turin à Sydney pour cet événement.

Chers amis,

Chères Wanda et Giovanna,

Nièces du bienheureux Pier Giorgio Frassati.

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Quel honneur et quel privilège d’être avec vous ici ce soir à la cathédrale St. Mary de Sydney en Australie ! Conduits par un groupe de jeunes canadiens de CCO (Catholic Christian Outreach), l’un des mouvements étudiants catholiques les plus remarquables de notre nation, nous nous sommes rassemblés pour adorer Jésus, don de Dieu pour la vie du monde. Des jeunes du monde entier viennent aussi ici pour prier autour de la dépouille mortelle du bienheureux Pier Giorgio Frassati au cours des Journées mondiales de la jeunesse 2008.

Nous venons d’entendre quel est le projet pour le christianisme dans ce magnifique texte des Béatitudes de l’Évangile de Matthieu (5, 1-12). Les Béatitudes dans le sermon du Christ sur la montagne sont une recette pour la sainteté extrême. Chaque crise que l’Église affronte, chaque crise à laquelle le monde doit faire face, est une crise de la sainteté, est une crise de saints.

S’il y a une époque où les jeunes hommes et femmes ont besoin d’authentiques héros, c’est la nôtre. L’Église croit que les saints et les bienheureux, leurs prières et leurs vies, sont pour les personnes sur la terre; que la sainteté, comme un honneur terrestre n’est pas convoitée par les saints et les bienheureux eux-mêmes.

Qu’est-ce qui fait que le bienheureux Pier Giorgio Frassati est si unique et si spécial ? Il est né en 1901, au tournant du siècle dernier à Turin, en Italie. Le 4 juillet 2008 a marqué le 83ème anniversaire de l’entrée de Pier Giorgio Frassati dans la vie éternelle. Athlétique, plein de vie, toujours entouré d’amis qu’il inspirait par sa vie, Pier Giorgio n’a pas choisi de devenir prêtre ou religieux, préférant donner témoignage à l’évangile comme laïc. Il n’a jamais fondé un ordre religieux ou initié un nouveau mouvement ecclésial. Il n’a pas dirigé d’armée et n’a jamais été élu à un poste public. La mort est venue avant qu’il ait pu recevoir son diplôme universitaire. (Le diplôme lui a été remis à titre posthume en 2001). Il n’a jamais eu la chance de commencer une carrière ; en fait, il n’avait pas même découvert ce que sa vocation pouvait être. C’était simplement un jeune homme amoureux de sa famille et de ses amis, amoureux des montagnes et de la mer, mais surtout amoureux de Dieu.

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Que Dieu achève en vous ce qu’il a commencé

Quelle magnifique ordination hier soir de douze hommes… huit de la Famille Marie Jeunesse, un dominicain, un moine du Coeur de Jésus et deux diacres du diocèse de Québec. La chorale de Marie Jeunesse s’est surpassée et a donné un caractère joyeux et en même temps solennel à cette ordination exceptionnelle durant ce congrès eucharistique.

L’Église universelle était bien présente par l’intermédiaire de M. le cardinal légat du pape, Joseph Tomko qui a rappelé la place essentielle du prêtre dans l’Église pour célébrer l’eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde.

L’émotion a été grande quand les parents ont aidé les nouveaux prêtres à revêtir leur chasuble et ont apporté le calice.

La célébration s’est déroulée dans le recueillement et la joie. Tous avaient conscience de vivre une grand moment d’Église au coeur de ce congrès eucharistique. Francis Gadoury s’est fait le porte-parole de tous pour formuler les remerciements d’abord à  Dieu pour son appel, à leurs formateurs en particulier le Père Thomas Rosica, C.S.B., aux organisateurs et parents. Moment chargé de beaucoup d’émotion. Loué sois-tu pour les prêtres que tu appelles et la diversité de ton Église.

Adoramus te, O Christe

par Marie-Noëlle Chaumette, x.m.c.j. 

Hier, quelle belle journée autour du thème « L’Eucharistie, vie du Christ dans nos vies ».

 

Conférence de Mgr Luis Antonio G. Tagle, évêque de Imus aux Philippines, très percutante. Il a partagé comment une femme qui gagnait difficilement sa vie, l’avait interpellé dans sa mission d’évêque, lui rappelant la priorité de donner du temps à Dieu au lieu de gagner plus d’argent. Puis, témoignage très émouvant de Mme Elizabeth Nguyen Thi Thu Hong,  soeur du cardinal Nguyen van Thuan dont la cause de béatification est ouverte ; ce dernier a vécu son ministère d’évêque principalement en prison au Viet Nam sous le régime communiste et l’eucharistie célébrée en secret lui a permis de vivre en communion avec l’église. Ses nombreux écrits témoignent de sa foi inébranlable.

Célébration bouleversante pour se préparer au sacrement de la réconciliation: écoute de l’épisode de la mort d’Abel par Cain puis mise en scène audacieuse de la parabole du Fils Prodigue avec des dialogues intenses de vérité entre les deux frères.

Cette journée déjà très ressourçante s’est terminée après la messe, par un événement exceptionnel:  la procession du Saint Sacrement dans les rues de Québec durant 3 heures ;  des milliers de gens ont marché durant 5 kms en priant et chantant. Il y eut plusieurs arrêts dont le premier à l’église St Francois d’Assise, plus précisément au sanctuaire de la Vierge de Roc-Amadour, où l’abbé Ronan de Gouvello, prêtre de Rocamadour, lieu de pèlerinage en France, a remis un bateau au curé de cette paroisse en signe de fraternité et de lien entre les deux sanctuaires  ; puis, le deuxième arrêt à l’église St Roch, lieu du baptême de Dina Belanger, où le cardinal Josef Tomko, légat du pape au  Congrès, accompagné par le cardinal Marc Ouellet, a porté le Saint Sacrement à l’intérieur de l’église pour vivre un court temps de prière et pour demander au Christ présent dans l’eucharistie de bénir des malades. Sur la place devant cette église, beaucoup de monde s’était rassemblé, tenant un lumignon ; la nuit tombait peu à peu ;  quand le Thabor, lieu où reposait le Saint Sacrement est arrivé,  précédé par les immenses figurines des premiers missionnaires arrivés d’Europe, un silence rempli de recueillement régnait. De nombreuses personnes qui ne pouvaient pas assister au congrès étaient présentes, plusieurs évoquaient d’autres processions, vécues il y a plus de 40 ans. Malgré une averse de pluie, la procession a repris sa route accompagnée par des chants magnifiques et méditatifs pour se rendre à l’Agora. Reprenons les mots de Mère Julienne du Rosaire, fondatrice des Dominicaines missionnaires adoratrices « Amour et Gloire à la Trinité par le coeur eucharistique de Jésus »

Photo: ECDQ.tv

Notre mission c’est d’aimer

par Marie-Noëlle Chaumette, x.m.c.j.

Mardi 17 juin : deux messages forts ce matin. M. le cardinal Philippe Barbarin a fini son intervention avec ces mots: « notre mission c’est d’aimer. » Puis nous avons entendu le témoignage du père Nicolas Buttet, fondateur de la Fraternité Eucharistein, accueillant des jeunes très blessés qui se restructurent grâce à l’écoute et aux temps d’adoration, leur proposant la « Transfiguration par l’adoration au lieu de la défiguration par la consommation ». 

Petit tour à l’espace Jeunesse où la fête de lundi soir a été un franc succès. Cet après-midi,  les débats y vont bon train pendant que d’autres se rencontrent dans le parloir, c’est le temps de retrouvailles autour d’un café pour certains ou de donner des nouvelles par Internet grâce aux ordinateurs disponibles.  Bref, l’ambiance est joyeuse et en même temps recueillie. Tous ces messages et rencontres nous habitent en profondeur et ce n’est pas fini…

 Photo: Moussa Faddoul, s.j.

«Faire mémoire pour l’avenir»

par Marie-Noëlle Chaumette, x.m.c.j.

L’assemblée générale de la Conférence religieuse canadienne vient de s’achever, réunissant pendant 5 jours, plus de 400 personnes, représentant les 206 communautés religieuses du Canada. Cet événement avait lieu à Québec, dans la mouvance des 400 ans de la fondation, rappelant ainsi la part exceptionnelle que les communautés religieuses ont donnée à la création de cette ville et ensuite de tant d’autres au pays.

«Faire mémoire pour l’avenir», ce slogan prend vraiment tout son sens. Les questions de leadership et de pistes d’avenir ont été éclairées par l’apport original du frère Timothy Radcliffe, dominicain. Quelle sera la vie religieuse de demain, nous n’en savons pas grand-chose, nous avançons à vue, avec comme seul point de repère infaillible la passion du Christ, sa mort et sa résurrection. Avec son humour et sa foi au Christ, ce prêcheur a su redonner du souffle, en cette période où la tentation est grande de rester au niveau des statistiques, resituant la mission des leaders dans l’acte «d’envoyer» les membres des communautés «pour signifier l’amour et la mémoire infinis de Dieu» et de «servir l’avènement de la grâce dans la vie de nos frères et de nos soeurs.» Animés par le souci de chercher et d’annoncer la vérité de l’évangile qui libère en profondeur, les religieux et religieuses portent et porteront du fruit. Cette instance prend des positions pour la justice et le respect de l’environnement, en osant interpeller les gouvernements.

Quelques actions symboliques ont été vécues :
-Un pèlerinage à la basilique de Ste Anne de Beaupré avec 2000 religieux et religieuses, accueillis par le cardinal Marc Ouellet ; avec prière des vêpres et messe chantée par la chorale des membres de la Famille Marie-Jeunesse.
– Dévoilement d’une plaque de la conférence religieuse canadienne, «Faire Mémoire pour l’avenir » et plantation d’un «arbre qui signifie également notre détermination à relever avec les générations présentes et futures, les défis inédits que représentent les changements climatiques pour l’humanité et pour tous les êtres vivants sur la planète. »
Tous ces actes dynamisent et permettent de rendre grâces pour la fécondité du don de Dieu.
Bravo et bonne mission.
Visitez te de la conférence religieuse canadienne : www.crc-ca.org

«Les médias : au carrefour entre rôle et service. Chercher la vérité pour la partager»

«Les médias : au carrefour entre rôle et service. Chercher la vérité pour la partager»
par Marie-Noëlle Chaumette, x.m.c.j.
 
«Les médias : au carrefour entre rôle et service. Chercher la vérité pour la partager»
Thème de la journée mondiale des communications sociales dans l’Eglise, célébrée dans de nombreux pays, cette année, le 4 mai 2008.
Voici quelques grandes lignes du message du pape.
Evoquant l’impact des médias dans notre société : «ils peuvent et doivent même être des instruments au service d’un monde plus juste et plus solidaire.» Benoît XVI se réfère à son encyclique Spe Salvi et demande que les moyens de communication «favorisent la formation éthique de l’homme, pour la croissance de l’homme intérieur», réaffirmant que «tout ce qui est techniquement possible n’est pas éthiquement praticable» et «qu’il est indispensable que les communications sociales défendent jalousement la personne et respectent pleinement sa dignité.»
Le pape rappelle la vocation la plus haute de la communication sociale : « la recherche et la présentation de la vérité sur l’homme».  Le Christ étant la «Vérité qui nous rend libres» (Jn 8,32).
Invoquant l’Esprit saint et citant Jean-Paul II, Benoît XVI souhaite que les communicateurs «sachent se faire des interprètes des instances culturelles actuelles, s’engageant à vivre notre époque de la communication non pas comme un temps d’aliénation et d’égarement, mais comme un temps précieux pour la recherche de la vérité et pour le développement de la communion entre les personnes et entre les peuples.» 

1er mai, fête du travail !

1er mai, fête du travail !
par Marie-Noëlle Chaumette, x.m.c.j.

Quelles différentes manières de fêter le 1er mai, soit le repos, soit l’activité…
Aujourd’hui c’est un jour férié dans beaucoup de pays d’Europe notamment et cela correspond aussi au jeudi de l’Ascension, fait rarissime. Deux raisons d’être en congé en France notamment!
Ici,  au Canada, c’est un jour comme un autre, jour de travail.
Cependant, une référence commune dans l’Église, St Joseph, le patron des travailleurs. Quel modèle que ce saint silencieux, discret et pourtant bien présent aux moments importants de la vie de Jésus et de Marie. Invitant au travail bien fait, il est aussi un exemple pour les éducateurs et les parents.
Cette référence spirituelle solide est importante en cette époque où beaucoup de personnes de par le monde n’ont pas de travail ou peinent à équilibrer vie professionnelle et familiale. St Joseph, par son témoignage, nous rappelle la confiance et l’action discrète de Dieu à travers toutes nos tâches quotidiennes.

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