Au port de Beyrouth, prière d’espérance du pape pour le Liban

Vue panoramique du port de Beyrouth où s’est produite l’énorme explosion du 4 août 2020. Istock

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Le Liban est connu pour sa diversité religieuse unique : on y compte officiellement dix-huit communautés reconnues par l’État. Parmi elles, le christianisme occupe une place centrale et se répartit principalement entre deux grandes appartenances : l’Église orthodoxe et l’Église catholique. Du côté catholique, on retrouve plusieurs Églises orientales en communion avec Rome, notamment l’Église maronite — la plus nombreuse — ainsi que les Églises : melkite grecque-catholique, arménienne catholique, syriaque catholique, chaldéenne et latine (romaine). Chacune possède son propre héritage liturgique, spirituel et culturel, ce qui contribue à la mosaïque religieuse du pays. 

Cette diversité a profondément influencé non seulement la culture, la vie politique et l’architecture libanaises, mais aussi la population elle-même, façonnant une société.

Au-delà du système politique libanais, qui reste fortement confessionnel, la réalité quotidienne est bien différente : les Libanais et les Libanaises vivent, étudient et travaillent ensemble dans une grande spontanéité. Je me souviens d’ un cours que je suivais au Centre-ville de Beyrouth : nous étions douze étudiant.es, chacun.e issu.e d’une communauté différente. Cette diversité ne créait aucune barrière; au contraire, elle était et est toujours source de richesse parce qu’au Liban, on se côtoie naturellement dans la vie de tous les jours. C’est souvent lorsque la politique s’en mêle que les tensions réapparaissent, comme si certains s’efforçaient d’appliquer le vieux principe du « diviser pour régner ». Cette dualité entre convivialité quotidienne et manipulation politique est une réalité profondément ancrée dans l’expérience libanaise.

Depuis toujours, le Liban a été une terre marquée par des tensions : des siècles de conflits, de guerres de succession et d’invasions étrangères ont marqué son histoire. Diverses civilisations : Romains, Perses, Ottomans, Français, et bien d’autres,  ont tour à tour occupé ce territoire, profitant parfois des divisions locales. Tel que la guerre civile (1975-1990) qui s’est conclue avec une occupation syrienne qui a duré quinze ans. Un grand rassemblement de tous les Libanais et Libanaises en 2005 a mis fin à cette période. Toutefois, l’ombre de l’occupation et des rivalités ne s’est jamais tout à fait estompée.

Les cinq dernières années

Au cours des cinq dernières années, le Liban a traversé certaines des épreuves les plus difficiles de son histoire récente : 

  • L’effondrement financier de 2019, né d’un soulèvement populaire menant à une crise bancaire, a fait disparaître les économies de toute une population et dissous une classe moyenne autrefois solide ; 
  • La dévaluation brutale de la livre libanaise a entraîné une inflation galopante et rendu l’accès aux biens essentiels toujours plus ardu ; 
  • La pandémie de COVID-19 est survenue en plein chaos, aggravant pauvreté, fragilité sociale et difficultés d’accès aux soins ; 
  • Puis l’explosion ou blast du port de Beyrouth le 4 août 2020 : l’une des plus violentes non nucléaires de l’histoire moderne, a dévasté la capitale, causant plusieurs centaines de morts, des centaines de milliers de déplacé.es et plus de dix milliards de dollars de dégâts ; 
  • Enfin, en 2024, une nouvelle guerre le long de la frontière sud, marquée par bombardements et destructions massives, a forcé plus d’un million de personnes à fuir, rendant certaines zones inhabitables.

Cette succession de crises économiques, sanitaires, humaines et militaires révèle un pays profondément éprouvé, mais jamais entièrement brisé malgré la fragilité de l’État, la corruption persistante et les tensions régionales. Mais elle a cependant laissé derrière elle une population déboussolée, et une jeunesse de plus en plus désespérée, souvent poussée à envisager de quitter le pays faute de perspectives dans leur propre patrie. 

La visite du pape Léon XIV, un messager de paix

La visite historique du pape Léon XIV au Liban, du 30 novembre au 2 décembre 2025, revêt une signification particulièrement forte, après des années de souffrance et d’épreuves pour le pays. Il vient porter un message de paix et d’espérance — non seulement aux Libanais et Libanaises sur place, mais aussi à toute la diaspora libanaise, qui suit avec anxiété le sort de son pays. 

Léon XIV n’est pas le premier pape à fouler le sol libanais : trois de ses prédécesseurs l’ont déjà fait :

  • Paul VI est passé à Beyrouth le 2 décembre 1964, lors d’une escale sur son chemin vers l’Inde. 
  • Jean-Paul II a visité le Liban les 10 et 11 mai 1997, à l’occasion de la conclusion d’un synode spécial pour le Liban.
  • Benoît XVI y est allé du 14 au 16 septembre 2012.

Cette visite s’annonce comme un véritable rayon d’espérance : dans un contexte de profonde crise  économique, sociale, politique, le pape Léon XIV est perçu comme un messager de paix. Sa venue peut contribuer à remonter le moral des Libanais et des Libanaises, et rappeler à tous et à toutes que le Liban que le pape Jean Paul II a considéré une Terre Sainte dans son exhortation apostolique post-synodale: Une Espérance Nouvelle Pour le Liban en 1997, est un symbole d’unité religieuse et de dialogue, même dans la tourmente et que les Libanais et Libanaises continueront à être messagers et messagères de la foi et de l’espérance.

La prière du pape sur le site de l’explosion au port de Beyrouth

La prière du pape Léon XIV particulièrement sur le site du port de Beyrouth dépasse largement le cadre d’un geste symbolique : elle porte une dimension spirituelle profonde, adressée aux Libanais, et aux Libanaises, surtout à cette jeune génération qui, découragée par l’instabilité, l’exil forcé ou la perte d’espoir, cherche une vie ailleurs. En se tenant devant les ruines du port, le Pape rappelle que cette terre n’est pas seulement une géographie blessée — c’est une Terre de mission, de foi, d’histoire et de vocation. 

Les procédures d’enquête autour de l’explosion ou du blast sont embrouillées, bloquées, contestées, manipulées au gré des intérêts. Beaucoup de Libanais et Libanaises ont fini par craindre que la vérité ne soit jamais complètement révélée et qu’elle reste noyée sous les pressions, les menaces et le silence officiel. 

Ainsi, la prière du Pape au port relie le ciel et la terre, l’espérance et la responsabilité, la foi et la justice. Elle rappelle aux Libanais et aux Libanaises que leur douleur est vue, portée, reconnue, et que malgré les mécanismes opaques qui tentent d’étouffer la vérité, il existe encore un regard extérieur qui appelle à la transparence, à la dignité et à la guérison véritable.

Selon S.E. Mgr Paul Marwan Tabet, Évêque de l’Éparchie Saint-Maron du Canada en réfléchissant sur ce sujet : « la prière du pape Léon XIV sur le site de l’explosion du port de Beyrouth (4 août 2020) peut être interprétée comme un appel explicite à la justice mondiale. En choisissant ce lieu chargé de douleur, il rappelle que la catastrophe n’est pas seulement un événement passé, mais une plaie encore ouverte pour ceux qui continuent de souffrir : les blessés, les familles des victimes, les habitants traumatisés, la capitale du Liban détruite, et tous ceux qui ont tout perdu. Par ce geste, il souligne la nécessité de faire toute la lumière sur les responsabilités qu’elles soient individuelles, institutionnelles ou liées à des négligences graves et d’obtenir une justice digne pour les innocents touchés. Sa présence incarne ainsi un soutien moral puissant et une invitation à la communauté internationale à ne pas détourner le regard tant que la vérité et la réparation n’auront pas été pleinement assurées ».

La visite apostolique au Liban du pape Léon XIV vient confirmer ce que pape François a déclaré lors de son discours, le premier vendredi saint de son pontificat en 2013 : « Nous l’avons vu quand le Pape Benoît est allé au Liban : nous avons vu la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette Terre et de l’amitié de tant de nos frères musulmans et de beaucoup d’autres. Ce fut un signe pour le Moyen-Orient et pour le monde entier : un signe d’espérance. »

Les messages rassembleurs du pape Léon XIV, Apôtre de la paix

Bienheureux Yaacoub Al Haddad Al Kabbouchi, OFM Cap, fondateur de l’hôpital psychiatrique Deir al Salib. Le pape Léon XIV visitera l’hôpital le lundi 2 décembre. Wikimedia Commons.

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Les messages rassembleurs du pape Léon XIV, Apôtre de la paix,  

lors de sa visite en Turquie et au Liban

Six mois après son élection, le pape Léon XIV entame son premier déplacement à l’extérieur de l’Italie, en Turquie et au Liban du 27 au 02 décembre. Il se rendra d’abord en Turquie (appelée aussi Turkiye) pour la commémoration des 1 700 ans du concile œcuménique de Nicée à Iznik qui a eu lieu en l’an 325, et qui reflète l’unité que tous les chrétiens peuvent trouver dans le Dieu trinitaire, telle qu’elle est exprimée dans le Credo. Et malgré que le nombre des chrétiens en Turquie ne dépasse pas le 1%, le christianisme reprend vie après tout un siècle de violences et de pressions… 

Par la suite, il se rend au pays des Cèdres et des Saints, effectuer sa première visite apostolique au Liban, ma très chère patrie. Cette visite est d’une importance capitale pour le peuple Libanais, nos concitoyen.nes, parents, adultes, jeunes, malades ou handicapé.es. Elle se range dans la lignée des papes : Paul VI, Benoît XVI et Jean-Paul II de venir au Liban, pour avoir la possibilité d’annoncer un message de paix au Moyen-Orient ; et surtout dans un pays qui a été longtemps meurtri et qui a énormément souffert. 

Le pape François, empêché par des problèmes de santé, a tant aimé venir au Liban. Dans son discours en conclusion de la prière œcuménique du jeudi, 1er juillet 2021, intitulé : « Le Seigneur Dieu a des projets de paix. Ensemble pour le Liban ».

Ses mots résonnent encore auprès du peuple Libanais : « Ne vous découragez pas, ne faiblissez pas, retrouvez dans les racines de votre histoire l’Espérance de germer à nouveau ». Et « Qu’une aube d’Espérance se lève dans ce beau pays qu’est le Liban. » 

Le pape Léon XIV a choisi de s’arrêter à des endroits qui n’ont pas été visités d’avance par ses prédécesseurs. Sa visite dépasse les limites du protocole… Et puis !? La béatitude qui dit « Heureux ceux qui font œuvre de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » provient de l’Évangile de Matthieu (Matthieu 5:9). Être des artisan.nes de paix, nous laisse réfléchir à la volonté de travailler activement pour la paix, non seulement en l’absence de guerre, mais aussi en construisant des relations harmonieuses. C’est ce que le pape Léon XIV désire faire.

Déchirés mais forts dans leur foi, les Libanais et les Libanaises se sentent plus que jamais soutenus par la visite du pape Léon XIV qui leur procure paix et espérance. Rallié.es à l’Église catholique universelle depuis bien longtemps maintenant, ils et elles aspirent sans cesse pour avoir un avenir paisible et meilleur. Le plus grand miracle au monde qu’ils ou elles soient resté.es vivant.es malgré des guerres qui se perpétuent. Il n’y a pas de doute que la foi est le nerf central de notre existence ! 

Et le Liban mérite que sa vérité soit connue et publique. De plus, le Vatican veut pour eux, pour elles un pays stable, souverain, indépendant ou les personnes peuvent vivre avec dignité et respect du vivre ensemble ! 

Sa venue au Liban est une historique, porteuse d’un message d’espérance et plus particulièrement pour les jeunes. Nos jeunes ont besoin d’espérance pour qu’ils continuent à vivre dans le pays. Nous assistons à des exodes continus de jeunes en pleine vivacité, capacité et productivité. Le pays les perd, car ils s’en vont ! Ils ont donc besoin de foi, de croire en un avenir meilleur. Leurs parents -de cette classe moyenne- ont tout perdu avec la confiscation des biens au-delà des souffrances humaines, après l’incroyable blast du port de Beyrouth. Ils ont besoin maintenant de croire qu’il peut exister dans ce pays une espérance pour leurs enfants. D’où la venue du Pape est essentielle ! Ils et elles sont la preuve d’exister après tant de temps difficiles et oppressants. Et un grand miracle peut survenir encore et encore… Selon le président de l’Association des Chevaliers de l’Ordre de Malte au Liban, M. Marwan Sehnaoui, dans un épisode de Ici L’Entretien, sur #IciBeyrouth. 

Dans le même sens, M. Farid Elias El-Khazen, ancien ambassadeur du Liban près du Saint-Siège, dévoile dans un entretien avec l’Orient le jour, que « comme le pape François qui a aimé visiter le Liban pour nous fortifier sur le chemin de la foi, le pape Léon XIV va venir pour nous accompagner sur la route de la paix ». 

Pourquoi le Liban est-il important pour le Vatican ?

Rappelons que le 22 novembre 2025, le Liban vient de fêter son 82e anniversaire d’Indépendance. Le 22 du mois est doublement cher au cœur de St Charbel, le moine et extraordinaire ermite de l’Ordre Maronite Libanais – OML, qui avait dit à la grande miraculée Nohad El Chami : « Nohad, Le Liban est voué au Saint Cœur de la Vierge Marie. » Et d’ajouter que « Tous les 22 du mois vous irez à l’Ermitage, en union de prière. » 

La dévotion mariale est très ancrée dans la tradition biblique. Le Liban, cité 72 fois dans la Bible, est considéré comme une Terre Sainte, car ses chemins ont été parcourus par Jésus. Le premier miracle de Jésus, « Les Noces de Cana, » s’est passé à Cana en Galilée et qui se trouve au sud du Liban. En ce lieu, se déroulèrent les noces au cours desquelles Jésus accomplit son premier miracle, rapporté dans l’Évangile de Jean. C’est aussi à Cana que se trouvait Jésus, lorsque le centurion romain de Capharnaüm accourut vers lui, pour lui demander de guérir son fils.

Quelles sont les préoccupations du Pape lors de cette visite ? Quel message veut-il faire passer ?

  1. C’est de préserver la dimension oecuménique (entre les chrétiens catholiques, orthodoxes et protestans), et celle du dialogue chrétien-musulman.   
  2. Que les Libanais et Libanaises soient bien plus ancré.es dans leur terre, la Terre de mission, comme l’appelait le pape Jean-Paul II. Car elle est la terre des Saints. 
  3. Le pape Jean-Paul II, bien avant 1997 l’a proclamé « Liban-message (mission) ». Son message en est un de liberté et de pluralisme. Un message de paix !
  4. Et que l’espoir leur épargne le mal des ténèbres… 
  5. Que « la bonté du Pape guérit notre cœur endolori » voici un cri haut et fort pour une intercession rapide et durable surtout du Sauveur, de la Vierge Marie, etc. 

 

Une première visite à Annaya, au Liban

Le 1er décembre, le pape Léon XII effectue sa première visite à Annaya, au Liban, une étape clé de son pèlerinage après les rencontres avec le président Aoun, les responsables civiles et religieux, ainsi que les dirigeants des instances politiques. Il désire être proche du peuple, l’accompagner et le bénir sur les routes de toute la région, jusqu’à se rendre à l’ermitage pour se recueillir devant le tombeau de saint Charbel et soumettre sa visite dans les mains du saint qui se veut présent aux côtés de tout le monde qui le demande. Le nom de saint Charbel attire les fidèles, de tous horizons et de toutes confessions, par sa vie et les centaines de milliers de témoignages et de récits de guérisons miraculeuses qui lui sont attribués. Les fidèles affluent de toute part et cherchent paix, réconfort et espérance.   

1- Une demande à prévoir : 

C’est rendre l’ermitage de saint Charbel, un site ou patrimoine mondial. 

Les incrédules et les personnes de foi faible sont invité.es à venir visiter l’ermitage, prier à distance pour une intercession divine à travers saint Charbel et s’informer du livre d’or des guérisons.   

 

Relation entre le Vatican et Deir al salib, 

et la présence de Abouna Yaacoub !

  • L’Église est aux côtés du souffrant et sème l’espérance et l’amour du prochain

Lundi 2 décembre, le pape Léon XIV se rendra à l’Hôpital Psychiatrique De La Croix Deir Al Salib, qui est l’endroit qui concrétise les sens de l’amour et de l’humanité sur terre. C’est pour la première fois, qu’un Pape planifie particulièrement une rencontre avec les Sœurs, les employé.es et les malades de cet hôpital. C’est le plus grand hôpital au Liban et au Moyen-Orient pour les maladies mentales, psychologiques, etc. 

Sr Samia Sami, une religieuse de la Croix témoigne dans un entretien sur la plateforme This is LEBANON que le pape Léon XIV voulait y consacrer une visite, car l’Église n’est pas juste pour la prière, mais elle a aussi pour mission de soutenir et d’appuyer les personnes marginalisées et oubliées de notre société. Il veut principalement ramener au centre des préoccupations de tous les Libanais et Libanaises l’importance d’inclure les personnes défavorisées et désavantagées par la vie, blessées dans leur discernement ou leur intelligence, ou prises avec des maladies graves, etc. Que ces malades délaissé.es par leurs parents, et malheureusement la plupart du temps par la société dans laquelle ils et elles vivent. 

Son action vient consolider la vocation des Sœurs et des employé.es qui y travaillent en silence, avec joie et amour depuis des années, à procurer non seulement les soins nécessaires, voire même indispensables pour la santé des malades ; mais que l’espace dans lequel ils et elles se trouvent en soit un de sécurité, de quiétude et de paix. Et d’y vivre avec ces bénéficiaires avec joie et amour.

Ils et elles sont les trésors vivants ou « reliques vivantes » de Abouna Yaacoub Al Haddad Al Kabbouchi, ajoute Sr Samia Sami. 

Chacun.e possède une mission dans cet hôpital, et suit le chemin tracé par le bienheureux Yaacoub Al Kabbouchi qui, au moment il a créé cet établissement, n’a jamais demandé l’appartenance, la race ou la confession de ses malades. Aujourd’hui, il compte plus de huit cents malades de toute nationalité et religion confondues qui reçoivent à Deir Al Salib des soins et traitements particuliers.      

Le Pape prévoit rencontrer les Sœurs, les employé.es et les malades regroupé.es ensemble. Il ira voir tous les bénéficiaires de l’hôpital, y compris les personnes qui vivent avec de lourdes difficultés physiques, mentales, etc. et leur inspirera confiance et espérance. Le Saint-Père, rappelle à chacun.e, sa valeur, son importance comme fils et fille de Dieu, et entend leur appel.  

2- Une 2e demande à prévoir : 

Les Libanais et les Libanaises aspirent à entendre le pape Léon XIV se prononcer sur une pressante demande : c’est celle d’élever au rang de sainteté le bienheureux Yaacoub Al Kabbouchi, béatifié le 22 juin 2008. Rappelons que Abouna Yaacoub a connu les guerres, la famine, la douleur et la pauvreté ; et a œuvré pleinement toute sa vie avec la grâce de Dieu et le Crucifié aux côtés des malades, handicapé.es, vulnérables, rejeté.es et errant.es dans les rues. 

Le pape Léon XIV pourrait rassembler le monde pour la paix et l’espérance au milieu des conflits. Il va encourager l’établissement de bonnes relations harmonieuses œcuméniques, interchrétien.nes et aussi entre chrétien.nes et musulman.nes.  Dans le cadre des stations spirituelles et humanitaires de la visite du pape Léon XIV, un nouveau souffle est généré par que la paix et l’espérance reçues soient l’élan de chaque personne à se lancer dans la vie animée par une foi solide.    

 

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