Une année pour Dieu… et pour soi!

Début de semaine occupé à la station hier avec une délégation du comité organisateur du Congrès eucharistique international de 2008 (CEI 2008) à Québec de passage pour quelques heures pour partager et visiter nos studios. Avec l’abbé Julien Guillot, soeur Marie Théberge et le frère Michel Grenier, o.p., le groupe avait suivi l’Arche de la nouvelle alliance pendant quelques jours dans le diocèse de Hamilton et célébré avec les diocésains qui s’étaient rassemblés en masse pour l’occasion. J’ai pu interviewer trois membres de la délégation de Québec, trois jeunes dans la vingtaine qui ont décidé de prendre une année pour Dieu. Le programme établi par le diocèse de Québec et le comité du CEI 2008 invite les jeunes de 18-35 ans à s’engager pour une année au sein de l’organisation du congrès et à vivre une expérience d’Église en plus d’offrir une expérience de travail incroyable. Ceux et celles qui s’engagent recevront une formation et un support spirituels solides. Vie communautaire, prière, eucharistie, rencontres avec un tas de gens…

J’ai rencontré Alexandre, Charles et Sarah donc et fus à même de constater à quel point ils vivent une expérience intense. Cette entrevue sera présentée sur nos ondes bientôt. D’ici là, visitez le www.cei2008.ca sous le volet jeunesse. Il n’est jamais trop tard pour prendre une année de recul…

Sébastien

La planification naturelle des naissances : un cadeau à s’offrir!

Ce lundi 27 février, à Focus catholique, nous parlons des méthodes naturelles de planification des naissances. Moins connues dans le monde séculier, ces méthodes sont pourtant efficaces et avantageuses pour le couple.  Non seulement elles concordent avec le plan divin mais elles respectent également l’écologie du corps. Que ce soit pour la conception d’un nouveau né ou comme alternative naturelle de contraception, avec un peu de volonté et de constance, tous les couples peuvent arriver à les utiliser et à en bénéficier.

Je vous donne donc rendez-vous ce lundi à 19h30!

Marjorie

 

La sérénité de mon grand-père

C’était au début de l’été 2004, je n’avais pu terminer ma session d’été et retournai dans ma famille pour cause de maladie – la mono – ou maladie du baisé. Je suis rentré à temps, puisque grand-papa n’allait pas bien du tout – cancer du poumon et lui savait que ses jours étaient comptés. Même si tout le monde me disait de me reposer – de rester au lit – mais pas question pour moi – je voulais être chez mes grands-parents. Finalement, j’ai fait du gardiennage: j’ai gardé mon grand-père, quelques heures que je n’oublierai jamais. Malgré sa souffrance à lui, il me demandait comment j’allais, ce que j’allais faire plus tard. Puis, fatigué, il fermait les yeux et penchait sa tête. C’était le vendredi. Il est parti le mercredi suivant. Jusqu’à la fin, il est demeuré serein, en paix. Homme de foi, il savait que ses souffrances n’étaient pas veines. Il savait aussi qui il allait retrouver.

Dans son message à l’occasion de la Journée mondiale du malade que l’on célèbre aujourd’hui, Benoît XVI nous rappelle que notre vie est entre les mains de Dieu. Voici ce qu’il écrit aux malades:

Je vous encourage à contempler les souffrances du Christ crucifié et, en union avec Lui, à vous adresser au Père avec une confiance totale dans le fait que toute la vie, et la vôtre en particulier, est entre ses mains. Sachez que vos souffrances, unies à celles du Christ, se révéleront fécondes pour les besoins de l’Eglise et du monde. Je demande au Seigneur de renforcer votre foi dans Son amour, en particulier au cours de ces épreuves que vous affrontez. Je forme le voeu que, partout où vous êtes, vous trouverez toujours l’encouragement et la force spirituelle nécessaires pour nourrir votre foi et vous conduire plus près du Père de la Vie.

En ce dimanche, prions pour les malades et pour tous ceux et celles qui souffrent. Qu’ils trouvent la paix et la sérénité que Dieu nous offre.

Sébastien

Changer de nom ou effacer l’histoire

Le maire de Montréal a annoncé qu’il renonçait à changer le nom de l’Avenue du Parc pour celui de Robert Bourassa. Il répond ainsi aux protestations de nombreux citoyens qui refusaient que l’on élimine une référence toponymique qui a traversé les époques.

Des centaines de rues ont dû être rebaptisées suite aux fusions municipales. Soit, mais est-ce que le choix est tellement restreint qu’il nous oblige à rebaptiser des artères à la mémoire de conseillers municipaux ou de fonctionnaires qui se sont donnés – et c’est tout à leur honneur – au service de leurs concitoyens? C’est que parfois, cela se fait au détriment d’une référence à notre histoire, notre passé et notre influence chrétienne. Je pense au marais Saint-François à Sherbrooke qui a été rebaptisé marais Réal D. Carbonneau. Ce dernier était certes un leader dans la région de l’Estrie, investie de l’Ordre de Saint-François… mais justement, pourquoi ne pas avoir laissé à l’auteur du Cantique des créatures l’honneur de veiller sur ce bijou vert?

Une question semblable se pose à-propos des écoles du Québec. Certaines ont changé de nom, pour des raisons diverses, pour adopter des noms comme: École des Quatre-vents, des Allizées…

D’un autre côté, est-ce de la fausse représentation si l’école Immaculée-Conception ou Saint-Esprit garde son nom alors qu’il n’y aura plus d’enseignement religieux catholique à partir de l’an prochain?

Chose certaine, on ne peut écrire l’histoire d’une main et l’effacer de l’autre.

Sébastien

Les fameuses indulgences

Je vous parlais aujourd’hui lors de Zoom des indulgences spéciales pour la XV Journée mondiale du malade.

Je me souviens de mes cours d’histoire au secondaire où l’on nous présentait la chose comme l’un des pires excès de l’Église médiévale.

Oui, il y certainement eu plusieurs excès au nom de indulgences (souvent exagérés) tout au cours de l’histoire. Ces abus provenaient d’une lecture éronnée d’un concept qui, il est vrai, est des plus complexes.

Le sacrement de la réconciliation n’efface-t-il pas tous les péchés?

C’est sans compter les peines temporelles qui nous demandent un effort supplémentaire. Ces peines temporelles nous suivent tout au long de notre vie sur terre et lors de notre futur passage au purgatoire.

Notre catéchisme dit  «L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints».

De nos jours, le sacrement de réconciliation est souvent le parent pauvre des sacrements chez les catholiques. La notion des indulgences peut être très difficile à assimiler. Moi le premier, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai suivi à la lettre les règles d’obtention des indulgences.

L’indulgence spéciale de ce dimanche prochain pour la Journée du malade m’attire vraiment et je crois vouloir y participer… Confession, Eucharistie et prières ne peuvent que porter de beaux fruits… Notre foi n’est pas fondé sur les indulgences, mais cette tradition a peut-être des choses à nous apprendre.

Pour plus d’info sur les indulgences, la pénitencerie apostolique a écrit ce document en l’an 2000 et les rédemptoristes ont préparé cette page Web qui vous donne une bonne idée de la question.

Jasmin

Servantes du Seigneur

J’ai connu les P’tites soeurs j’avais onze ans. Biscuits, gâteaux et jus de pêche : elles ont su me séduire dès le début. Lorsque nous étions allés les visiter, j’étais en 5ième, nous avions écouté attentivement, et avec stupéfaction par moment, l’histoire de sœur Monique. Elle était passée à deux doigts de se marier. Puis, d’un coup sec, changement de cap. Aujourd’hui, sœur Monique demeure une très bonne amie. Soixante ans après avoir donné sa vie au Seigneur et à son Église, elle demeure l’une des femmes les plus heureuses que je connaisse. La communauté qu’elle a embrassé a pour ministère d’aider les prêtres, de les servir aurait-on dit à une époque. Il s’agit bien là d’une forme de service – et non de servitude comme le croient certaines gens. Il s’agit de servir à l’image de Celui qui a donné sa vie pour nous. Cela, nous sommes tous appelés à le faire, à notre façon, selon notre charisme. Je vous invite à regarder Focus catholique ce vendredi et dimanche à 19h30 sur nos ondes – et à vous laisser charmer par le sourire et le bonheur de ces femmes…

Sébastien

Fête de la Présentation du Seigneur…

Nous présenterons le vendredi 2 février la messe consacré nous provenant de la Basilique St-Pierre en ce Jubilé de la Vie consacrée. Cette messe sera diffusé en direct à 11h30 (en direct) et 20h avec des commentaires en anglais (la version française est disponible sur le second programme audio de Bell ExpressVu, Cogeco et Rogers). Pour les abonnés de Vidéotron, nous la représentons en français le samedi 3 février à 12h30 HE. 

Contrairement à ce qui avait été annoncé, la messe ne sera pas présidée par le pape Benoît XVI, car le Saint-Père a présidé à l’autel de la Cathedra de la basilique vaticane la messe de funérailles du Cardinal Antonio María Javierre Ortas, SDB, Préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements (décédé hier à Rome à l’âge de 85 ans). Il sera présent à la fin de la cérémonie pour bénir l’assemblée. 

 

L’amour et la piété, se dépasser

Dans mon article la semaine dernière, je vous ai partagé les paroles de St-Vincent de Paul au sujet de la petite servante des pauvres:

Pour commencer, j’aimerais revenir sur cette phrase dans laquelle il mentionnait ceci: Plus ils seront repoussants et sales, injustes et grossiers, plus tu devras leur donner de ton amour.  

Qui a envie d’aimer quelqu’un qui au premier coup d’oeil ne semble pas mériter notre amour? Quelqu’un qui est grossier, injuste, a-t-on vraiment envie de lui donner de notre amour? La première réponse qui nous vient spontanément serait de dire non. On aime aime ceux qui nous aiment ou ceux qui sont gentils avec nous n’est-ce pas? Pourtant, nous savons que ceux qui sont malheureux, qui souffrent à l’intérieur ont besoin de notre amour. Leur manque d’amour pour la vie, pour eux-mêmes, pour les autres démontre leur grand trou à l’intérieur et leur manque de lumière. Très souvent il est même difficile pour eux d’aimer, de donner en retour, parfois ils ne savent même pas ou même plus. Quelques soient les raisons pour lesquelles ils manquent d’amour il ne faut pas avoir peur de les aimer en retour.

Aimer oui, mais jusqu’où 

Aimer cependant, ne veut pas dire devenir l’esclave de l’autre: Aimes ton prochain comme toi-même, Lévitique 19:18. Et non, aimes ton prochain plus que toi-même, n’est-ce pas. On peut comprendre que personne n’ai envie d’aimer à ses dépens, d’aimer et de s’enfoncer en même temps par manque de discernement, aimer et se dégrader : on ne désire pas en arriver là et ce n’est pas le but de l’amour. C’est pourquoi ici le discernement spirituel est important, les exercices de St-Ignace sont idéals pour arriver à apprendre à discerner. Voici quelques exemples de questions à se poser: lorsque je pose un acte d’amour ou de piété, est-ce que cet acte me rapproche de Dieu? Est-ce que je me sens poussé par l’esprit saint? Est-ce que ce je grandis dans ma foi, dans ma relation avec Dieu ? Ou bien, est-ce que cet acte m’éloigne de Dieu? M’amène dans la noirceur? M’ennuage et éteint ma lumière? Est-ce que cet acte me trouble? Ces réponses peuvent nous aider à discerner. Vous pouvez en apprendre plus sur les exercices de St-Ignace, vous trouverez à la fin de cet article quelques ressources.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous sommes parfois incapables d’aimer, au-delà des défauts et des attitudes repoussantes des autres il y a nous. Parfois ça vient de notre intérieur et divers éléments sont à la source de nos comportements: l’éducation reçue, l’influence de notre entourage, de notre société, nos peurs, nos doutes, la timidité, la crainte d’être jugé, la peur de se tromper et bien encore. Nous ne sommes pas totalement des êtres libres, aimer librement ce n’est pas si facile, mais nous sommes appelés à le faire, car ce n’est seulement que lorsque les hommes arriveront à s’aimer librement, seulement là ils arriveront à vivre en paix et en harmonie.

Comment en arriver là 

Pour cela, pour que l’homme puisse se dépasser, l’homme a besoin d’une force supérieure, d’une aide suprême, et cette force c’est Dieu qui peut nous la donner. Vendredi dernier, Sébastien l’a bien expliqué en citant les paroles du Cardinal Barbarin prononcées lors des funérailles de l’Abbé Pierre:

“On ne peut pas s’engager dans le service des pauvres et aller au devant de toutes les misères avec un tel enthousiasme, jusqu’à quatre vingt quatorze ans, si l’on ne va pas chercher cette force venue d’ailleurs. »

Plus de ressources pour plus d’amour 

Voici maintenant quelques ressources pour vous aider à en apprendre davantage sur le véritable amour, vous dépasser et grandir dans la foi ainsi qu’à suivre les traces de Jésus-Christ. Et comme vous vous en doutez sûrement, cela ne vous aidera pas seulement qu’à aimer les pauvres et ceux qui sont dans la misère, mais à aimer davantage tous vos frères et vos soeurs du monde entier. Devenir un avec Dieu, devenir un avec les autres: c’est aussi cela la beauté d’aimer.

Livres:

Libres pour aimer, Guy Joyal chez Novalis

L’Imitation de Jésus-Christ, plusieurs éditions dont celle des Grands classiques du Christiannisme chez Médiaspaul

Marche en ma présence, Jean-Guy Saint-Arnaud

Les exercices de St-Ignace pour le discernement spirituel:

Sur le net: www.jesuit.ie/priere

En groupe ou avec un accompagnateur dans la région de Montréal:

Le Centre Léunis www.leunis.org

Bien sûr il y a d’autres ressources, vous en connaissez peut-être vous-mêmes?! N’hésitez pas à me faire parvenir l’une ou l’autre de vos suggestions là où que vous soyez afin que nous puissions les partager. 

Fraternellement, Marjorie

L’installation complète de Mgr Collins

Comme nous n’avons malheureusement reçu que la première heure de l’installation pour la diffusion du 30 janvier, nous présenterons la version intégrale de l’installation du nouvel archevêque de Toronto ce mercredi 31 janvier et samedi 3 février à 20h et minuit HE

De la visite à Toronto…

Des dignitaires du monde civil et religieux s’étaient réunis aujourd’hui du côté de Toronto pour célébrer l’installation du nouvel archevêque métropolitain, Mgr Thomas Collins. Des évêques de partout au pays étaient bien sûr présents et nous avons eu le plaisir, avant leur retour au Québec, de recevoir pour la première fois dans nos studios l’archevêque de Montréal, M. le cardinal Jean-Claude Turcotte, son auxiliaire Mgr Anthony Mancini et l’évêque auxiliaire de St-Jean-Longueuil, Mgr Louis Dicaire. Les prélats ont ainsi pu rencontrer toute l’équipe de S+L.
Cela me faisait particulièrement plaisir de renouer avec Mgr Turcotte. Durant la JMJ de 2002, j’étais son accompagnateur tout au long de la semaine et nous avons formé une belle amitié. M. le cardinal est d’ailleurs l’un de nos fidèles téléspectateurs depuis nos débuts. C’est toujours stimulant pour l’équipe de savoir que nous sommes regardés par le très sympathique archevêque de Montréal.
Nous sommes toujours reçu de très belle façon de nos passages dans la grande région de Montréal. Il nous a donc fait plaisir de nous improviser taxi pour ramener tout ce beau monde à la gare Union dans notre minivan Sel + Lumière.
D’ailleurs, si vous passez par Toronto, n’hésitez jamais à nous donner signe de vie. Nous nous feronstoujours un plaisir de vous accueillir dans nos studios. Jasmin

Secured By miniOrange