Election du nouveau président de la CECC

Au Centre Nav Canada l’on croise dans les couloirs des jeunes militaires qui viennent se former, des participants à une session de gestion et même des enfants! Au coeur de ce grand complexe se trouve un atrium que l’on longe pour aller prendre nos repas, cela fait penser à un cloitre… ; à l’espace des ordinateurs, il y a des petits recoins où l’un ou l’autre travaille sur son ordinateur car la connection ne passe pas dans sa chambre, d’autres se rencontrent pour discuter.

Ambiance à la fois studieuse et détendue, c’est ce qui me vient à l’esprit.

Aujourd’hui les évêques ont écouté la 2ème conférence de Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et membre de la commission pour les sacrements à Rome. Il a parlé de l’exhortation apostolique Verbum Domini sur la parole de Dieu, prenant l’image de la musique pour rappeler  l’importance du silence avant d’écouter la Parole de Dieu et  de la lectio divina, méditation de la Parole de Dieu, celle-ci devant mener à l’action.

Puis,  les évêques ont procédé aux élections du nouveau président.  Mgr Richard Smith, évêque d’Edmonton a été élu, il était vice-président et comme Mgr Patrick Powers, secrétaire général de la  CECC, l’a expliqué à Perspectives  les élections se font par correspondance et suivent un long processus. Généralement, le vice-président est proposé comme président, en respectant l’alternance de la langue, le co-trésorier de langue différente comme vice-président et ainsi de suite. Mgr Paul-André Durocher, tout nouvellement nommé archevêque de Gatineau, est vice-président, Mgr Douglas Crosby, évêque d’Hamilton, co-trésorier anglophone et Mgr Lionel Gendron,  évêque de St Jean Longueuil a été élu co-trésorier francophone.

A Perspectives, mercredi Mgr Richard Smith nous parlera de son rôle et  de l’Eglise au Canada. Il n’entrera en fonction qu’à la fin de la plénière.

 

Premier anniversaire de la canonisation de Saint frère André

Pour nous préparer à l’anniversaire de la canonisation de Saint frère André, dans l’action de grâces

Dimanche 16 octobre

10h rediffusion de la messe présidée par le cardinal Jean-Claude Turcotte à St Andrea della Valle

15h30 rediffusion de la messe au Stade olympique de Montréal. (aussi le lundi 17 octobre 16h)

Lundi 17 octobre

19h35 cérémonie du premier anniversaire de la canonisation du saint Frère André  en la basilique de l’Oratoire Saint-Joseph

21h Portier de Dieu, notre documentaire réalisé par Sébastien Lacroix

 

 

 

Colloque sur les abus sexuels dans l’Église catholique

Un colloque sur le thème « Trauma et transformation: l’Église catholique et la crise des abus sexuels » aura lieu les 14 et 15 octobre à l’Université McGill.

Organisé par le Centre de recherche sur la religion de l’Université McGill et de nombreux organismes religieux dont la Conférence des évêques catholiques du Canada, ce colloque rassemblera des chercheurs et des leaders religieux  et vise à engendrer une meilleure compréhension de la situation afin d’apprendre à mieux répondre aux traumatismes engendrés par les abus.

Il se déroulera en anglais avec possibilité de traduction.

Pour plus de renseignements : www.traumaandtransformation.org/français

Je suis la vigne, vous êtes ses sarments

Le Pape a célébré sa première messe  au stade olympique de Berlin en présence de 84 cardinaux et évêques et près de 70 000  fidèles,  stade où Jean-Paul II avait béatifié deux religieux lors de son voyage en 1996.   Dans son homélie, le Pape rappelle que la vraie source de la joie est de rester unis au Christ. 

Voici son homélie dans son integralité.

Chers frères dans l’Épiscopat,

Chers frères et sœurs,

Le regard sur l’ample circonférence du stade olympique que vous remplissez aujourd’hui en si grand nombre, suscite en moi grande joie et confiance. Je vous salue tous avec affection : les fidèles de l’archidiocèse de Berlin et des diocèses allemands, ainsi que les nombreux pèlerins venus des pays voisins. Il y a quinze années, pour la première fois, un Pape est venu dans la capitale fédérale, à Berlin. Tous, nous avons un vif souvenir de la visite de mon vénéré prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II, et de la Béatification du prévôt de la cathédrale de Berlin, Bernhard Lichtenberg – avec celle de Karl Leisner – qui s’est justement déroulée ici, en ce lieu.

En pensant à ces Bienheureux et à toute la foule des Saints et Bienheureux, nous pouvons comprendre ce que signifie vivre comme des sarments de la vraie vigne qu’est le Christ, et porter beaucoup de fruit. L’Évangile d’aujourd’hui nous a rappelé l’image de cette plante qui est rampante de façon luxuriante dans l’orient et symbole de force vitale, une métaphore pour la beauté et le dynamisme de la communion de Jésus avec ses disciples et amis.

Dans la parabole de la vigne, Jésus ne dit pas : « Vous êtes la vigne », mais : « Je suis la vigne ; vous, les sarments » (Jn 15, 5). Ce qui signifie : « De même que les sarments sont liés à la vigne, ainsi vous m’appartenez ! Mais, en m’appartenant, vous appartenez aussi les uns aux autres ». Et cette appartenance l’un à l’autre et à Lui n’est pas une quelconque relation idéale, imaginaire, symbolique, mais – je voudrais presque dire – une appartenance à Jésus Christ dans un sens biologique, pleinement vital. C’est l’Église, cette communauté de vie avec Lui et de l’un pour l’autre, qui est fondée dans le Baptême et approfondie toujours davantage dans l’Eucharistie. «Je suis la vraie vigne», signifie cependant en réalité : « Je suis vous et vous êtes moi » une identification inouïe du Seigneur avec nous, son Église.

Le Christ lui-même, à l’époque, avant Damas, demanda à Saul, le persécuteur de l’Église : « Pourquoi me persécutes-tu ? »
(Ac 9, 4). De cette façon, le Seigneur exprime la communauté de destin qui dérive de l’intime communion de vie de son Église avec Lui, le Christ ressuscité. Il continue à vivre dans son Église en ce monde. Il est avec nous, et nous sommes avec Lui. – « Pourquoi me persécutes-tu ? » C’est donc Jésus que frappent les persécutions contre son Église. Et, en même temps, nous ne sommes pas seuls quand nous sommes opprimés à cause de notre foi. Jésus est avec nous.

Dans la parabole, Jésus dit : « Je suis la vigne véritable, et mon Père est le vigneron » ( Jn 15, 1), et il explique que le vigneron prend le couteau, coupe les sarments secs et émonde ceux qui portent du fruit pour qu’ils portent davantage de fruit. Pour le dire avec l’image du prophète Ézéchiel, comme nous l’avons entendu dans la première lecture, Dieu veut ôter de notre poitrine le cœur mort, de pierre, pour nous donner un cœur vivant, de chair (cf. Ez 36, 26). Il veut nous donner une vie nouvelle et pleine de force. Le Christ est venu appeler les pécheurs. Ce sont eux qui ont besoin du médecin, non les biens portants (cf. Lc 5, 31sv.). Et ainsi, comme dit le Concile Vatican II, l’Église est le « sacrement universel du salut » (LG 48) qui existe pour les pécheurs, pour leur ouvrir la voie de la conversion, de la guérison et de la vie. C’est la vraie et grande mission de l’Église, que le Christ lui a conférée.

Certains regardent l’Église en s’arrêtant sur son aspect extérieur. L’Église apparaît alors seulement comme l’une des nombreuses organisations qui se trouvent dans une société démocratique, selon les normes et les lois de laquelle le concept «Église » qui est difficilement compréhensible en lui-même, doit ensuite être jugée et traitée. Si on ajoute encore à cela l’expérience douloureuse que dans l’Église, il y a des bons et des mauvais poissons, le bon grain et l’ivraie, et si le regard reste fixé sur les choses négatives, alors ne s’entrouvre plus le mystère grand et profond de l’Église.

Par conséquent, ne sourd plus aucune joie pour le fait d’appartenir à cette vigne qui est l’« Église ». Insatisfaction et mécontentement se diffusent, si on ne voit pas se réaliser les propres idées superficielles et erronées sur l’« Église » et les propres « rêves d’Église » ! Alors cesse aussi le cantique joyeux « Je rends grâce au Seigneur qui, par grâce, m’a appelé dans son Église », que des générations de catholiques ont chanté avec conviction.

Le Seigneur continue dans son discours : « Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi, … car sans moi – on pourrait aussi traduire : en dehors de moi – vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 4 ss.).

Chacun de nous est mis face à cette décision. Le Seigneur, dans sa parabole, nous dit de nouveau combien elle est sérieuse : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent » (Jn 15, 6). A ce propos, saint Augustin observe : « Il n’y a que deux choses qui conviennent à ces branches : ou la vigne ou le feu ; si elles sont unies à la vigne, elles ne seront pas jetées au feu ; afin de n’être pas jetées au feu, qu’elles restent donc unies à la vigne » (In Joan. Ev. tract. 81,3 [PL 35,1842]).

Le choix demandé ici nous fait comprendre, de façon insistante, la signification existentielle de notre décision de vie. En même temps, l’image de la vigne est un signe d’espérance et de confiance. En s’incarnant, le Christ lui-même est venu dans ce monde pour être notre fondement. Dans chaque nécessité et sécheresse, Il est la source qui donne l’eau de la vie qui nous nourrit et nous fortifie. Lui-même porte sur lui chaque péché, peur et souffrance, et, à la fin, nous purifie et nous transforme mystérieusement en bon vin. Dans ces moments de besoin, parfois nous nous sentons comme finis sous un pressoir, comme les grappes de raisin qui sont pressées complètement. Mais nous savons que, unis au Christ, nous devenons du vin mûr. Dieu sait transformer en amour aussi les choses pesantes et opprimantes dans notre vie. Il est important que nous « demeurions » dans la vigne, dans le Christ. En cette brève péricope, l’évangéliste utilise la parole « demeurer » une douzaine de fois. Ce « demeurer-en-Christ » marque le discours tout entier. A notre époque d’activisme et d’arbitraire où aussi tant de personnes perdent orientation et appui ; où la fidélité de l’amour dans le mariage et l’amitié est devenue si fragile et de brève durée ; où nous voulons crier, dans notre besoin, comme les disciples d’Emmaüs : « Seigneur, reste avec nous, car le soir tombe (cf. Lc 24, 29) oui, il fait sombre autour de nous ! » ; ici le Seigneur ressuscité nous offre un refuge, un lieu de lumière, d’espérance et de confiance, de paix et de sécurité. Là où la sécheresse et la mort menacent les sarments, là, il y a avenir, vie et joie dans le Christ.
Demeurer dans le Christ signifie, comme nous l’avons déjà vu, demeurer aussi dans l’Église. La communauté entière des croyants est solidement unie dans le Christ, la vigne. Dans le Christ, tous nous sommes unis ensemble. Dans cette communauté Il nous soutient et, en même temps, tous les membres se soutiennent mutuellement. Ils résistent ensemble aux tempêtes et se protègent les uns les autres. Nous ne croyons pas seuls, mais nous croyons avec toute l’Église.

L’Église en tant qu’annonciatrice de la Parole de Dieu et dispensatrice des sacrements nous unit au Christ, la vraie vigne. L’Église comme « plénitude et complément du Rédempteur » (Pie XII, Mystici corporis, AAS 35 [1943] p. 230 : « plenitudo et complementum Redemptoris ») est pour nous gage de la vie divine et médiatrice des fruits dont parle la parabole de la vigne. L’Église est le don le plus beau de Dieu. Par conséquent, dit aussi saint Augustin : « Autant on aime l’Église du Christ, autant on entre en participation de l’Esprit Saint » (In Ioan. Ev. Tract. 32,8 [PL 35, 1646]). Avec l’Église et dans l’Église, nous pouvons annoncer à tous les hommes que le Christ est la source de la vie, qu’Il est présent, qu’Il est la grande réalité après laquelle nous soupirons. Il se donne lui-même. Celui qui croit au Christ a un avenir. Parce que Dieu ne veut pas ce qui est aride, mort, artificiel, qui à la fin est jeté, mais il veut ce qui est fécond et vivant, la vie en abondance.

Chers frères et sœurs ! Je souhaite à vous tous de découvrir toujours plus profondément la joie d’être unis au Christ dans l’Église, de pouvoir trouver dans vos besoins réconfort et rédemption et de devenir toujours davantage le vin délicieux de la joie et de l’amour du Christ pour ce monde. Amen.

Vidéo du résumé des JMJ 2011 à Madrid

Décès du père Jean Monbourquette, psychologue canadien

Le père Jean Monbourquette, o.m.i., originaire d’Iberville, est décédé le dimanche 28 août 2011 à l’âge de 78 ans.

Prêtre des Oblats de Marie Immaculée et psychologue, il est un pionnier dans le dialogue entre foi chrétienne, spiritualité et psychologie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages portant sur le développement personnel, dont le best-seller Aimer, perdre, grandir, publié en 1983 par Novalis puis en 1995 en France par Bayard. Il devient ainsi un conférencier très demandé.

Nous avons pu le rencontrer en 2010 pour la réalisation d’un clip vidéo pour l’agence Spiritours.

Vous pouvez lire une entrevue qu’il a donnée à la revue La Vie il y a un an, dans cet article publié aujourd’hui.
http://www.lavie.fr/religion/deces-de-jean-monbourquette-pionnier-de-la-psychologie-chretienne-29-08-2011-19400_10.php

 

Chemin de croix sur le Paseo de Recoletos

L’Espagne est riche en art sacré et connue pour les processions de la Semaine Sainte.

Aujourd’hui, le Chemin de Croix sur le Paseo de Recoletos à Madrid sera unique. Des chars portant des œuvres d’art venant de 12 villes d’Espagne et utilisées pendant les processions de la semaine sainte permettront aux jeunes de contempler la Passion du Christ.

Ce chemin de croix sera diffusé en direct à 13h30
Rediffusion 16h30 et 20h

Benoît XVI foule le sol d’Espagne.

Voici son discours prononcé à l’aéroport de Barajas à son arrivée pour les 26es Journées mondiales de la jeunesse: 

“Majestés,
Monsieur le Cardinal Archevêque de Madrid,
Messieurs les Cardinaux,
Chers frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce,
Autorités nationales, des communautés autonomes et locales,
Cher peuple de Madrid et de l’Espagne toute entière

Merci, Majesté, pour votre présence ici avec la Reine, et pour les paroles si déférentes et affables que vous m’avez adressées en me souhaitant la bienvenue. Ces paroles me font revivre les inoubliables marques de sympathie reçues lors de mes visites apostoliques antérieures en Espagne, et plus particulièrement celles de mon récent voyage à Saint Jacques de Compostelle et à Barcelone. Je salue très cordialement ceux qui se trouvent présents à Barajas, et ceux qui suivent cet événement par la radio et la télévision. Je mentionne également avec grande reconnaissance tous ceux qui, instances ecclésiales et civiles, ont contribué par leurs efforts et leur travail, avec grand engagement et dévouement, pour que ces Journées Mondiales de la Jeunesse, de Madrid, puissent bien se dérouler et porter des fruits abondants.

Je désire aussi remercier de tout cœur pour l’hospitalité offerte par tant de familles, de paroisses, de collèges et d’autres institutions qui ont accueilli les jeunes venus du monde entier, d’abord dans différentes régions et villes d’Espagne, et maintenant dans cette grande ville de Madrid, cosmopolite et aux portes grandes ouvertes.
Je viens ici pour rencontrer des milliers de jeunes du monde entier, intéressés par le Christ ou en recherche de la vérité qui donne un sens authentique à leur existence. Je viens comme Successeur de Pierre pour les confirmer tous dans leur foi, en vivant quelques jours d’intense activité pastorale pour annoncer que Jésus-Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie. Pour pousser à l’engagement de construire le Règne de Dieu dans le monde, et entre nous. Pour exhorter les jeunes à rencontrer personnellement le Christ-Ami et ainsi, enracinés dans sa Personne, se convertir en disciples fidèles et en témoins courageux.
Pour quoi et par quoi cette multitude de jeunes est-elle venue à Madrid ? Bien que la réponse devrait être donnée par eux, on peut bien penser qu’ils désirent écouter la Parole de Dieu, comme l’a proposé la devise de ces Journées Mondiales de la Jeunesse, de manière qu’enracinés dans le Christ et construits sur Lui, ils manifestent la fermeté de leur foi.

Beaucoup d’entre eux ont écouté la voix de Dieu, parfois uniquement comme un léger murmure, qui les a poussés à le chercher avec plus de diligence, et à partager avec les autres l’expérience de la force qu’ils tiennent dans leur vie. Cette découverte du Dieu vivant anime les jeunes et ouvre leurs yeux aux défis du monde où ils vivent, avec leurs possibilités et leurs limites. Ils voient la superficialité, la consommation et l’hédonisme régnants, tant de banalité au moment de vivre la sexualité, tant de manques de solidarité, tant de corruption. Et ils savent que sans Dieu il serait difficile d’affronter ces défis et d’être vraiment heureux, tournant vers lui leur enthousiasme pour l’obtention d’une vie authentique. Toutefois, avec Lui à leurs côtés, ils obtiendront la lumière pour marcher et des raisons pour espérer, ne se décourageant pas devant ces hauts idéaux qui motiveront leur engagement généreux pour construire une société où la dignité humaine et une vraie fraternité se respectent. Ici, durant ces Journées, ils ont une occasion privilégiée pour mettre en commun leurs aspirations, échanger entre eux les richesses de leurs cultures et de leurs expériences, s’encourager mutuellement dans leur cheminement de foi et de vie, où certains se croient isolés ou ignorés par leur entourage quotidien. Mais non, ils ne sont pas seuls ! Beaucoup de leurs contemporains partagent leurs projets et, se confiant entièrement au Christ, ils savent qu’ils ont vraiment un avenir devant eux et ils ne craignent pas les engagements décisifs qui demandent toute la vie. Pour cela, les écouter, prier ensemble et célébrer l’Eucharistie avec eux me causent une immense joie. Les Journées Mondiales de la Jeunesse nous apporte un message d’espérance, comme une brise d’air pur et juvénile, avec des parfums nouveaux qui nous remplissent de confiance pour le demain de l’Église et du monde.

Certes, les difficultés ne manquent pas. Des tensions et des confrontations existent en tant d’endroits du monde, avec même du sang qui coule. La justice et la haute valeur de la personne humaine se plient facilement à des intérêts égoïstes, matériels et idéologiques. L’environnement et la nature que Dieu a créés avec tant d’amour ne sont pas respectés comme il se doit. De plus, beaucoup de jeunes regardent avec préoccupation leur avenir face à la difficulté de trouver un emploi digne ou bien pour l’avoir perdu ou encore parce que celui qu’ils ont est précaire et n’est pas assuré. Il y en a d’autres qui ont besoin d’aide pour ne pas tomber dans les filets de la drogue, d’une aide efficace si par malheur ils y sont déjà tombés. À cause de leur foi dans le Christ, beaucoup souffrent en eux-mêmes la discrimination, qui conduit à la dépréciation et à la persécution ouverte ou larvée qui afflige des régions déterminées de certains pays. Ils sont aussi sollicités pour s’éloigner de Lui, en les privant des signes de sa présence dans la vie publique, et en réduisant au silence son Nom même. Pourtant aujourd’hui, je redis aux jeunes, avec toute la force de mon cœur, que rien ni personne ne vous prive de la paix ! N’ayez pas honte du Seigneur ! Il n’a rien objecté à se faire l’un de nous et à faire l’expérience de nos angoisses pour nous élever vers Dieu, et faisant ainsi il nous a sauvés.
Dans ce contexte, il est urgent d’aider les jeunes disciples de Jésus à demeurer fermes dans la foi et à assumer la belle aventure de l’annoncer et d’en témoigner ouvertement par leurs propres vies. Un témoignage courageux et plein d’amour au frère humain, à la fois décidé et prudent, sans cacher sa propre identité chrétienne, dans un climat de respectueuse connivence avec d’autres options légitimes et en même temps avec l’exigence du respect dû aux propres convictions.
Majesté, en vous remerciant de nouveau pour l’accueil déférent que vous m’avez réservé, je désire exprimer mon appréciation et ma proximité à tous les peuples d’Espagne, tout comme mon admiration pour un pays si riche en histoire et en culture, pour la vitalité de sa foi qui a fructifié en de nombreux saints et saintes de toutes les époques, en de nombreux hommes et femmes qui, laissant leur terre, ont apporté l’Évangile aux limites du monde, et en des personnes droites, solidaires et bonnes de votre pays. C’est là un grand trésor dont il convient certainement de prendre soin par une attitude constructive pour le bien commun d’aujourd’hui et pour offrir un horizon lumineux à l’avenir des nouvelles générations. Même s’il existe actuellement des motifs de préoccupations, plus grand est l’élan des Espagnols, avec l’ardeur qui les caractérise, pour les dépasser, et ce qui y contribue le plus ce sont leurs racines chrétiennes profondes, très fécondes au cours des siècles.

A partir d’ici, je salue très cordialement tous les amis espagnols et madrilènes, et tous ceux qui sont venus d’autres terres. Durant ces jours je vous serai proche, ayant très présent à l’esprit tous les jeunes du monde, en particulier ceux qui passent par toutes sortes d’épreuves. Confiant cette rencontre à la très sainte Vierge Marie, et à l’intercession des saints protecteurs de ces Journées, je demande à Dieu qu’il bénisse et protège toujours les fils et les filles d’Espagne. Merci beaucoup.”

Que contient le sac à dos rouge, jaune et orange du pèlerin JMJ 2011?

Dans ce sac aux couleurs des JMJ 2011 chaque pèlerin peut trouver:
le T- Shirt officiel jaune avec le logo rouge : une croix surplombant une couronne, symbolisant les Jeunes rassemblés autour du Christ.
Un chapeau et un éventail  pour lutter contre la chaleur torride en Espagne, l’été. 

Et aussi plusieurs documents:
– pour la première fois un catéchisme pour les jeunes YOUCAT  pour les éclairer sur des questions de la foi.
– le guide du pèlerin pour avoir tous les renseignements sur les activités possibles durant la semaine,
– un Magnificat pour suivre les liturgies
– L’évangile de St Matthieu dans plusieurs langues.
– Un guide culturel pour visiter la ville,
– un rosaire et une petite bougie pour la vigile du samedi soir.

Enfin une surprise, une boite d’un médicament un peu particulier « Pas de plus grand amour »,  c’est une croix des JMJ.

Problème technique lors de la diffusion des engagements des membres de Famille Marie Jeunesse

Toutes nos excuses pour le problème de son durant la diffusion des engagements des membres de Famille Marie Jeunesse.

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