Comme le veut la tradition à chaque JMJ, 12 jeunes venus du monde entier ont dejeuné à Rio de Janeiro au Brésil avec le pape François. Parmi eux, une volontaire française à Rio depuis six mois pour la préparation des JMJ 2013. Anne-Sophie Peiffer, 27 ans, revient sur ce repas avec le pape François, quelqu’un de « bienveillant qui a le sens de l’humour ».
Conférence de presse exceptionnelle donnée par le Pape
Conférence de presse exceptionnelle donnée par le Pape dimanche soir durant son retour en avion.
Durant 1h30, le Pape a répondu à toute sortes de questions, sur la réforme de la curie, la place des femmes dans l’église, l’accueil des divorcés remariés, et la future canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, notamment.
Merci à KTO de la diffuser dans sa version intégrale. A voir aussi sur notre site.
Les nouveautés du Pape François
Au cours de la conférence de presse sur le vol de retour de Rio de Janeiro
L’Osservatore Romano
Edition française
Lucetta Scaraffia
31 juillet 2013
Le long entretien serein et ouvert que le Pape François a accordé aux journalistes – et la retranscription intégrale permet de saisir parfaitement le climat détendu et presque divertissant qui a caractérisé la rencontre – fait apparaître en particulier deux grandes nouveautés, qui concernent deux questions auxquelles le Saint-Père avait jusqu’à présent accordé peu de place: les femmes et les homosexuels.
Les déclarations du Pape sur le rôle des femmes sont claires et révélatrices d’une forte volonté d’ouverture, elles n’ont pas été prononcées au nom de la nécessité urgente d’adapter l’Eglise à la parité entre les sexes réalisée dans les sociétés occidentales, et n’ont pas non plus été revêtues du paternalisme, souvent affectueux, qui teinte presque toujours les paroles des hauts prélats qui affrontent le thème. L’ouverture est importante, et elle est directement liée à son projet de réforme de l’Eglise: sans une reconnaissance ouverte du rôle des femmes, on ne peut espérer cette Eglise vitale et accueillante que le Pape François désire, cette Eglise qui peut à nouveau attirer les fidèles et réchauffer leurs cœurs. La femme, a-t-il dit, « aide à faire croître l’Eglise » parce que c’est de la relation de parité et de collaboration entre les hommes et les femmes que trouve son origine la fécondité. Et si ce rapport s’affaiblit, manque de vitalité et est nié, comme cela a lieu aujourd’hui, l’Eglise ne croît pas.
Le courage de dire une vérité, comme toutes les vérités également évidente, mais que personne avant lui n’avait osé, à savoir que « Marie est plus importante que les apôtres », ne l’empêche pas d’exclure le sacerdoce des femmes, mais dans le même temps de demander un supplément d’études et de réflexions pour comprendre comment réaliser cette parité dans la différence. Un supplément de recherches auquel, bien évidemment, les femmes apporteront des contributions fondamentales. [Read more…]
Homélie du pape François – Messe pour la XXVIIIe Journée mondiale de la Jeunesse
Donnée le 28 juillet 2013 par le pape François, sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro.
Vénérés frères dans l’Épiscopat et le Sacerdoce.
Chers frères et sœurs, chers jeunes !« Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Par ces mots, Jésus s’adresse à chacun de vous en disant : « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins u monde, mais maintenant tu dois aller et transmettre cette expérience aux autres ». Jésus t’appelle à être disciple en mission ! Aujourd’hui, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons entendue, que nous dit le Seigneur ? Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir.
1. Allez. Ces jours-ci, à Rio, vous avez pu faire la belle expérience de rencontrer Jésus, et de le rencontrer ensemble ; vous avez senti la joie de la foi. Mais l’expérience de cette rencontre ne peut rester renfermée dans votre vie ou dans le petit
groupe de votre paroisse, de votre mouvement, de votre communauté. Ce serait comme priver d’oxygène une flamme qui brûle. La foi est une flamme qui est d’autant plus vivante qu’elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire (Cf. Rm10, 9).
Cependant attention ! Jésus n’a pas dit : si vous voulez, si vous avez le temps, mais : « Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Partager l’expérience de la foi, témoigner la foi, annoncer l’Évangile est le mandat que le Seigneur confie à toute l’Église, et aussi à toi. Mais c’est un commandement, qui ne vient pas d’un désir de domination ou de pouvoir, mais de la force de l’amour, du fait queJésus en premier est venu parmi nous etnous a donné, non pas quelque chose de lui, mais lui-même tout entier ; il a donné sa vie pour nous sauver et nous montrer l’amour et la miséricorde de Dieu. Jésus ne nous traite pas en esclaves, mais en hommes libres, en amis, en frères ; et non seulement il nous envoie, mais il nous accompagne, il est toujours à nos côtés dans cette mission d’amour. [Read more…]
Discours du pape lors de la veillée finale des JMJ de Rio
Prononcé sur la plage de Copacabana, après un changement de lieu dû aux intempéries, le 27 juillet 2013.
Chers jeunes,
Vous voyant ici réunis, il m’est revenu l’histoire de saint François d’Assise. Devant le Crucifix il entend la voix de Jésus qui lui dit : « François, va et répare ma maison ». Et le jeune François répond avec rapidité et générosité à cet appel du Seigneur : « Répare ma maison ». Mais quelle maison ? Peu à peu il s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de faire le maçon et de réparer un édifice de pierres, mais de donner sa contribution à la vie de l’Église ; il s’agissait de se mettre au service de l’Église, en l’aimant et en travaillant, pour qu’en elle se reflète toujours davantage le Visage du Christ.
Aujourd’hui aussi, le Seigneur continue à avoir besoin de vous, les jeunes, pour son Église. Chers jeunes, le Seigneur a besoin de vous. Aujourd’hui aussi, il appelle chacun de vous à le suivre dans son Église et à être missionnaire. Chers jeunes, le Seigneur aujourd’hui vous appelle… Pas seulement de façon globale : il t’appelle toi, et toi, et toi, et chacun d’entre vous. Ecoutez-le dans vos cœurs. Je crois que nous pouvons apprendre quelque chose de ce qui s’est passé ces jours-ci, du fait que nous ayons annuler la veillée à Campus fidei, à Guaratiba, à cause du mauvais temps… Peut-être que le Seigneur veut nous dire que le véritable « champ de la foi » (Campus fidei) n’est pas un lieu géographique, mais chacun de nous. C’est vrai : chacun de nous, chacun de vous, moi, tout le monde… Et être missionnaire, c’est savoir que nous sommes un « champ de la foi » pour Dieu. En partant de cette image du « champ de la foi », j’ai pensé à trois images – trois – qui peuvent nous aider à mieux comprendre ce que signifie être disciple-missionnaire : la première, le champ qui est le lieu dans lequel on sème ; la seconde, le champ comme lieu d’entraînement ; et la troisième, le champ comme chantier.
1. Le champ comme lieu dans lequel on sème. Nous connaissons tous la parabole de Jésus qui parle d’un semeur parti jeter les semences dans son champ. Quelques unes d’entre elles tombent sur la route, au milieu des pierres, parmi les épines et ne parviennent pas à se développer. Mais d’autres tombent sur la bonne terre et produisent beaucoup de fruits (Cf. Mt 13, 1-9). Jésus lui-même explique le sens de la parabole : la semence est la Parole de Dieu qui est jetée dans les cœurs (Cf. Mt13, 18-23). Aujourd’hui… tous les jours, mais surtout aujourd’hui, Jésus sème sa parole. Quand nous accueillons sa parole, alors nous sommes le « champ de la foi ». S’il vous plaît, laissez le Christ et sa parole entrer dans votre vie, laissez venir la semence de sa parole, laissez-la germer et croître. Jésus fait tout, mais vous laissez-vous faire, laissez-le travailler à cette croissance… [Read more…]
Messe avec les évêques de la XXVIIIe JMJ, avec les prêtres, les religieux et les séminaristes en la cathédrale Saint-Sébastien
Chers frères dans le Christ !
En regardant cette cathédrale remplie d’Évêques, de prêtres, de séminaristes, de religieux et religieuses venus du monde entier, je pense aux paroles du Psaume de la messe d’aujourd’hui : « Que les peuples, Dieu, te rendent grâce » (Ps 66). Oui, nous sommes ici pour rendre grâce au Seigneur, et nous le faisons en réaffirmant notre volonté d’être ses instruments afin que non seulement quelques peuples rendent grâce à Dieu, mais tous. Avec la même parresia de Paul et Barnabé, annonçons l’Évangile à nos jeunes, pour qu’ils rencontrent le Christ, lumière pour la route, et deviennent constructeurs d’un monde plus fraternel. En ce sens, je voudrais réfléchir avec vous sur trois aspects de notre vocation : appelés par Dieu ; appelés pour annoncer l’Évangile ; appelés pour promouvoir la culture de la rencontre.
1. Appelés par Dieu. Il est important de raviver en nous cette réalité, que souvent nous tenons pour acquise au milieu de tant d’engagements quotidiens : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis », nous dit Jésus (Jn 15, 16). C’est retourner à la source de notre appel. Au commencement de notre cheminement vocationnel il y a une élection divine. Nous avons été appelés par Dieu et appelés pour demeurer avec Jésus (cf. Mc 3, 14), unis à lui d’une manière si profonde que nous pouvons dire avec saint Paul : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20). Ce fait de vivre dans le Christ en réalité marque tout ce que nous sommes et faisons. Et cette « vie en Christ » est précisément ce qui garantit notre efficacité apostolique, la fécondité de notre service : « Je vous ai établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jn 15, 16). Ce n’est pas la créativité pastorale, ce ne sont pas les rencontres ou les planifications qui assurent les fruits, mais le fait d’être fidèles à Jésus, qui nous dit avec insistance : « Demeurez en moi, comme moi en vous » (Jn 15, 4). Et nous savons bien ce que cela signifie : le contempler, l’adorer et l’embrasser, en particulier à travers notre fidélité à la vie de prière, dans notre rencontre quotidienne avec lui présent dans l’Eucharistie et dans les personnes les plus nécessiteuses. Le fait de « demeurer » avec le Christ ne signifie pas s’isoler, mais c’est demeurer pour aller à la rencontre des autres. Il me vient à l’esprit quelques paroles de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta : « Nous devons être très fiers de notre vocation qui nous donne l’opportunité de servir le Christ dans les pauvres. C’est dans les ‘favellas’, dans les ‘cantegriles’, dans les ‘villas miseria’, que l’on doit aller chercher et servir le Christ. Nous devons aller chez eux comme le prêtre se rend à l’autel, avec joie » (Mother Instructions, I, p. 80). Jésus, Bon Pasteur, est notre vrai trésor, cherchons à fixer toujours plus en lui notre cœur (cf. Lc 12, 34). [Read more…]
Chemin de croix avec les jeunes sur le bord de mer de Copacabana
Très chers jeunes !
Nous sommes venus ici aujourd’hui pour accompagner Jésus tout au long de son chemin de douleur et d’amour, le chemin de la Croix, qui est un des moments forts des Journées mondiales de la Jeunesse. Au terme de l’Année Sainte de la Rédemption, le bienheureux Jean-Paul II a voulu confier la Croix à vous, les jeunes, en vous disant : « Portez-la dans le monde comme le signe de l’amour de Jésus pour l’humanité et annoncez à tous que seul dans le Christ mort et ressuscité, il y a le salut et la rédemption » (Paroles aux jeunes [21 avril 1984] : Insegnamenti VII,1 [1984], p. 1105). Depuis lors, la Croix a parcouru tous les Continents et a traversé les secteurs les plus variés de l’existence humaine, en restant presqu’imprégnée des situations de vie de beaucoup de jeunes, qui l’ont vue et l’ont portée. Personne ne peut toucher la Croix de Jésus sans y laisser quelque chose de lui-même et sans porter quelque chose de la Croix de Jésus dans sa vie. Alors que vous accompagnez le Seigneur, ce soir, je voudrais que trois questions résonnent dans vos cœurs : qu’avez-vous laissé sur la Croix, vous, chers jeunes du Brésil, en ces deux ans durant lesquels elle a sillonné votre immense pays ? Et qu’est-ce que la Croix de Jésus a laissé en chacun de vous ? Et, enfin, qu’est-ce que cette croix enseigne à notre vie ?
1. Une tradition ancienne de l’Église de Rome raconte que l’Apôtre Pierre, sortant de la ville pour fuir la persécution de Néron, vit Jésus qui marchait dans la direction opposée et étonné, il lui demanda : « Seigneur, où vas-tu ? ». La réponse de Jésus fut : « Je vais à Rome pour être de nouveau crucifié ». À ce moment-là, Pierre comprit qu’il devait suivre le Seigneur avec courage, à fond, mais il comprit surtout qu’il n’était jamais seul dans sa marche ; avec lui il y avait toujours ce Jésus qui l’avait aimé jusqu’à mourir sur la Croix. Voilà ! chargé de sa Croix, Jésus parcourt nos routes pour prendre sur lui nos peurs, nos problèmes, nos souffrances, même les plus profondes. Avec sa Croix, Jésus s’unit au silence des victimes de la violence qui ne peuvent plus crier, surtout les innocents et ceux qui sont sans défense ; avec elle, Jésus s’unit aux familles qui sont en difficulté, qui pleurent la mort de leurs enfants, ou qui souffrent en les voyant être les proies des paradis artificiels comme la drogue ; avec elle, Jésus s’unit à toutes les personnes qui souffrent de la faim dans un monde qui chaque jour met à la poubelle des tonnes de nourriture ; avec elle, Jésus s’unit à celui qui est persécuté à cause de sa religion, de ses idées, ou simplement pour la couleur de sa peau ; avec elle, Jésus s’unit aux nombreux jeunes qui ne mettent plus leur confiance dans les institutions politiques, car ils y voient égoïsme et corruption, ou qui ont perdu la foi en l’Église, et même en Dieu, à cause de l’incohérence des chrétiens et des ministres de l’Évangile. Dans la Croix du Christ, il y a la souffrance, le péché de l’homme, aussi le nôtre, et lui accueille tout avec les bras ouverts, prend sur ses épaules nos croix et nous dit : courage ! Tu n’es pas seul à les porter ! Je les porte avec toi, j’ai vaincu la mort et je suis venu te donner espérance, te donner la vie (cf. Jn 3, 16). [Read more…]
Retransmission en direct des JMJ à Rio à la place de la messe à l’Oratoire Saint-Joseph
Demain matin, la messe avec les évêques de la XXVIIIe JMJ, avec les prêtres, les religieux et les séminaristes en la cathédrale Saint-Sébastien sera retransmise en direct à partir de 8h00. Donc exceptionnellement la messe ne sera pas retransmise de l’Oratoire Saint-Joseph pour la télévision. Mais vous pouvez retrouver la messe de l’Oratoire sur YouTube à partir de 9h30.
Merci de votre compréhension
Prière de l’Angelus Domini du Balcon central du Palais épiscopal St. Joaquim
Chers frères et amis !
Je rends grâce à la divine Providence pour avoir guidé mes pas jusqu’ici, dans la ville de São Sebastião do Rio de Janeiro. Je remercie cordialement Monseigneur Orani et vous aussi pour l’accueil chaleureux, par lequel vous manifestez votre affection envers le Successeur de Pierre. Je voudrais que mon passage dans cette ville de Rio renouvelle en tous l’amour pour le Christ et pour l’Église, la joie d’être unis à lui et d’appartenir à l’Église, et l’engagement à vivre et à témoigner la foi.
Une très belle expression populaire de la foi est la prière de l’Angelus [au Brésil l’Heure de Marie]. C’est une prière simple à réciter à trois moments caractéristiques de la journée qui marquent le rythme de nos activités quotidiennes : le matin, à la mi-journée et au coucher du soleil. Mais c’est une prière importante ; je vous invite tous à la réciter avec l’Ave Maria. Elle nous rappelle un événement lumineux qui a transformé l’histoire : l’Incarnation, le Fils de Dieu s’est fait homme en Jésus de Nazareth.
Aujourd’hui l’Église célèbre les parents de la Vierge Marie, les grands-parents de Jésus : les saints Joachim et Anne. Dans leur maison est venue au monde Marie, portant avec elle cet extraordinaire mystère de l’Immaculée Conception ; dans leur maison, elle a grandi accompagnée par leur amour et par leur foi ; dans leur maison, elle a appris à écouter le Seigneur et à suivre sa volonté. Les saints Joachim et Anne font partie d’une longue chaîne qui a transmis l’amour pour Dieu, dans la chaleur de la famille, jusqu’à Marie qui a accueilli dans son sein le Fils de Dieu et l’a donné au monde, l’a donné à nous. La valeur précieuse de la famille comme lieu privilégié pour transmettre la foi ! Concernant le milieu familial je voudrais souligner une chose : aujourd’hui, en cette fête des saints Joachim et Anne, au Brésil comme dans d’autres pays, on célèbre la fête des grands-parents. Comme ils sont importants dans la vie de la famille pour communiquer ce patrimoine d’humanité et de foi qui est essentiel pour chaque société ! Et combien sont importants la rencontre et le dialogue entre les générations, surtout à l’intérieur de la famille ! Le Document d’Aparecida nous le rappelle : « Les enfants et les personnes âgées construisent l’avenir des peuples ; les enfants parce qu’ils feront avancer l’histoire, les personnes âgées parce qu’elles transmettent l’expérience et la sagesse de leur vie » (n. 447). Cette relation, ce dialogue entre les générations est un trésor à conserver et à alimenter ! En ces Journées de la Jeunesse, les jeunes veulent saluer les grands- parents. Ils les saluent avec beaucoup d’affection et les remercient pour le témoignage de sagesse qu’ils nous donnent continuellement.
Et maintenant, sur cette Place, dans les rues adjacentes, dans les maisons qui vivent avec nous ce moment de prière, sentons-nous comme une unique grande famille, et tournons-nous vers Marie pour qu’elle garde nos familles, qu’elle les rende foyers de foi et d’amour, où se sente la présence de son Fils Jésus.