![]()
Mes frères et sœurs : En ce mois d’août, le Pape nous invite à prier pour une cohabitation pacifique, pour que les sociétés où la cohabitation est difficile ne succombent pas à la tentation de l’affrontement pour des motifs ethniques, politiques, religieux ou idéologiques.
Le fait d’être différents les uns des autres ne signifie pas que la confrontation soit le seul moyen de résolution. Le cœur du problème va au-delà de la manière dont nous résolvons les conflits, aussi importante soit-elle ; il se résume à la manière dont nous nous voyons les uns les autres.
Si quelqu’un n’est pas d’accord avec moi ou a des convictions différentes, cela fait-il de lui un ennemi ou un étranger ? Dois-je le transformer en membre de ma tribu, ou pire, l’éliminer pour résoudre cette tension ?
Notre défunt pape, le pape François, nous rappelle la profonde fraternité qui existe entre les êtres humains. La dignité humaine inhérente au fait d’être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu prime sur toutes les différences perçues. Cela doit être le fondement de notre vie dans la même société, malgré nos différences.
Il y a aussi des moments où notre humanité partagée peut servir de plate-forme commune à partir de laquelle nous pouvons travailler ensemble pour le bien commun de tous. Même lorsqu’une telle collaboration mutuelle n’est pas possible, nous devons apprendre à être en désaccord les uns avec les autres de manière non destructive.
Apprenons à discuter et à ne pas considérer les désaccords intellectuels comme des menaces existentielles. Apprenons à rejeter la mentalité tribale selon laquelle si vous n’êtes pas avec moi, vous êtes contre moi. Apprenons à vivre dans une tension créative, en faisant confiance à la providence de Dieu dans l’incertitude. Que Dieu vous bénisse aujourd’hui.