Mes frères et sœurs : En ce mois de juin, le Pape François nous invite à prier pour les migrants, qui fuient les guerres ou la faim et sont contraints à des voyages pleins de dangers et de violence, puissent trouver l’hospitalité ainsi que de nouvelles opportunités de vie dans les pays d’accueil.
Cette intention de prière montre clairement que toutes les migrations ne se déroulent pas de la même manière : Il y a ceux qui ont les moyens de partir de leur propre chef, et il y a ceux qui sont contraints de partir parce que leur vie est en danger.
Il n’est certainement pas facile de laisser derrière soi tout ce que l’on a et tout ce que l’on connaît ; c’est d’autant plus difficile lorsque le voyage vers la sécurité est dangereux et violent.
Dès l’époque de l’Ancien Testament, cette réalité de la migration forcée existe déjà. Les Israélites sont eux-mêmes des migrants, se déplaçant de l’Égypte à la Terre promise, un voyage dangereux et tumultueux qui a duré quarante ans.
C’est pourquoi la loi mosaïque exige que les Israélites traitent bien les étrangers, car « Vous aussi, car vous étiez vous-mêmes des immigrés au pays d’Égypte”. N’oublions pas que Jésus a lui aussi passé ses premières années en Égypte en tant qu’étranger.
Il est compréhensible de faire une distinction entre « nous » et « eux », mais nous devons les aider à se tenir debout et à contribuer à la société, afin qu’ils deviennent « nous », car tel est l’esprit de l’Évangile.
Supprimons les frontières de notre bonté, afin que nos frères et sœurs migrants puissent se sentir chez eux en terre étrangère, afin que nous puissions construire ensemble une maison commune. Que Dieu vous bénisse aujourd’hui.
Regardez ici, les vidéos précédentes de Prier avec le pape François.