Sonner les cloches pour la justice climatique

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Le Comité des affaires sociales de l’Assemblée des évêques du Québec et Kairos (initiatives œcuméniques canadiennes) demandent à toutes les églises du Canada de faire sonner leurs cloches à 15h cet après-midi. L’action de faire sonner les cloches partout dans le monde coïncide avec une liturgie œcuménique que le Conseil mondial des Églises a organisé au plus fort des pourparlers de Copenhague. Lorsqu’elle s’est terminée à 15 h, les églises de tout le Danemark ont fait sonner les cloches.

Plusieurs diocèses du Québec, dont Montréal et Québec, appuient cette initiative symbolique.  L’Église signifie ainsi qu’elle appuie des mesures fortes et concrètes pour lutter contre les changements climatiques.

Pourquoi 350 (ou 35 dans certaines églises) coups de cloche?

Selon les experts du climat, la limite supérieure de concentration du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère se situe à 350 parties par million (ppm). Jusqu’à il y a 200 ans, l’atmosphère contenait 275 ppm de CO2. Aujourd’hui, la concentration s’élève à 390 ppm. À moins de la réduire rapidement, nous courons le risque d’impacts irréversibles sur toute la création.

Puissent les cloches des églises du monde entier faire résonner cet appel de milliards d’humains pour des solutions concrètes et radicales pour prévenir le réchauffement du climat et ainsi sauver des millions de vies.

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