Dans l’info du jour, le Saint-Père prie pour les artistes dont il reconnait la créativité ; il demande au Seigneur de nous accorder cette même grâce pour nous aider en ce moment difficile. En Italie, les évêques dénoncent une entrave à la liberté de culte après l’annonce de la reprise de nombreuses activités sur la péninsule, excluant les messes avec des fidèles. Le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris a repris aujourd’hui, avec des mesures garantissant la sécurité sanitaire des travailleurs. Le Pape adresse une lettre aux vendeurs de journaux de rue, pour les encourager en cette période de crise.
La Victoire de l’Amour – Dimanche 26 avril 2020
Ce dimanche, je reçois le DOCTEUR GAÉTAN BROUILLARD qui nous parlera à la fois de médecine et de Foi. – Collaborateurs : Sylvain Charron, Père Michel Marie, Miguel Padilla – Invité : Gaétan Brouillard
Messe pour les vocations sacerdotales de l’archidiocèse de Montréal
En EXCLUSIVITÉ sur les ondes de Sel et Lumière, voyez EN DIRECT la télé diffusion de la Messe pour les vocations sacerdotales de l’Archidiocèse de Montréal le vendredi 1er mai à 19h30. Cette Messe célébrée à la magnifique cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal sera présidée par S.Exc. Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.
Vous trouverez au lien suivant le feuillet de la célébration préparé par l’Oeuvre des vocations de l’archidiocèse de Montréal ainsi que le vidéo de la célébration ci-dessous:
La Foi en temps de crise : Mgr Christian Rodembourg, évêque de Saint-Hyacinthe
La Foi en temps de crise : Entrevue spéciale de Francis Denis avec Mgr Christian Rodembourg, évêque de Saint-Hyacinthe et président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec sur les initiatives pastorales en temps de COVID-19
L’info du 23 avril 2020
Dans l’info du jour, le Saint-Père prie pour les familles en crise en cette période de pandémie ; il dénonce les usuriers qui profitent de leurs faiblesses et condamne une « pandémie sociale ». À l’occasion de la fête liturgique de Saint-Georges, saint patron du pape François, le souverain pontife offre des respirateurs et équipement médicaux à des pays durement touchés par la pandémie. Le congrès eucharistique prévu à Budapest en septembre 2020 est reporté à 2021 à cause de la crise sanitaire. En Afrique du Sud, la cathédrale du Cap a été vandalisée et profanée ; l’archevêque annonce un acte de réparation dans le prochains jours.
L’info du 22 avril 2020
Dans l’info du jour, le Saint-Père prie pour l’unité des nations en Europe, comme en rêvaient les pères fondateurs de l’Union Européenne. À l’occasion de la 50ème journée mondiale de la Terre, le Pape invite à nous engager davantage dans la protection de notre maison commune. Au Vatican, un neuvième cas de Coronavirus a été détecté, il est à l’hôpital en observation. Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu au téléphone, pendant 45 minutes, avec le pape François.
L’info du 21 avril 2020
Dans l’info du jour, le Saint-Père prie pour que le silence, nouveau dans nos habitudes, nous fasse grandir dans notre capacité d’écoute. Les JMJ et la rencontre mondiale des familles sont reportées d’un an à cause de la crise sanitaire ; les JMJ se tiendront finalement en 2023 et la rencontre mondiale des familles en 2022. L’Italie sera consacrée au coeur immaculée de Marie le 1er mai, en réponse à la demande des fidèles du pays, pour que la Vierge les protège et sauve la nation de cette pandémie. Au Portugal, les célébrations religieuses vont pouvoir reprendre publiquement, progressivement à partir du mois de mai.
L’info du 20 avril 2020
Dans l’info du jour, le Saint-Père prie pour que les responsables politiques du monde entier réalisent leur vocation, en cherchant le bien de leur pays et non celui de leur propre parti. L’organisation catholique Caritas Internationalis est plus que jamais mobilisée face à la crise sanitaire et aux crises sociales qui en découlent ; elle appelle à ne pas oublier les personnes les plus vulnérables. Au Pakistan, dans le cadre de l’urgence liée à la pandémie, une organisation humanitaire agit de manière discriminatoire en refusant de donner des repas à des femmes parce qu’elles sont chrétiennes ou hindouistes. À travers le monde, plus de 166 000 personnes sont mortes du Covid-19, dont plus de 41 000 aux États-Unis ; de son côté l’Italie sort de la phase aiguë de la pandémie.
Homélie du pape François pour le dimanche de la Divine Miséricorde
Dimanche dernier, nous avons célébré la résurrection du Maître. Aujourd’hui, nous assistonsà la résurrection du disciple. Une semaine s’est écoulée, une semaine que les disciples, bien qu’ayantvu le Ressuscité, ont passée dans la peur, « les portes verrouillées » (Jn 20, 26), sans même réussir àconvaincre de la résurrection l’unique absent, Thomas. Que fait Jésus face à cette incrédulité craintive ? Il revient, il se met dans la même position, « au milieu » des disciples et répète la même salutation : « La paix soit avec vous !» (Jn 20, 19.26). Il recommence tout depuis le début. La résurrection du disciple commence ici, à partir de cette miséricorde fidèle et patiente, à partir de la découverte que Dieu ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever de nos chutes. Il veut que nous le voyions ainsi : non pas comme un patron à qui nous devons rendre des comptes, mais comme notre Papa qui nous relève toujours. Dans la vie, nous avançons à tâtons, comme un enfant qui commence à marcher mais qui tombe. Quelques pas et il tombe encore ; il tombe et retombe, et chaque fois le papa le relève. La main qui nous relève est toujours la miséricorde : Dieu sait que sansmiséricorde, nous restons à terre, que pour marcher, nous avons besoin d’être remis debout.
Et tu peux objecter : ‘‘Mais je ne cesse jamais de tomber !’’. Le Seigneur le sait et il est toujours prêt à te relever. Il ne veut pas que nous repensions sans arrêt à nos chutes, mais que nous le regardions lui qui, dans les chutes, voit des enfants à relever, dans les misères voit des enfants à aimeravec miséricorde. Aujourd’hui, dans cette église devenue sanctuaire de la miséricorde à Rome, en ce dimanche que saint Jean-Paul II a consacré à la Miséricorde Divine il y a vingt ans, accueillons avec confiance ce message. Jésus a dit à sainte Faustine : « Je suis l’amour et la miséricorde même ; il n’estpas de misère qui puisse se mesurer avec ma miséricorde » (Journal, 14 septembre 1937). Une fois,la Sainte a dit à Jésus, avec satisfaction, d’avoir offert toute sa vie, tout ce qu’elle possédait. Mais la réponse de Jésus l’a bouleversée : « Tu ne m’as pas offert ce qui t’appartient vraiment ». Qu’est-ce que cette sainte religieuse avait gardé pour elle ? Jésus « lui dit avec douceur » : ‘‘Ma fille, donne- moi ta misère’’ » (10 octobre 1937). Nous aussi, nous pouvons nous demander : ‘‘Ai-je donné ma misère au Seigneur ? Lui ai-je montré mes chutes afin qu’il me relève ?’’ Ou alors il y a quelquechose que je garde encore pour moi ? Un péché, un remords concernant le passé, une blessure quej’ai en moi, une rancœur envers quelqu’un, une idée sur une certaine personne… Le Seigneur attendque nous lui apportions nos misères, pour nous faire découvrir sa miséricorde.
Revenons aux disciples ! Ils avaient abandonné le Seigneur durant la passion et ils se sentaient coupables. Mais Jésus, en les rencontrant, ne fait pas de longues prédications. À eux qui étaientblessés intérieurement, il montre ses plaies. Thomas peut les toucher et il découvre l’amour ; ildécouvre combien Jésus avait souffert pour lui qui l’avait abandonné. Dans ces blessures, il touche du doigt la proximité amoureuse de Dieu. Thomas, qui était arrivé en retard, quand il embrasse la miséricorde, dépasse les autres disciples : il ne croit pas seulement à la résurrection, mais à l’amoursans limites de Dieu. Et il se livre à la confession de foi la plus simple et la plus belle : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (v. 28). Voilà la résurrection du disciple : elle s’accomplit quand son humanité fragileet blessée entre dans celle de Jésus. Là, les doutes se dissipent, là Dieu devient mon Dieu, là onrecommence à s’accepter soi-même et à aimer sa propre vie.
Chers frères et sœurs, dans l’épreuve que nous sommes en train de traverser, nous aussi,comme Thomas, avec nos craintes et nos doutes, nous nous sommes retrouvés fragiles. Nous avons besoin du Seigneur, qui voit en nous, au-delà de nos fragilités, une beauté indélébile. Avec lui, nous nous redécouvrons précieux dans nos fragilités. Nous découvrons que nous sommes comme de très beaux cristaux, fragiles et en même temps précieux. Et si, comme le cristal, nous sommes transparents devant lui, sa lumière, la lumière de la miséricorde, brille en nous, et à travers nous, dans le monde.Voilà pourquoi il nous faut, comme nous l’a dit la Lettre de Pierre, exulter de joie, même si nousdevons être affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves (cf. 1P 1, 6).
En cette fête de la Miséricorde Divine, la plus belle annonce se réalise par l’intermédiaire dudisciple arrivé en retard. Manquait seul lui, Thomas. Mais le Seigneur l’a attendu. Sa miséricorde n’abandonne pas celui qui reste en arrière. Maintenant, alors que nous pensons à une lente et péniblerécupération suite à la pandémie, menace précisément ce danger : oublier celui qui est resté en arrière.Le risque, c’est que nous infecte un virus pire encore, celui de l’égoïsme indifférent. Il se transmet àpartir de l’idée que la vie s’améliore si cela va mieux pour moi, que tout ira bien si tout ira bien pourmoi. On part de là et on en arrive à sélectionner les personnes, à écarter les pauvres, à immoler surl’autel du progrès celui qui est en arrière. Cette pandémie nous rappelle cependant qu’il n’y a nidifférences ni frontières entre ceux qui souffrent. Nous sommes tous fragiles, tous égaux, tous précieux. Ce qui est en train de se passer nous secoue intérieurement : c’est le temps de supprimer lesinégalités, de remédier à l’injustice qui mine à la racine la santé de l’humanité tout entière ! Mettons-nous à l’école de la communauté chrétienne des origines, décrite dans le livre des Actes des Apôtres ! Elle avait reçu miséricorde et vivait la miséricorde : « Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun » (Ac 2, 44-45). Ce n’est pas une idéologie, c’est lechristianisme.
Dans cette communauté, après la résurrection de Jésus, un seul était resté en arrière et lesautres l’ont attendu. Aujourd’hui, c’est le contraire qui semble se passer : une petite partie del’humanité est allée de l’avant, tandis que la majorité est restée en arrière. Et chacun pourrait dire : « Ce sont des problèmes complexes, il ne me revient pas de prendre soin des personnes dans le besoin,d’autres doivent y penser !’’. Sainte Faustine, après avoir rencontré Jésus, a écrit : « Dans une âmesouffrante, nous devons voir Jésus crucifié et non un parasite et un poids… [Seigneur], tu nous donnes la possibilité de pratiquer les œuvres de miséricorde et nous nous livrons à des jugements » (Journal, 6 septembre 1937). Cependant, elle-même s’est plainte un jour à Jésus qu’en étant miséricordieux onpasse pour un naïf. Elle a dit : « Seigneur, on abuse souvent de ma bonté ». Et Jésus a répondu : « Peu importe, ma fille, ne t’en soucie pas, toi, sois toujours miséricordieuse envers tout le monde » (24 décembre 1937). Envers tous : ne pensons pas uniquement à nos intérêts, aux intérêts partisans.Saisissons cette épreuve comme une occasion pour préparer l’avenir de tous. En effet, sans une visiond’ensemble, il n’y aura d’avenir pour personne.
Aujourd’hui, l’amour désarmé et désarmant de Jésus ressuscite le cœur du disciple. Nous aussi, comme l’apôtre Thomas, accueillons la miséricorde, salut du monde. Et soyons miséricordieux envers celui qui est plus faible : ce n’est qu’ainsi que nous construirons un monde nouveau.
[00512-FR.01] [Texte original: Italien]
L’info du 17 avril 2020
Dans l’info du jour, le Pape prie pour que les femmes enceintes, préoccupées par l’avenir pour leur enfant, gardent courage et confiance. L’aumônier apostolique du Saint-Père rencontre les sans-abris dans les rues de Rome pour leur offrir de la nourriture et des produits d’hygiène. Le souverain pontife téléphone à l’archevêque de New-York pour exprimer son amour, son inquiétude et sa proximité avec les habitants de cet état américain, devenu l’épicentre de la pandémie aux États-Unis. Ce dimanche le Pape François célèbrera la messe à l’occasion du dimanche de la Divine Miséricorde, institué il y a 20 ans par saint Jean-Paul II.