L’horreur a encore frappé en France. Après Paris, c’est cette fois-ci c’est la ville de Nice, station balnéaire prisée des touristes, dans le sud du pays, qui était visée par une attaque terroriste ce 14 juillet, jour de fête nationale. Ce soir-là, de nombreuses personnes étaient rassemblées sur la Promenade des Anglais, en bord de mer, pour célébrer la fête nationale et assister au feu d’artifice. À peine terminé, le spectacle tourne au cauchemar lorsqu’un homme au volant d’un camion force un barrage et s’élance dans une course folle sur 2 kilomètres en percutant la foule. Le chauffeur, un tunisien de 31 ans connu des services judiciaires, a par ailleurs ouvert le feu sur les passants, avoir d’être abattu par la police. Au total, au moins 84 personnes ont perdu la vie dans cet attentat. 202 personnes ont été blessées et 52 sont aujourd’hui en état d’urgence absolue.
Face à cette horreur les réactions et les gestes de soutien et de solidarité se sont multipliés. À Rome, le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a évoqué la profonde tristesse du pape François : « Alors que la France célébrait sa fête nationale, la violence aveugle a encore frappé le pays à Nice, faisant de nombreuses victimes dont des enfants. Condamnant à nouveau de tels actes, Sa Sainteté le Pape François exprime sa profonde tristesse et sa proximité spirituelle au peuple français. Il confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie, et il s’associe vivement à la peine des familles endeuillées. Il exprime sa sympathie aux personnes blessées, ainsi qu’à toutes celles qui ont contribué aux secours, demandant au Seigneur de soutenir chacune dans cette épreuve. Implorant de Dieu le don de la paix et de la concorde, il invoque sur les familles éprouvées et sur tous les Français le bienfait des Bénédictions divines ».
De son côté le porte-parole du Saint-Siège condamne, avec le Pape, « de la manière la plus absolue, toute manifestation de folie homicide, de haine, de terrorisme et toute attaque contre la paix ».
Dans un communiqué, la Conférence des évêques de France dit « s’associer à la douleur des proches et des familles des victimes et les assure de ses pensées et de ses prières ». La CEF dénonce par ailleurs un « odieux attentat » qui vient « s’ajouter à la triste liste d’actes terroristes qui endeuillent notre pays et d’autres pays dans le monde depuis de nombreux mois. Quel qu’en soit le motif, cette barbarie est inacceptable, intolérable ».
L’évêque de Nice, Mgr André Marceau, a quant à lui célébré la messe ce vendredi soir à la cathédrale Sainte Réparate en hommage aux victimes de cet attentat. Plus tôt dans la journée, il livrait sa réaction au micro de RCF, pour dire « la force du cœur de l’Homme », et pour assurer que « la mort n’aura pas le dernier mot ».