par S. Marie-Pierre Delorme
Je dois faire une confession au début de cet article : quand on m’a demandé d’aller aider l’équipe de Sel et lumière pour la couverture médiatique de la JMJ, je n’avais pas une idée très claire de ce qui m’attendait. La JMJ, je la connaissais sous bien des angles: pèlerine, bénévole et membre de l’organisation, accompagnatrice de groupe… mais l’angle journalistique m’était pratiquement inconnu. C’est ainsi que je suis venue en Australie, et pour la première fois, je suis devenue une chasseur d’images.
Quelle découverte ! Au-delà du fait que l’esprit est constamment en train de se demander ce qui serait beau à montrer et partager, c’est tout le regard qui est changé : il est porté vers les sourires, vers les couleurs, vers ce qui, aux yeux des citadins de Sydney, sort de leur ordinaire et les pousse à penser que Dieu a rajeuni tout à coup. Et le cœur, quant à lui, est tourné vers les gens qui ne sont pas là et pour qui nous sommes envoyés.
Dans nos environnements technologiques où l’image est souvent trompeuse, obscène ou biaisée, ce fut un réel plaisir de partir à la recherche d’images vraies, transparentes, où la beauté de la foi permet la rencontre entre celui qui voit et le Créateur.
Photo: WYD 2008/Getty images