Depuis le reportage à propos de Sel et Lumière à TVA, j’ai lu divers commentaires de téléspectateurs sur la pertinence de la foi dans nos vies. Simpliste, dépassée disent certains. Essentielle moteur pour les autres. Pourtant, nous n’avons qu’à nous tourner pour voir ces témoins qui, par leurs œuvres, nous montrent le chemin. L’abbé Pierre est l’un de ceux-là. Le cardinal Barbarin l’a affirmé d’une manière éloquente dans son homélie prononcée lors des funérailles de l’insurgé des pauvres:
« On ne peut pas s’engager dans le service des pauvres et aller au devant de toutes les misères avec un tel enthousiasme, jusqu’à quatre vingt quatorze ans, si l’on ne va pas chercher cette force venue d’ailleurs. Que de fois, quand le fardeau se faisait trop lourd, ses proches l’ont entendu dire : « Laissez-moi ». Il entrait alors dans un dialogue dont il ne nous a livré que quelques mots : « O Dieu, toi qui es, sois ! ». Ce Dieu auquel il s’adressait avec une confiance d’enfant, Jésus lui révélait qu’Il est amour. L’appel était là ; il fallait donc repartir sur les routes, témoigner de cet amour et le partager avec les autres. »
Cet appel, il est le nôtre. Habités par cet Amour, nous reprenons notre route après une rencontre extraordinaire dont nous gardons l’essentiel. Sébastien
Sur le chemin d’Emmaüs
26 janvier 2007 by