La sérénité de mon grand-père

C’était au début de l’été 2004, je n’avais pu terminer ma session d’été et retournai dans ma famille pour cause de maladie – la mono – ou maladie du baisé. Je suis rentré à temps, puisque grand-papa n’allait pas bien du tout – cancer du poumon et lui savait que ses jours étaient comptés. Même si tout le monde me disait de me reposer – de rester au lit – mais pas question pour moi – je voulais être chez mes grands-parents. Finalement, j’ai fait du gardiennage: j’ai gardé mon grand-père, quelques heures que je n’oublierai jamais. Malgré sa souffrance à lui, il me demandait comment j’allais, ce que j’allais faire plus tard. Puis, fatigué, il fermait les yeux et penchait sa tête. C’était le vendredi. Il est parti le mercredi suivant. Jusqu’à la fin, il est demeuré serein, en paix. Homme de foi, il savait que ses souffrances n’étaient pas veines. Il savait aussi qui il allait retrouver.

Dans son message à l’occasion de la Journée mondiale du malade que l’on célèbre aujourd’hui, Benoît XVI nous rappelle que notre vie est entre les mains de Dieu. Voici ce qu’il écrit aux malades:

Je vous encourage à contempler les souffrances du Christ crucifié et, en union avec Lui, à vous adresser au Père avec une confiance totale dans le fait que toute la vie, et la vôtre en particulier, est entre ses mains. Sachez que vos souffrances, unies à celles du Christ, se révéleront fécondes pour les besoins de l’Eglise et du monde. Je demande au Seigneur de renforcer votre foi dans Son amour, en particulier au cours de ces épreuves que vous affrontez. Je forme le voeu que, partout où vous êtes, vous trouverez toujours l’encouragement et la force spirituelle nécessaires pour nourrir votre foi et vous conduire plus près du Père de la Vie.

En ce dimanche, prions pour les malades et pour tous ceux et celles qui souffrent. Qu’ils trouvent la paix et la sérénité que Dieu nous offre.

Sébastien

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