par Marilena Berardinelli
Les JMJ se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque JMJ est colorée par la vision de son comité organisateur, le charme de sa ville hôte et par l’esprit des pèlerins eux-mêmes. Mon expérience à Rome (2000) a été différente de celle de Toronto (2002) et ces deux expériences sont très différentes de celle vécue ici à Sydney.
La JMJ de Rome a changé ma vie. Elle a déclenchée une série d’événements qui me ferait changer de majeure à l’université (de l’économie à la théologie), poursuivre une vocation d’enseignante dans une autre province (du Québec à l’Ontario) et éventuellement me permettrait de rencontrer mon mari (le journaliste Sébastien Lacroix à S+L). À cause de toutes ces choses remarquables, il serait injuste d’espérer répéter l’expérience de Rome. La JMJ de Sydney a été incroyable à sa façon. Plus important encore, elle a été une source de renouveau dont j’avais bien besoin. Les temps de prières et les catéchèses, le festival de la jeunesse et les témoignages des pèlerins me donnent ce dont j’aurai besoin pour faire face aux défis qui m’attendent à mon retour.
Ceci étant dit, je dois admettre que cette JMJ est fort probablement ma dernière. Avec l’aide d’un ami, j’ai compris que les JMJ ne se veulent pas sans fin. Le but d’un pèlerin ne devrait pas être de participer au plus grand nombre de JMJ possible. L’objectif des JMJ est plutôt d’allumer l’étincelle ou de rallumer la flamme que vous ramènerez avec vous pour la partager avec la famille, les amis, la communauté, qu’elle soit paroissiale ou scolaire. Les JMJ existe pour vous transformez afin que vous transformiez le monde à votre tour. C’est ainsi que l’esprit des JMJ vivra au-delà des pèlerinages eux-mêmes, et c’est en quelque sorte de cette manière que nous vivrons continuellement la JMJ.