Oui je le veux! Cette réponse monte en nous comme une boule de feu sur le point d’exploser. Il ne peut en être autrement après le weekend de la Montée jeunesse qui s’est conclue hier midi à Québec. Mille jeunes repartent ainsi avec un souffle nouveau, remplis d’espérance et près à vivre de cette Personne, cette Parole, qui leur a été présentée ce weekend.
La Montée jeunesse en était à sa troisième édition et pourtant on y sentait un vent de fraîcheur, un renouveau, un dynamisme, qu’on ne trouve plus dans tous les rassemblements jeunesse. Il faut dire que le problème est bien connu. Lorsqu’on sait qu’on a une formule gagnante, on se met facilement sur le pilote automatique. Et c’est là que les choses peuvent dérapper. On oublie qui on sert, et pourquoi. En bout de ligne, une formule gagnante utilisée ad nauseam conduit inévitablement au cul-de-sac. Et l’événement meurt de sa belle mort, délaissé par des jeunes qui en avait assez du rebaché. Voilà, à mon très humble avis, un problème majeure de la pastorale jeunesse.
La Montée jeunesse est tout autrement. D’abord, elle s’inscrit dans les préparatifs au Congrès eucharistique de 2008 à Québec. Ensuite, on sent vraiment que les organisateurs avaient investi dans l’événement et donc qu’il s’agissait de quelque chose de très important.
Enfin, la qualité des conférenciers de même que la diversité et l’équilibre des activités au programme ont rendu l’expérience agréable à tous les participants, tant francophones qu’anglophones. Du concert rock à l’adoration, nous passions de l’énergie électrisante à la paix intérieure, en présence du Seigneur. Et qui a eu l’idée d’intégrer tous ces participants à la messe dominicale dans des paroisses du diocèse? Voilà une idée inspirée de l’Esprit qui rassemblait les jeunes participants et des gens de Québec qui les ont accueilli dimanche matin.
Chapeau à toute l’organisation de la Montée jeunesse 2007.
Sébastien