Vous souvenez-vous où vous étiez le 2 avril 2005? Je rentrais des studios de la SRC à Toronto pour retourner devant le téléviseur. En trouvant ma copine en pleurs, j’ai compris que notre ami Jean-Paul avait rendu son dernier souffle au moment même où nous lui rendions hommages au petit écran.
Jean-Paul II était certes un théologien solide, un pape qui a influencé et tracé un chemin pour l’Église pour de nombreuses années à venir. Ces encycliques, exhortations et lettres sont lus et analysés par autant de théologiens, prêtres, étudiants et professeurs à travers le monde – le contenu ne manque pas!
Mais si vous et moi nous souvenons de JPII avec une telle vivacité, c’est que les nombreux gestes qu’il a posé demeurent gravés dans notre mémoire. Je pense aux JMJ de Rome où une jeune a déjoué la sécurité pour se précipiter dans les bras du Saint-Père. Je pense à sa visite à Jérusalem lorsqu’il inséra une prière au creux du mur des Lamentations. Je pense aussi à sa descente de l’avion le 23 juillet 2002 à Toronto. Il avait alors pris tout le monde par surprise, et donnait le ton pour une semaine inoubliable.
Il y a aussi ces moments de prières qui semblaient imperturbables, même devant des millions de pèlerins rassemblés, signe d’une relation nourrie avec Dieu.
Je suis l’une des nombreuses personnes dont la vie a pris un tournant inattendu à cause de JPII. Il y a soeur Marie Simon-Pierre qui attribue sa guérison à l’intercession du défunt pape. Il y a aussi ces millions de jeunes et moins jeunes qui ont reconnu la présence de Dieu au coeur de leur vie grâce à Karol Wojtyla. Rendons grâce au Seigneur pour son serviteur fidèle!
Sébastien