Nous célébrions cette semaine la 24ème édition de la journée du sourire, lancée en 1993 par une école canadienne. L’initiative s’est répandue au-delà des frontières, comme un langage planétaire.
Qu’il soit du bout des lèvres ou à pleines dents, le sourire est une subtile expression humaine qui traduit ce que l’on ne dit pas. Il y a le sourire gêné d’une personne timide, le sourire charmeur d’un séducteur, le sourire amusé d’un être épanoui…Il est aussi des sourires qui ne peuvent se décrire, aussi remarquables qu’insaisissables. Quel que soit sa forme, il est une clé secrète qui ouvre bien des cœurs, pour adoucir la peur.
Le sourire n’a pas son nom dans la liste des sept merveilles du monde, car il n’est pas fait « des mains de l’homme », condition sine qua non. Tout un chacun est responsable de ce patrimoine de l’humanité, de cet héritage qui n’a de valeur que s’il est partagé.
Le sourire est l’empreinte de Dieu, et le reflet de l’âme. Il est une qualité de l’esprit et un témoignage chrétien que nous invite à partager Mère Teresa, car « nous ne saurons jamais tout le bien qu’il est capable de faire ».
Pour celui qui le donne, c’est facile et ça ne coûte rien, mais le sourire, une fois semé, pousse comme une graine, silencieusement, il se multiplie et donne du fruit.
Ici-bas, rester immobile ne sert à rien. Il faut choisir entre progresser ou régresser. Suivons donc le bon conseil de Baden Powell : « Allons de l’avant, et le sourire aux lèvres ! ». Ainsi donc nous aurons contribué, comme l’indiquait le pape Pie XII, aussi bien grandement que facilement à l’œuvre de la paix.
N’attendons plus pour sourire, mais sourions pour être heureux. C’est contagieux, tout le monde ira mieux!