Par Marilena Berardinelli
Les JMJ sont une opportunité pour «baisser le volume» des bruits du monde pour entendre le murmure de la voix de Dieu qui nous appelle chacun par notre nom. «Syntoniser» l’Esprit était le thème de la catéchèse de Mgr Peter Ingham, évêque de Wollongong en Australie. L’évêque a rappelé aux pèlerins leur rôle en tant que temples de l’Esprit Saint. Il a souligné que nous ne sommes pas simplement des récipients ou des étrangers de l’Esprit, mais que nous devons incarner l’Esprit de Dieu et rendre témoignage de la force de cet Esprit qui nous habite.
Dans sa lettre aux Galates, Saint Paul nous rappelle les fruits de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité et maîtrise de soi. Mais comment sait-on que l’Esprit habite en nous? Comme on reconnait l’arbre aux fruits qu’il donne, on saura que nous sommes dans l’Esprit si nos gestes et nos paroles reflètent la véritable nature de l’Esprit de Dieu. Autrement dit, nous savons que l’Esprit est en nous dans la manière que nous aimons notre prochain, par nos actes de bonté, par notre volonté d’être des artisans de paix.
Parmi les pèlerins qui écoutaient la catéchèse de Mgr Ingham se trouvaient des membres de la Communauté de l’Arche en Australie. Ce sont ces hommes et femmes avec divers handicaps intellectuels qui ont animé la prière du matin. Leur témoignage à la fois simple et éloquent m’a rappelé qu’être habité par l’Esprit n’est pas seulement une question de discipline, mais c’est aussi une question d’ouverture. Pour nous tous pèlerins, faire place à l’Esprit signifie enlever les barrières qui nous éloignent de l’Esprit. C’est en éliminant tout ce qui n’est pas nécessaire dans nos vies que nous pouvons faire place à l’Esprit afin qu’Il prenne racine en nous afin que nous puissions donner du fruit en abondance.