Par Sébastien Lacroix
Vous les avez souvent vu lors d’une procession liturgique, épée et chapeau à plumes. Pourtant, les Chevaliers de Colomb sont bien plus que cela. Bien souvent, ils sont les piliers de nos communautés chrétiennes partageant avec elles leurs talents, leur temps et leurs biens.
Nombreux sont les prélats, évêques et cardinaux, qui se sont rendus à Nashville USA pour la 125ième convention suprême. Dans une entrevue accordée cet après-midi dans le cadre de Zoom, Mgr André Gaumond, archevêque de Sherbrooke et Président de la CECC, a expliqué que les C de C sont essentiels pour réaliser la mission de l’Église. Et comment! Dans son discours sur la situation des chevaliers, le chevalier suprême Carl Anderson faisait état de millions d’heures de bénévolat des C de C en 2006. Chiffré par le Independant Institute, ce temps vaut environ 1,3 milliard de dollars. À 18,77 l’heure, faites le calcul… Plus encore, le district d’état du Québec fut le plus généreux, en contribuant plus de 7,8 millions de dollars aux charités de l’Ordre. Comme quoi les Chevaliers demeurent une force et une ressource incontournable pour l’Église et pour la société en général.
Tout cela a commencé par le rêve d’un jeune prêtre américain qui voulait fonder une société de bienfaisance, catholique et fraternelle. L’abbé Michael J. McGivney réussit à ce qu’un premier conseil puisse se voir octroyer une chartre en 1882.
Invité d’honneur de la 125ième convention suprême, le Secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a parlé aux délégués du dévouement de l’abbé McGivney. « En tant que prêtre, il a rejoint les gens au-delà des confins de la paroisse (…) Il a cherché à être un signe vivant du Christ pour les gens qu’il servait. » Laissant de côté le texte de son homélie, le cardinal a dit qu’il appuyait la cause de béatification du Serviteur de Dieu Michael J. McGivney, et qu’il allait faire en sorte que les choses accélèrent du côté de Rome. C’en fut assez pour soulever la foule. Depuis longtemps déjà les Chevaliers et leurs proches prient pour la canonisation de leur fondateur. Pour eux, la promesse du numéro deux au Vatican est plus qu’une lueur d’espoir.
Qu’il soit reconnu ou non par l’Église, l’abbé McGivney demeurera une inspiration pour les Chevaliers qui suivront les traces de leur fondateur pour être des signes vivant de Jésus-Christ.