Le frère André sera canonisé à Rome dimanche avec 5 autres bienheureux.
Espagne, Pologne, Canada, Australie et Italie sont les pays d’origines de ces modèles pour l’Église universelle. Ces croyants ont vécu à des époques différentes, deux au XVe siècle et quatre aux XIX-XXe.
La cérémonie a lieu juste à la mi-temps du synode des évêques sur le Moyen-Orient.
Rome est aussi pour quelques jours la ville du rassemblement des patriarches des premières églises et des chrétiens du monde entier. Tant de personnes priant dans diverses langues et rites. C’est un véritable temps de grâce.
Heureuse coïncidence comme signe de la transmission de la foi dans le monde entier, les églises plus récentes se font héritières de celles des premiers chrétiens.
Les premiers temps de l’église ont été houleux, l’époque du frère André a été traversée par la guerre et la crise économique ; l’instabilité règne au Moyen-Orient.
Les interventions du synode évoquent les graves questions, elles disent la vie de témoins de la foi qui cherchent à remédier aux défis actuels.
Tout comme la canonisation du frère André et des autres saintes et saints, les interventions des participants aux synodes nous ouvrent à l’Église universelle en marche sur les routes accidentées de la mission.