Dimanche dernier, alors que ma paroisse natale célébrait son 150e anniversaire de fondation, ma paroisse d’adoption à Toronto accueillait officiellement son nouveau pasteur. À défaut d’avoir une paroisse francophone dans mon secteur de la métropole, ma paroisse a au moins le nom d’une sainte française: Jeanne d’Arc.
Notre paroisse franciscaine a dû dire adieu à notre bon vieux curé qui est retourné chez lui aux États-Unis après de graves problèmes de santé. Voici donc un jeune franciscain qui nous arrive, le père Daniel Callahan. La santé n’est pas un ennui dans son cas : c’est un triathlète!
Pour la toute première fois, j’ai assisté à l’installation officielle d’un curé dans sa nouvelle paroisse par un évêque (messe de midi oblige, malheureusement sans mon épouse prenant soin de notre garçon faisant la sieste). Mgr Richard Grecco a présidé cette belle cérémonie, riche en symboles. C’était vraiment touchant de voir notre nouveau pasteur s’arrêter au confessionnal, à la fontaine baptismale et à l’autel (entre autres) pour prendre ses vœux, devant l’assemblée. Les paroissiens, de concert avec la chorale jumelée des messes de 10h et midi, étaient également invités à s’engager publiquement pour coopérer avec leur nouveau berger.
– Avec l’aide de Dieu, oui!
C’est dans un tonnerre d’applaudissements qu’il a été accueilli par sa nouvelle communauté chrétienne (vive cette règle non-écrite qui permet des applaudissements au sein de la liturgie quand il y a présentation de nouveaux baptisés, nouveaux mariés et nouveaux curés!). Bienvenue chez vous père Callahan!