Je vous parlais aujourd’hui lors de Zoom des indulgences spéciales pour la XV Journée mondiale du malade.
Je me souviens de mes cours d’histoire au secondaire où l’on nous présentait la chose comme l’un des pires excès de l’Église médiévale.
Oui, il y certainement eu plusieurs excès au nom de indulgences (souvent exagérés) tout au cours de l’histoire. Ces abus provenaient d’une lecture éronnée d’un concept qui, il est vrai, est des plus complexes.
Le sacrement de la réconciliation n’efface-t-il pas tous les péchés?
C’est sans compter les peines temporelles qui nous demandent un effort supplémentaire. Ces peines temporelles nous suivent tout au long de notre vie sur terre et lors de notre futur passage au purgatoire.
Notre catéchisme dit «L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints».
De nos jours, le sacrement de réconciliation est souvent le parent pauvre des sacrements chez les catholiques. La notion des indulgences peut être très difficile à assimiler. Moi le premier, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai suivi à la lettre les règles d’obtention des indulgences.
L’indulgence spéciale de ce dimanche prochain pour la Journée du malade m’attire vraiment et je crois vouloir y participer… Confession, Eucharistie et prières ne peuvent que porter de beaux fruits… Notre foi n’est pas fondé sur les indulgences, mais cette tradition a peut-être des choses à nous apprendre.
Pour plus d’info sur les indulgences, la pénitencerie apostolique a écrit ce document en l’an 2000 et les rédemptoristes ont préparé cette page Web qui vous donne une bonne idée de la question.
Jasmin