L’Église en prend plein la gueule…

Quelle incompréhension totale de l’Église dans les nombreux reportages et commentaires qui inondent les médias à la suite de l’avortement de cette jeune fille brésilienne. Quelle triste histoire. Aucune figure d’autorité dans l’Église ne s’est levée au Brésil pour excommunier l’équipe médicale et les parents de la jeune fille. L’excommunication est automatique lorsqu’il y a avortement (le terme exact est latæ sententiæ) et les médias brésiliens ont sauté sur l’occasion pour en faire des unes sensationnalistes sur le dos de cette pauvre famille qui devrait avoir toute l’intimité possible ces jours-ci.L’Église est bien sûr attristée et souffrante devant des cas extrêmes comme celui-ci. Elle ne veut pas jouer le jeu de classer ce qui est pire entre le viol et l’avortement. Les deux actes créent une immense souffrance. Mais devant un barrage de questions, le Cardinal Re a dit que le viol est un mal terrible, mais qui n’excuse pas l’avortement d’un enfant à naître. Les médias ont fait leur choux gras de cette déclaration en la dénaturant de toutes les façons inimaginables.  La question philosophique est complexe: est-ce qu’un mal excuse la création d’un autre mal? Choix difficile s’il en est un. Pour l’Église, le droit à la vie de l’enfant à naître l’emporte. Pas facile à défendre cette position dans un cas comme celui-ci, surtout quand votre position sera présentée tout de travers. Ouf ! Je vais méditer sur tout cela en ce début de neuvaine à saint Joseph…

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