par Jasmin Lemieux-Lefebvre
J’ai eu le grand honneur d’assister ce dimanche 14 septembre à l’ouverture officielle du procès diocésain de béatification et de canonisation de Mère Julienne du Rosaire, fondatrice des Dominicaines Missionnaires Adoratrices. L’Église de la Nativité de Notre-Dame à Québec était pleine à craquer pour cette cérémonie de près d’une heure et demie.
C’était pour moi la première fois que je vivais une telle ouverture. Droit canonique oblige, une bonne partie de la soirée était dédiée à la constitution du tribunal, serments et signatures. La liturgie entourant ces nécessités juridiques (les chants des Dominicaines inspirés des écrits de Mère Julienne étaient particulièrement touchants) a toutefois permis à la foule réunie de bien manifester sa ferveur. Les gens de Beauport ont bien connu Mère Julienne et elle venait souvent prier dans leur église. C’est en rencontrant ces gens qu’elle a côtoyés que l’on peut saisir la richesse de sa vie toute humble.
Je vous avoue qu’avant sa mention au Congrès eucharistique international, je ne connaissais pas Mère Julienne. J’apprends à découvrir une femme exceptionnelle, une mystique qui n’en laissait rien paraître, une passionnée du cœur eucharistique de Jésus.
C’est ce mercredi 17 septembre que débute la prochaine session du tribunal ecclésiastique qui entendra une foule de témoins dans cette cause.
On ne peut anticiper la décision de l’Église dans le cas de Mère Julienne, mais en assistant à la soirée d’hier, on ne pouvait que sentir l’impact extraordinaire qu’elle a eu dans sa communauté et chez tous ceux et celles qui l’ont connue.
Ne manquez pas Zoom mardi pour des images de cette ouverture mémorable.