Cette semaine à Église en sortie, Francis Denis reçoit Mme Denise Ouellette, directrice de la Société Saint-Vincent-de-Paul de Montréal qui nous parle des 170e anniversaire de l’organisme. On vous présente un reportage sur la maison de prière Jérusalem à Mont-Saint-Hilaire. Dans la troisième partie de l’émission, on s’entretient avec le père Thomas Rosica c.s.b. sur son tout dernier livre intitulé « Restes avec nous… Méditations sur le Christ ressuscité ».
Demande urgente à nos donateurs – Perte de revenu du programme d’emploi d’été du Gouvernement du Canada
La Fondation catholique Sel et Lumière média emploie de nombreux étudiants et jeunes pour l’aider dans sa mission ecclésiale d’éducation et d’évangélisation. Au long de ses quinze ans d’histoire, Sel et Lumière média a toujours été fière d’embaucher, de promouvoir et de former de jeunes adultes engagés dans leur foi afin qu’ils développent leurs talents et compétences dans le domaine médiatique. C’est ainsi que nous participons à former une nouvelle génération de catholiques canadiens remplis de foi.
Vous êtes certainement au courant des récentes décisions du gouvernement canadien en ce qui a trait à son Programme d’emplois d’été. Ces changements exigent que chaque prestataire de subventions, dont Sel et Lumière, affirme certaines orientations idéologiques qui sont en contradiction ou en opposition avec les valeurs et croyances catholiques. Aux côtés de la Conférence des évêques catholiques du Canada, de nos diocèses et de leaders de nombreuses communautés de foi également frappées par ces mesures, nous sommes clairement opposés à cette imposition du gouvernement du Canada. En tant que catholiques, notre position est que personne ne devrait, pour obtenir une subvention gouvernementale, être obligé de faire la promotion de l’avortement ou de quoi que ce soit allant à l’encontre des enseignements et tradition de l’Église catholique romaine.
Ces subventions gouvernementales, disponibles pour employer et former la jeunesse canadienne, jouaient un rôle important dans l’emploi de stagiaires d’été et dans le financement de notre programme de formation à nos bureaux et studios de Montréal et Toronto. À cause de cette action regrettable du gouvernement du Canada, en bonne conscience, Sel et Lumière n’est plus en mesure de postuler pour ces subventions.
Comme Fondation média, Sel et Lumière est financée principalement par des dons et le soutien de bienfaiteurs, je me tourne donc vers vous, chers téléspectateurs et bienfaiteurs. Aidez-nous financièrement à combler ce manque à gagner. Vos dons serviront à l’emploi d’étudiants et de jeunes adultes dans le cadre du programme de formation et d’emploi de stagiaires d’été de la Fondation catholique Sel et Lumière média.
Alors que nous sommes sur le point de fêter notre 15e anniversaire, nous avons besoin en toute urgence de 100 000 $ afin de continuer notre tradition d’employer de jeunes Canadiens, lesquels nous aident dans notre mission ecclésiale d’éducation et d’évangélisation par l’entremise du réseau de Télévision catholique Sel et Lumière.
« Prendre Jésus dans nos bras…»
Malachie 3,1-4
Hébreux 2, 14-18
Luc 2, 22-40
C’est en 1997 que saint Jean-Paul II a fait coïncider la journée mondiale de la vie consacrée avec la Fête de la Présentation de l’Enfant Jésus au Temple de Jérusalem (2 février). Le Pape a donné trois raisons justifiant le choix du 2 février comme journée dédiée aux hommes et femmes consacrés. D’abord, pour rendre grâce à Dieu pour ce don de la vie consacrée. Deuxièmement, pour en faire la promotion et manifester l’appréciation de tout le Peuple de Dieu envers ces hommes et femmes. Troisièmement, afin d’inviter tous ceux qui ont dédié leur vie à la cause de l’Évangile à célébrer les merveilles que le Seigneur accomplit à travers eux.
Les lectures spéciales de cette fête sont (Ml 3,1-4; Ps 24, 14-18; Hb 2, 14-18; Luc 2, 22-40).
Le contexte biblique
Selon la loi mosaïque (Lv 12, 2-8), une femme qui donnait naissance à un garçon était, pour des raisons légales liées à l’impureté, proscrite de toucher quoi que ce soit de sacré ou d’entrer dans la zone entourant le temple et ce, pendant quarante jours. À la fin de cette période, la nouvelle mère devait offrir un agneau d’un an, une colombe ou un pigeon en holocauste pour l’expiation des péchés. La femme qui ne pouvait se permettre de donner un agneau offrait deux colombes ou deux jeunes pigeons, ce que firent Marie et Joseph dans l’Évangile de ce dimanche. Ils emmenèrent donc Jésus à Jérusalem pour le présenter au Seigneur (Luc 2, 7). Il fut consacré au Seigneur tel que la loi le prescrivait (Exode 13, 2, 12), mais il n’y avait aucune prescription affirmant que cela devait se faire au Temple. Le concept de la présentation au Temple trouve probablement ses origines au premier livre de Samuel (1 Sam 1, 24-28), où Anne offre l’enfant Samuel pour le service du Sanctuaire. La loi stipulait également (Nombre, 3, 47-48) que le fils premier-né devait être sauvé par les parents par l’entremise d’une offrande de cinq Shekels à un membre d’une famille sacerdotale. Luc ne fait cependant pas mention de cette prescription légale. [Read more…]
Une semaine à Québec pour les communicateurs catholiques

CNS photo/Chaz Muth
Mercredi, le 21 juin, prenait fin à Québec, le congrès Signis/CPA 2017. Réunissant des panélistes et participants des cinq continents, cette rencontre internationale a permis à tous de faire le point sur les communications de l’Église aujourd’hui. Parmi les nombreuses activités de ces journées, quelques éléments se distinguent particulièrement.
Doit d’abord être soulignée la présence de Mgr. Lucio Adrian Ruiz, de la nouvelle Secrétairerie pour les communications du Vatican, actuellement occupé à la réforme de l’ensemble des communications du Vatican . Cherchant à réunir les différents moyens de communication que sont Radio Vatican, l’Osservatore Romano, la librairie et Filmoteca vaticanes en une seule entité, cette réforme en profondeur soulève plusieurs questionnements qui furent abordés lors d’une conférence suivie d’une période de questions.
La présentation du producteur et scénariste québécois Rock Demers, reconnu internationalement pour sa contribution à de nombreux longs métrages pour enfants, fut également très appréciée. Tous les jeunes de ma génération ont été marqués par ses films dont Bach et Bottine, La Grenouille et la baleine, Opération Beurre de peanottes, sans oublier La guerre des tuques. Parmi les éléments abordés lors de sa conférence furent soulignées les lacunes actuelles dont souffre le cinéma pour enfants. Comment présenter au grand écran une perspective spécifiquement enfantine dans le bon sens du terme ? Comment, par exemple, suivre une trame narrative s’adaptant à la place immense que joue l’imagination dans la vie d’un enfant. Pas évident à trouver de nos jours! En effet, l’immense succès de la série Netflix « Stranger things » n’est malheureusement pas, selon moi, un signe du désir du grand public de renouer avec le style cinématographique développé par monsieur Demers.
Troisièmement la présence du réalisateur Martin Scorsese figure parmi les évènements importants de cette conférence. Après le visionnement de son dernier film « Silence » qui fait le récit de la vie de missionnaires jésuites sous les persécutions au Japon au XVIIème siècle, le cinéaste italo-américain a pu offrir un témoignage de son traitement cinématographique de la foi chrétienne. Notons également que lui fut remis le prix Signis 2017 lors d’une soirée gala.
La Messe en la basilique cathédrale Notre-Dame de Québec figure comme le quatrième point à souligner concernant cette conférence. Présidée par le Cardinal, Primat du Canada, Gérald Cyprien Lacroix, cette célébration aura permis de célébrer le mystère à la source et au sommet de toute communication de l’Église. Dans son homélie, le cardinal Archevêque de Québec est notamment revenu sur le thème du Congrès en demandant aux communicateurs catholiques : « Restez connectés à la Parole de Dieu pour dire au monde l’espérance qui nous habite ».
Finalement, il serait injuste de passer sous silence le travail de Sel et Lumière durant cette semaine intense. Que ce soit par la captation et diffusion livestream des conférences, Messe ou par les nombreuses prises de parole du père Thomas Rosica c.s.b ainsi celle de notre journaliste du secteur anglophone Sébastian Gomes, Sel et Lumière a sans aucun doute montré au monde entier le dynamisme et le leadership de l’Église canadienne dans le domaine des communications.
Grâce aux nombreuses interventions ou rencontres que le Congrès Signis 2017 a suscitées, les participants, dont je suis, retourneront certainement dans leur pays respectif remplis d’une énergie nouvelle pour continuer leur mission propre, cette œuvre qu’est l’évangélisation par les médias.
L’ouverture à la vie et la responsabilité éducative: réflexion sur l’Instrumentum Laboris (4e partie)
Comme il est mentionné à plusieurs reprises, l’Instrumentum Laboris « a été agencé […] de façon à en confronter le contenu et à favoriser son approfondissement durant les travaux de la IIIème Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Évêques »[1]. C’est en restant fidèle à ce but que la troisième partie du document aborde la responsabilité de la transmission de la vie et de la foi. Pour ce faire, on représente la « signification prophétique » (no122) de l’encyclique Humanae vitae et du lien indissoluble qu’il définit entre la dimension procréative et unitive de l’acte sexuel humain qui ne peuvent être séparées sans causer un dommage à l’amour entre les époux. Tout en soulignant le « tourment de l’homme contemporain pour tout ce qui touche à l’affectivité, à l’engendrement de la vie, à la réciprocité entre l’homme et la femme, à la paternité et à la maternité »[2], le document explicite les diverses réponses obtenues sur les causes de « l’accueil difficile » (no 126) de cet enseignement d’amour de l’Église. Parmi ces dernières sont mentionnées « l’abîme qui existe entre la doctrine de l’Église et l’éducation civile » (no 126) manifestant une « différence de l’anthropologie de fond » (no 126) comme, par exemple, la mentalité contraceptive et la présence massive de l’idéologie du genre (no 127). Pour contrer un tel phénomène, le document souligne l’idée qu’on ne pourra bien répondre à ces défis par « une casuistique » puisque cela impliquerait un réductionnisme jetant un ombrage sur « l’ample vision de l’anthropologie chrétienne » (no 126). Ainsi on proposerait, par l’usage d’un « nouveau langage » (no 128) des « parcours d’éducation à l’amour » (no 128) permettant la diffusion de mœurs intellectuelles ainsi que la promotion sur la place publique de politiques sociales favorisant une plus grande « ouverture à la vie » (no 131). [Read more…]
Vergelt’s Gott, Heiliger Vater!
Faire mémoire de la renonciation du Pape Benoît un an plus tard
Père Thomas Rosica, CSB
L’événement de la renonciation du Pape Benoît XVI au titre de Souverain Pontife le 11 février 2013, c’est-à-dire il y a de cela un an maintenant, se tient comme un événement marquant de l’histoire de la vie l’Église catholique et du monde. En effet, il y a exactement un an, le Pape annonçait à ces frères cardinaux réunis en consistoire cette surprenant nouvelle par ces mots touchant :
« Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.
Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l’amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Église de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu’elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l’élection du Souverain Pontife. Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière. »