Église en Sortie 22 février 2021

Cette semaine à Église en Sortie, on parle de la vie et de l’œuvre d’ Yves Congar avec l’historien Étienne Fouilloux. On vous présente un reportage sur la cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal. Et on s’entretient du livre « Faire projet d’un héritage » avec l’historien et auteur Dominique Laperle.

La vie et l’oeuvre d’Yves Congar o.p. avec Étienne Fouilloux

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient avec l’historien Étienne Fouilloux, spécialiste du Concile Vatican II, pour parler de son plus récent livre « Yves Congar: 1904-1995 » publié chez Salvator. Sont notamment abordés les grands événements de la vie de ce dominicain, véritable pionnier de l’oecuménisme et théologien incontournable du Concile Vatican II. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Retrouver son âme durant le confinement avec Jean-François Gosselin

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient avec le théologien et mathématicien Jean-François Gosselin pour parler de son plus récent livre « L’âme retrouvée: le cadeau d’une crise« . Sont notamment abordés les thèmes de la pandémie, du confinement, de l’âme, du temps, de l’Amour, du rapport à soi, de notre rapport à la mort en lien avec l’apport de la spiritualité chrétienne. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Église en sortie 1er février 2021

Cette semaine à Église en Sortie, on parle du livre « Faire nôtre l’exhortation Amoris Laetitia avec le théologien et auteur Gilles Routhier. On vous présente un reportage sur l’église Saint-Thomas d’Aquin à Saint-Lambert. Et on s’entretient de l’année de la Famille décrétée par le pape François avec Isabelle Gagnon.

Saint Thomas d’Aquin: rebelle, universitaire, mystique

(Photo: courtoisie de Wikimedia Commons)

Parmi les adeptes de philosophie et de théologie, saint Thomas d’Aquin est une figure généralement inspirante. Docteur de l’Église, il est principalement connu pour sa Somme théologique, un traité considéré monumental et ardu aujourd’hui, mais qui se voulait à l’origine un guide de débutant. Ne serait-ce qu’en considérant cet ouvrage, la patience du saint, ainsi que son obéissance et sa sagesse sont manifestes. Ceci dit, ce moine et universitaire médiéval était aussi un personnage très coloré, dont il vaut la peine d’exposer la vie plus en détail. Il est un excellent exemple de sainteté de par la radicale authenticité de sa foi et sa vie en général. 

Rebelle de vocation

Le récit de son entrée dans la vie religieuse montre son indépendance d’esprit et son écoute authentique de l’Esprit Saint. Le jeune Thomas devient oblat à l’abbaye du Mont-Cassin, car ses parents, activement impliqués dans la politique écclésiastique, espèrent qu’il deviendra un jour l’abbé du lieu. S’il obtempère à suivre ce chemin pendant quelques années, c’est durant cette période qu’il rencontre l’ordre des frères prêcheurs, c’est-à-dire les dominicains, dont la vivacité de leur foi l’attire. Fondé par saint Dominique à peine 10 ans avant la naissance de saint Thomas d’Aquin, l’ordre des frères prêcheurs participe à un vent de nouveauté dans l’Église. Alors que de nombreux monastères se referment sur eux-mêmes, les dominicains vont à la rencontre du monde pour évangéliser.

Au 13e siècle, l’Église connaissait des dynamiques de pouvoir politique mondaines et avides. Bref, tout le contraire de ce que la mission de l’Église devrait être. Dans ce contexte, ce jeune saint en devenir ressent un appel profond à entrer dans un ordre mendiant à la mission novatrice. Sa mère, opposée à ce dessein, l’enleva et le garda enfermé pendant un an. Enfin, puisqu’il ne changeait pas d’idée, elle lui permit d’entrer dans l’ordre des dominicains. Aujourd’hui, nous savons combien l’entrée de ce jeune homme allait être importante, non seulement pour son Ordre mais pour l’Église entière. L’effort d’évangélisation que représente la Somme théologique ainsi que l’ensemble de son œuvre est immense. 

Un universitaire à contre-courant

Saint Thomas d’Aquin fut éduqué auprès de saint Albert Le Grand, et continua dans l’enseignement en Italie et ailleurs en Europe. Il participait ce faisant à une tradition universitaire fascinante. D’abord, le latin étant la lingua franca, c’est-à-dire une langue commune des milieux universitaires et ecclésiastiques de l’époque  il a donc pu enseigner à Paris comme en Italie sans barrière linguistique. 

Cependant, cela ne veut pas dire qu’il n’existait pas d’autres obstacles dans le contexte intellectuel de l’époque. Entre 1268 et 1272, saint Thomas d’Aquin participe à une querelle concernant la place d’Aristote dans l’enseignement universitaire catholique ainsi que les oppositions entre les ordres séculiers et les ordres mendiants. Toujours du côté de la nouveauté, le jeune universitaire réussit à concilier l’aristotélisme et la foi catholique dans sa Somme Théologique, et résiste aux attaques contre les ordres mendiants, dont l’ordre des frères prêcheurs fait partie. 

Des visions de Dieu: sa prière et son expérience mystique

Un côté moins connu de son œuvre sont ses prières sous forme de poème inspirées de ses expériences mystiques devant le Saint Sacrement. Parmi les écrits de cette nature qui sont les plus connus, nommons des hymnes essentiels dans la liturgie des heures: Pange Lingua, Panis Angelicus et Lauda Sion. Si nous les prenons pour acquises aujourd’hui, ces magnifiques témoignages de foi montrent la plus haute sensibilité à présence divine.

À la fin de sa vie, saint Thomas d’Aquin aurait même confié à son secrétaire et ami, un prénommé Réginald, la préoccupation que lui apportaient ses visions mystiques en regard de son oeuvre écrite:

Le terme de mes travaux est venu; tout ce que j’ai écrit et enseigné me semble un brin de paille auprès de ce que j’ai vu et de ce qui m’a été dévoilé. Désormais j’espère de la bonté de mon Dieu que la fin de ma vie suivra de près celle de mes travaux.

Cet état peut nous attrister, car lire un aussi grand saint traiter ainsi l’œuvre de toute une vie peut nous décourager dans notre propre quête de sainteté. Toutefois, ses paroles expriment quelque chose de magnifique : sa relation avec Dieu fut si intime que Dieu lui offrit de nombreuses visions célestes. Cela ne fait que confirmer les limites de la vie sur terre et amplifier la promesse du Royaume des Cieux. 

En route vers notre sainteté

Saint Thomas d’Aquin, décédé à moins de cinquante ans, eut un cheminement exemplaire, en grande partie parce qu’il resta fidèle à lui-même de la façon la plus authentique qui soit, c’est-à-dire, en étant fidèle à la volonté de Dieu. La sainteté est, au fond, une expression radicale de l’individualité et de l’écoute de la volonté divine. À travers toute l’histoire de l’Église, nous rencontrons des saints aussi remarquables les uns que les autres, alors même qu’ils ont des personnalités et des cheminements si distincts. Cela augure bien pour le monde; autant pouvons-nous être émerveillé de la vie d’un saint comme Thomas d’Aquin, autant cela devrait nous inspirer à rester fidèle à notre propre chemin de sainteté, celui-là même dont la découverte et la réalisation dépendent, avec la Grâce de Dieu, de notre assentiment libre.

Jeune, mère, philosophe et catholique avec Laurence Godin-Tremblay

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient avec la jeune philosophe catholique Laurence Godin-Tremblay pour parler de son cheminement de foi. Sont notamment abordés les thèmes de la jeunesse, catéchèse catéchuménale, de la pastorale jeunesse, de la vie intellectuelle catholique sans oublier son expérience de jeune mère en 2021. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Église en sortie 18 janvier 2021

Cette semaine à « Église en Sortie », on parle du livre Ponce Pilate: Une énigme entre histoire et mémoire avec son auteur Aldo Schiavone. On vous présente un reportage sur l’église Saint-Paul du diocèse de Joliette. Et on s’entretient de l’association catholique d’aide à l’orient avec son directeur national Carl Hétu.

Église en sortie 11 janvier 2021

Cette semaine à Église en Sortie, on parle des relations entre la psychologie et le christianisme avec le professeur Christian Bellehumeur. On vous présente un résumé de la fin de semaine de célébrations entourant la béatification du père Michael McGivney. Dans la troisième partie de l’émission, Francis Denis reçoit le directeur suprême des Chevaliers de Colomb, Daniel Duchesne.

Église en Sortie 7 décembre 2020

Cette semaine à Église en Sortie on parle du livre « L’expérience de la falaise: une spiritualité du lâcher-prise » avec l’auteur Félix Tanguay. On vous présente un reportage sur l’église patrimoniale Saint-Mathias dans le diocèse de Saint-Hyacinthe. Et on parle du livre ‘La Peur Rouge: l’histoire de l’anticommunisme au Québec » avec l’historien et auteur Hugues Théorêt.

Église en sortie 26 octobre 2020

Cette semaine à Église en Sortie, on parle de la conversion missionnaire de l’Église avec Mgr Martin Laliberté, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Québec. On vous présente le 3e épisode de la série « Je suis Mission ». Et on s’entretient du discours moral de Jésus avec le prêtre et théologien Paul-Eugène Chabot m.s.c.

Secured By miniOrange