Dans la caméra de l’abbé Proulx avec Marc-André Robert

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis parle on discute du livre « Dans la caméra de l’abbé Proulx« : la société agricole et rurale de Duplessis avec son auteur, l’historien Marc-André Robert. Sont notamment abordés les thèmes de la vie du documentariste prêtre, de la ruralité, de la modernité, du Québec des années 1930 ainsi que de sa collaboration aux priorités du régime duplessiste. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Les quatre mousquetaires de Québec avec Alexandre Dumas

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis parle on discute du livre « Les quatre mousquetaires de Québec: la carrière politique de René Chaloult, Oscar Drouin, Ernest Grégoire et Philippe Hamel avec l’histoire et auteur Alexandre Dumas. Sont notamment abordés les thèmes de son la Doctrine sociale de l’Église, de l’histoire de la culture et de la politique québécoise dans les années 1930, du Programme de Restauration sociale, du duplessisme ainsi que des sources de la Révolution tranquille. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Un Québécois à Mexico avec Jérôme Blanchet-Gravel

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis parle on discute du livre « Un Québécois à Mexico » avec son auteur, le journaliste et chroniqueur Jérôme Blanchet-Gravel . Sont notamment abordés les thèmes de son parcours personnel, de l’histoire et de la culture mexicaine, la place et la spécificité de son catholicisme, les dérives idéologiques occidentales et leur manifestation durant la pandémie ainsi que des différents constats sur la société québécoise. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Théologie de la synodalité avec Gilles Routhier

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient du thème de la synodalité avec le prêtre et théologien Gilles Routhier. Sont notamment abordés les thèmes de la histoire de l’Église, de l’ecclésiologie, des défis de l’Église en 2021 ainsi que des différentes étapes du processus synodale de trois ans et des intentions du pape François en convoquant cette assemblée. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

L’histoire de l’Église au Québec avec Lucia Ferretti

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient du livre « Brève de l’Église catholique au Québec » avec l’historienne et auteure Lucia Ferretti . Sont notamment abordés les thèmes de la Nouvelle-France, de la Conquête, des Patriotes, de l’épiscopat de Mgr Ignace Bourget ainsi que de la Révolution tranquille. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Borduas et le Refus global avec Jean-Philippe Warren

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de la vie et de l’oeuvre de l’artiste-peintre Paul-Émile Borduas avec le sociologue Jean-Philippe Warren, auteur du livre « L’art vivant: autour de Paul-Émile Borduas ». Sont notamment abordés les thèmes de la biographie de Borduas, de sa rupture avec l’Église catholique, de l’automatisme, du manifeste du Refus global ainsi que de l’actualité artistique au Québec. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Le luxe de sainteté avec Carl Bergeron

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient du livre « La grande Marie ou le luxe de sainteté » avec l’écrivain Carl Bergeron. Sont notamment abordés les thèmes de la figure de sainte Marie de l’Incarnation, l’histoire de la Nouvelle-France, le rapport conflictuel des Québécois avec la spiritualité, l’apport de la mystique au développement humain ainsi que les raisons d’espérance pour un retour d’une pensée véritablement créatrice au XXIe siècle. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Écologie intégrale et préservation du patrimoine: l’intuition de l’AECQ

(Image: courtoisie Pixabay) Le 17 juin dernier, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec publiait un document de réflexion sur « les relations entre la sauvegarde de l’environnement et le patrimoine immobilier des communautés chrétiennes ». Intitulé « Crise climatique et patrimoine religieux », ce texte manifeste non seulement, les principes qui doivent présider au mouvement de reconversions architecturales et immobilisées de l’Église au Québec et l’esprit dans lequel elles doivent s’opérer mais également donne des exemples concrets pouvant être une source d’inspiration. S’inscrivant dans la ligne du pape François et de son encyclique Laudato sì, les évêques du Québec nous invitent donc à discerner les différentes avenues dans lesquelles notre Église peut trouver sa place dans cette prise de consciente écologique. En ce sens, il est primordial de s’interroger sur le propre de la mission de l’Église dans cet enjeu crucial de notre temps.

L’écologie intégrale contre la bétonisation du monde

On le sait, les défis environnementaux qui nous affectent aujourd’hui ont beaucoup à voir avec les façons de voir qui ont prévalu au siècle passé. Souvent mues par un optimisme naïf et une foi simpliste dans le progrès technique, nos sociétés se sont développées sans égard au rythme et cycle de la nature. De plus, lorsque nous regardons le patrimoine architectural de cette même époque, on se rend vite compte que le réflexe était trop souvent de mettre du béton partout. D’une idée erronée du développement découlait malheureusement une esthétique de la laideur. Ou se pourrait-il que ce soit l’inverse ? Se pourrait-il qu’une éducation aux beaux-arts aurait pu éviter ces excès ? Comment donc s’assurer de ne pas répéter les erreurs du passé ? Pour Jésus comme pour l’Église, la solution procède toujours de la prière et du surplus de charité découlant de cette dernière. En ce sens, il est clair que la préservation du patrimoine religieux et culturel de l’Église aura un effet sur la mobilisation en faveur de l’environnement mais celle-ci ne sera réelle que dans la logique d’une contemplation plus grande du Mystère qu’elle présente au monde.

Dans son encyclique Laudato sì, la pape François nous invite à délaisser une sortie du « paradigme technocratique » (no 109)pour embrasser la voie de la création et de la contemplation qui arrive « à dépasser le pouvoir objectivant en une sorte de salut qui se réalise dans le beau et dans la personne qui le contemple » (no 112). En ce sens, la préservation et le rayonnement de ces joyaux que sont nos églises sont des pierres angulaires de cette œuvre d’éducation « environnementale [et qui] demeure un enjeu pastoral significatif » (no 4.1). Ainsi, le sens profondément écologique de l’Évangile présuppose donc une redécouverte du nœud de la conversion écologique qui se trouve dans l’attitude contemplative. En ce sens, les beaux-arts dont nos églises regorgent sont des alliés précieux dont notre société ne peut se passer sans conséquences pour la planète. Paradoxalement, nous devons comprendre que notre monde a besoin de communautés témoignant de l’efficacité de la contemplation. Pour l’Église, la crise climatique est donc, d’abord et avant tout, une invitation à remettre l’adoration eucharistique au centre de notre vie ecclésiale. Étant intérieurement transformées par cette « attitude d’adoration » (no 127), nos communautés sauront faire preuve de la créativité nécessaire pour surmonter les défis qui sont les nôtres.

Faire fleurir la richesse des personnalités

Chercher le propre de l’apport de la spiritualité chrétienne dans le « virage vert » de nos sociétés doit, comme le disent les évêques, être beaucoup plus que « l’effet d’une nouvelle mode verte » (no3). C’est donc en cherchant et en s’enracinant dans son propre patrimoine que l’Église pourra trouver l’inspiration nécessaire pour faire preuve de créativité. L’expérience de plus de deux millénaires montrent en effet que l’Église est constituée avant tout de personnes divines et humaines qui, dans la relation d’Amour de haut en bas et de bas en haut, devient par le fait même le lieu privilégié pour faire émerger la personnalité de ses membres. On prend souvent pour acquis que les personnes humaines sont toutes uniques et que cette unicité n’a pas besoin d’être enrichie. Or, personne n’est auto-suffisant. Comme le dit le pape François, les capacités des hommes c’est-à-dire :

La capacité de réflexion, l’argumentation, la créativité, l’interprétation, l’élaboration artistique, et d’autres capacités inédites, montrent une singularité qui transcende le domaine physique et biologique. La nouveauté qualitative qui implique le surgissement d’un être personnel dans l’univers matériel suppose une action directe de Dieu, un appel particulier à la vie et à la relation d’un Tu avec un autre tu. (No 81)

On peut, en effet, comparer l’Église à un jardin qui, donnant les nutriments et éléments essentiels à leur croissance, permet aux fleurs d’éclore et de resplendir de leur caractère propre. Être des lieux de développement de l’intégralité des personnes humaines aura évidemment des effets sur les relations que ceux-ci entretiennent avec la nature. On peut dire, par conséquent, qu’à l’origine de beaucoup de difficultés du monde actuel, il y a avant tout la tendance, pas toujours consciente, à faire de la méthodologie et des objectifs de la techno-science un paradigme de compréhension qui conditionne la vie des personnes et le fonctionnement de la société (no107).

L’écologie intégrale exige donc que nos communautés soient des lieux d’éducation et de déploiement de la personnalité de chacun de ses membres. Ainsi, rayonnant de personnalités riches et pleinement développées du point de vue spirituel, intellectuel, affectif, professionnel, etc., l’Église sera beaucoup plus en mesure d’offrir sa contribution unique aux défis environnementaux. C’est en vertu de la création même que toutes choses sont établies selon leur ordonnance et leurs lois et leurs valeurs propres, que l’homme doit peu à peu apprendre à connaître, à utiliser et à organiser. (Gaudium et Spes, no2). Parce qu’elle aura su, à l’intérieur de son propre fonctionnement, intégrer la logique même de la création, l’Église pourra de nouveau témoigner par des solutions créatives, originales et pleinement humaine.

La paroisse au rythme de l’écologie intégrale

Que ce soit dans la justesse de son intuition, la reconnaissance des différentes tendances de notre époque ou par l’apport d’exemples concrets aptes à nous motiver dans les années à venir, le plus récent texte du Conseil Église et société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec est un très bon instrument pour faire un pas dans la transition écologique. Reflétant les liens intimes que le traitement du patrimoine bâti de l’Église avec le manque de respect pour l’environnement du XXe siècle, nous comprenons mieux l’opportunité pastorale que peut représenter cette prise de conscience de l’urgence climatique. Espérons que nos communautés saisiront cette occasion rêvée de faire rayonner la Présence réelle de Dieu pour nous aujourd’hui et maintenant.

Église en Sortie 14 juin 2021

Cette semaine à « Église en Sortie » on parle du livre « Ces écrans qui absorbent nos enfants » avec son auteure Catherine L’Ecuyer. On vous présente un reportage sur l’artiste-sculpteur et youtuber Jonathan Pageau. Et on s’entretient de la Révolution Tranquille avec l’historien Martin Pâquet. Église en sortie est tous les lundis à 20H30 et en reprise les vendredis à 19H30. Sur les ondes de Sel + Lumière, votre chaîne canadienne de télévision catholique.

La vie et l’oeuvre de l’abbé J.-B. A. Ferland avec Pierre Rouxel

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de la vie et de l’oeuvre littéraire de l’abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland avec l’historien Pierre Rouxel autour de la récente réédition de son livre « Le Labrador » aux éditions du Septentrion.  Sont notamment abordés les thème de la mission au XIXe siècle, de l’histoire de la Côte-Nord, du genre littéraire des récits de voyage ainsi que de la place de l’Église dans l’historiographie québécoise. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

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