Dire « oui » à la Grâce de l’unité

(Image: courtoisie Pixabay) Du 18 au 25 janvier 2021 se tient la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Ayant des racines remontant au début du XXe siècle, l’histoire de l’œcuménisme moderne a connu une effervescence sans équivalent durant et après le Concile Vatican II. Depuis, chaque année, les différentes dénominations chrétiennes célèbrent une semaine de prière afin de demander au Seigneur ce don de l’Unité. Don que Jésus avait lui-même formulé dans son exhortation « Ut Unum Sint »(Jn 17, 21). Alors que notre monde a un besoin criant de collaboration et d’unité, il est clair que les chrétiens doivent se disposer à donner l’exemple.  Dans ce contexte, l’Unité des chrétiens apparaît dans toute son urgence. Le thème de cette année est particulièrement évocateur des prérequis de l’Unité. Tiré de l’évangile de Jean (Jn 15, 5-9) dans lequel Jésus nous demande « Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance », le thème officiel de cette année nous éclaire sur ce que signifie la vocation œcuménique du chrétien.

Dire « oui » à la Grâce de l’Unité

L’Unité des chrétiens est à la fois une exhortation de Jésus et une Grâce à recevoir de Lui. En effet, lorsqu’Il nous demande de demeurer  dans son Amour, il est clair qu’Il nous invite à agir de telle manière que nous y restions. Mais cela est-il possible si l’Amour de Dieu est une Grâce que Lui seul peut donner ? Il y a donc une double dimension à cette exhortation. D’abord, nous devons reconnaître que la possibilité d’être dans l’Amour de Dieu est un don. Puisqu’il ne s’agit pas d’un droit mais plutôt d’un privilège « acheté à grand prix » (1 Co 6, 17-20), notre accueil dans l’Amour de Dieu devrait nous inspirer gratitude et humilité. Si donc notre capacité d’être dans l’Amour vient de Dieu, Jésus nous exhorte tout de même à y demeurer. Cela signifie que notre libre arbitre a son rôle à jouer. Une fois gratuitement inséré dans l’Amour de Dieu, nous devons nous disposer et travailler à y demeurer. Par nos attitudes intérieures et nos actions extérieures, nous sommes invités à nous établir dans l’Amour de Dieu.

Le manque d’unité des chrétiens est donc la preuve que beaucoup non pas respecter cette demande à demeurer dans son Amour. Aujourd’hui et par le passé, malgré un certain attachement à Jésus et aux communautés qui se réunissent en son nom, c’est un fait que le péché a pu prendre le dessus sur la charité authentique. L’Unité des chrétiens dépend donc, d’abord et avant tout, de la bonne volonté de tous les baptisés, individuellement et collectivement, à demeurer dans l’Amour de Dieu. Comment nous disposer à cette unité de foi, d’espérance et de charité tant recherchée alors que, cette année, nous ne pouvons nous réunir pour prier ensemble ?

Retrouver l’unité intérieure

La nouvelle année 2021, les mesures sanitaires et le confinement complet ou partiel que plusieurs vivent, peuvent être l’occasion de renouer avec notre identité profonde de chrétien. Notre identité fondamentale, celle de Fils et Filles de Dieu, plongés sacramentellement dans la mort et la résurrection du Christ, nous appelle à redécouvrir le sens de notre vocation baptismale et à en faire le cœur de notre existence. En mettant le Christ au centre de notre vie intérieure, un nouvel ordre s’établira. En effet, la vie intérieure est le lieu où se trouve les motivations à l’ensemble de nos actions. Avoir une vie intérieure nourrie et fortifiée par le Christ nous donne un nouveau regard sur notre vie, l’histoire et l’état du monde. Ainsi, nous sommes en mesure de voir quelles sont les véritables priorités.

Avant la pandémie, trop souvent nous étions tiraillés intérieurement par l’immensité des distractions de la société de consommation. Trop souvent nos vies étaient vouées à la recherche de bonheurs artificiels aussitôt achetés, aussitôt consommés. Cette mauvaise habitude à toujours plus a pu créer en nous une vie intérieure désordonnée et même atrophiée ; ne trouvant jamais le temps pour s’y replonger. Le confinement actuel peut être cette opportunité de nous redécouvrir intérieurement mais également de discerner ce qui dans notre vie « normale » empêchait notre épanouissement intérieur comme personne et comme Église. Ainsi, de notre unité intérieure retrouvée découlera une plus grande conscience de l’urgence d’une Unité des chrétiens dans un monde de plus en plus désorienté.

Le monde a soif de la Gloire de Dieu

Vous l’aurez bien compris, l’Unité des chrétiens, avant d’être un travail à accomplir, est d’abord une Grâce à recevoir dans de meilleures dispositions. C’est sans contredit la raison pour laquelle on l’appelle « Semaine de prièrepour l’Unité des chrétiens ». Profiter de la situation exceptionnelle dans laquelle nous nous trouvons pour retrouver, dans la prière, notre unité intérieure est un premier mais non moins essentiel pas qui nous amènera éventuellement dans des communautés renouvelées par la Grâce de l

La situation des chrétiens dans le monde en 2021 avec Carl Hétu

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de l’Association catholique d’aide à l’Orient avec Carl Hétu, directeur national de CNEWA-CANADA. Sont notamment abordés les thèmes de la situation de la vie et du respects des droits des chrétiens dans plusieurs pays du monde tels que l’Inde, le Liban, Israël, la Palestine, l’Éthiopie et l’Ukraine en ce temps de COVID-19 ainsi que les différentes initiatives mises de l’avant par CNEWA en 2021.

135e Convention suprême des Chevaliers de Colomb

CNS photo/Tom Tracy

Du 1er au 3 août prochain, se tiendra à Saint-Louis au Missouri (USA) la 135e Convention suprême des Chevaliers de Colomb. Succédant à Toronto dans l’accueil de cet événement incontournable de l’Église en Amérique du Nord, la ville de Saint-Louis sera le lieu de ce rassemblement des 2500 représentants provenant des 15 342 Conseils des Chevaliers de Colomb (selon les statistiques de l’année dernière) répartis à travers le monde. Le thème de cette année est tiré du Message du pape François pour la célébration de la 50e journée mondiale de la paix : « Convaincu de l’amour et de la puissance de Dieu » (no 3). Ce sera donc l’occasion pour ces milliers d’hommes engagés au nom de leur foi, de prier, réfléchir, partager et faire le point sur la réalité de leur ordre en 2017, 135 ans après sa fondation par le vénérable Michael J. McGivney.

Une impressionnante somme de travail de qualité

Il est toujours impressionnant de penser que les Chevaliers de Colomb compte aujourd’hui tout près de 2 millions de membres et ce partout dans le monde. Selon le rapport annuel 2015 publié l’an dernier, les Chevaliers de Colomb ont distribué 175 millions de dollars en œuvres de charité et travaillé quelque 73.5 millions d’heures bénévoles. Ces chiffres en soi impressionnants viennent s’ajouter aux statistiques des années précédentes. Ce qui fait un total de 700 765 880 millions d’heures de bénévolat seulement durant la dernière décennie. Si nous devions chiffrer ces heures, nous arriverions à des montants astronomiques et, surtout, insoutenables pour les services publics. Sans faire trop de bruit, les Chevaliers de Colomb remettent la « logique de la gratuité »[4] au cœur de la cité, À l’heure où, particulièrement au Québec, les services publics craquent de partout sous le poids des besoins liés au vieillissement de la population, le travail des Chevaliers de Colomb est plus nécessaire que jamais.

Des priorités toujours plus urgentes

Comment continuer à améliorer la vie de nos frères et sœurs en humanité fera également partie des réflexions tout au long de cette convention. Seront bien évidemment objets de discussion, l’engagement des Chevaliers de Colomb à mettre au centre de leurs préoccupations la promotion d’une culture de la vie, d’une vie familiale unie dans l’amour de Dieu, la liberté de religion sans oublier la cause encore trop négligée des chrétiens persécutés. Parallèlement, sera remis comme à chaque année, le prix Gaudium et Spes, à une personnalité s’étant démarquée par son dévouement pour la création d’un monde plus juste, où rayonne la joie et l’espérance de l’Évangile.

Un événement ouvert à tous

Encore une fois cette année, Sel et Lumière sera sur place à Saint-Louis au Missouri afin de vous faire vivre cet événement de l’intérieur. Pour l’occasion, le père Thomas Rosica, Émilie Callan et moi-même, nous vous rapporterons des témoignages, reportages et entrevues exclusifs en compagnie de nombreux acteurs de la vie de l’Église. Pour plus de renseignements vous pouvez consulter l’horaire complet des diffusions en direct sur nos ondes en cliquant ici. C’est un rendez-vous à ne pas manquer!

Église en sortie 3 février 2017

Cette semaine à Église en sortie, nous recevons Mgr Claude Champagne, évêque d’Edmundston au Nouveau-Brunswick et membre de la Commission épiscopale pour l’unité chrétienne, les relations religieuses avec les Juifs et le dialogue interreligieux de la Conférence des évêques catholiques du Canada, sur le document « Nos voisins évangéliques ». On vous présente un reportage sur la prière œcuménique à l’église luthérienne St-John de Montréal. Dans la troisième partie de l’émission, on vous présente une entrevue réalisée avec Glenn Smith et Carole Tapin de Direction chrétienne avec lesquels Francis Denis s’est entretenu sur le thème de l’œcuménisme.

Vidéo des intentions de prière du Pape (janvier 2017)

Vous trouverez ci-dessous la vidéo des intentions de prière du pape François pour le mois de janvier : Les chrétiens au service des défis de l’humanité. Comme chrétiens, nous avons l’opportunité de commence l’année en aidant le Pape à faire face aux défis de l’humanité grâce à notre prière et notre charité.

Toujours plus de persécution contre les chrétiens

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La persécution contre les chrétiens a encore augmenté en 2015, et celle-ci touche de plus en plus de pays. C’est ce qui ressort de l’Index Mondial  de Persécution des Chrétiens 2016, publié par l’ONG Portes Ouvertes, qui recense chaque année les 50 pays dans lesquels les chrétiens sont le plus gravement persécutés.

En 2015, pour la 14ème année consécutive, c’est la Corée du Nord qui se retrouve en tête de classement, car dans ce pays le gouvernement considère le christianisme comme « ennemi de l’État ». Viennent ensuite l’Irak, l’Érythrée, l’Afghanistan et la Syrie.

Le rapport fait également une distinction entre deux formes principales de persécution : d’un côté la violence d’oppression au quotidien, qu’on appelle « persécution étau », et qui sévit en Corée du Nord. De l’autre, la « persécution marteau », qui concerne notamment le nombre de tués.

Selon l’ONG au moins 7 100 chrétiens ont été assassinés en 2015 pour des raisons liées à leur croyance, soit une augmentation de plus de 63% par rapport à l’année dernière.  Le Nigeria est le pays où le plus de chrétiens ont été tués pour leur foi, et Boko Haram, précise le document, est responsable de la plupart des violences commises contre les chrétiens dans ce pays.

Du reste, les pays africains sont nombreux dans le classement de l’Index mondial. Si bien que les 6 pays qui comptent le plus grand nombre de chrétiens assassinés pour leur foi en 2015 sont tous des pays d’Afrique Subsaharienne : Nigeria, Centrafrique, Tchad, République Démocratique du Congo, Kenya, Cameroun.

Cette région d’Afrique constitue le premier foyer d’extrémisme islamique au monde après le Moyen-Orient. D’ailleurs, parmi les tendances relevées par l’ONG dans son rapport, on note que cet islamisme est la première source de persécution antichrétienne. Il en est responsable dans 35 pays, sur les 50 que compte l’Index, que ce soit dans les pays du Moyen-Orient, d’Afrique Subsaharienne ou d’Asie.

Au Moyen-Orient et en Afrique, « le désir d’exterminer les églises sur certains territoires est sans précédent » lit-on dans ce rapport. « Au Nigeria, en Syrie, en Irak, au Soudan, en Somalie, au Kenya, la persécution a pour but de chasser les chrétiens de leurs terres ancestrales ». Si bien que dans certains de ces pays « des villes et des régions entières se vident de leur population chrétienne ».

L’influence de l’islamisme et notamment du groupe État Islamique « a pour effet une radicalisation des sociétés musulmanes » analyse l’ONG qui déplore dans le même temps « un rejet de plus en plus grand de toute présence chrétienne » dans ces sociétés.

« Boko Haram au Nord du Nigeria, ou encore les Shebab en Somalie ont prêté allégeance au groupe EI, et travaillent à élargir leur champ d’action aux pays voisins. Aujourd’hui l’Etat Islamique contrôle une région aussi vaste que la Grande-Bretagne, et les chrétiens sont toujours plus nombreux à partir ».

Toujours selon l’Index mondial, au moins 2 406 églises ont été visées (attaques, destructions, fermetures arbitraires…) en 2015. C’est là aussi plus du double par rapport à l’année précédente. « Une attaque sur une église, souligne Portes Ouvertes, peut avoir un effet destructeur sur tous les chrétiens qui fréquentaient cette église ». « Une église détruite et qui n’est jamais reconstruite reste un témoin de la vulnérabilité des chrétiens et de l’impunité des persécuteurs ».

Enfin, le document relève que même sur le continent le plus christianisé du monde, le persécution antichrétienne augmente. Le Mexique et la Colombie occupent respectivement la 40ème et 46ème place du classement.

Quel avenir pour les chrétiens d’Irak ?

Displaced people flee violence in Iraq

« Ils nous ont dit que nous devions être massacrés parce que nous étions chrétiens. Mais nous avons prié, et nous avons été épargnés ». C’est le récit d’une irakienne qui a survécu à la barbarie de l’État Islamique. Réfugiée aujourd’hui en Jordanie, elle se rappelle le son du haut-parleur dans la nuit du 18 juillet 2014 : « vous chrétiens vous devez choisir entre l’islam, être tués, payer la taxe, ou quitter vos maisons ». « Nous sommes restés fermes dans notre foi en Jésus-Christ, explique-t-elle au Franciscan Media Center, alors nous avons tout quitté, et nous avons pris la route avec quelques vêtements et très peu d’affaires ».

Comme elle, plus de deux millions d’irakiens ont quitté leur maison pour se réfugier dans les régions voisines. Il y a six mois, les chrétiens, mais aussi des milliers de yézidis, tentaient de fuir la mort, sous la chaleur écrasante de l’été. Aujourd’hui, ils doivent affronter la rigueur de l’hiver, avec très peu de ressources, et une aide internationale insuffisante pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.

Le temps passe, donc, mais la situation ne s’améliore pas. C’est le constat de Carl Hétu, directeur national de l’Association catholique d’aide à l’Orient (CNEWA). Tout juste rentré d’une visite au Moyen-Orient, il déplore une situation qui s’aggrave : « il y a plus de souffrance humaine, plus de désespoir, plus de réfugiés, plus d’homicides, plus de problèmes sociaux, plus de récession économique ». « Mais malgré tout, nuance-t-il, les gens gardent espoir ».

« Si ce n’était pas à cause de notre foi, nous n’aurions pas tout quitté pour venir ici. C’est au nom du Christ que nous l’avons fait, et nous sommes fiers de son nom et de ce qu’il a fait pour nous », témoigne encore une réfugiée, dont le sort a été comparé par le Pape à celui de Jésus. «  Vous êtes comme Jésus la nuit de sa nativité : il n’y avait pas de place pour lui, il a été chassé et il a dû fuir pour se sauver » a dit le Pape aux réfugiés irakiens du camp d’Ankawa, en banlieue d’Erbil, lors d’un appel téléphonique la veille de Noël.

En Jordanie, où sont réfugiés selon Caritas près de 7000 chrétiens d’Irak, 18 paroisses ont ouvert leurs portes pour venir en aide aux déplacés. La paroisse catholique Marie Mère de l’Église, à Amman, est pour ainsi dire une vraie mère pour de nombreux chrétiens. « Les gens arrivés ici ne possédaient plus rien. Voilà pourquoi ils ont besoin d’urgence de tout ce qui pourrait leur être d’une quelconque utilité, comme des chaussures, des vêtements, des couvertures et des médicaments. Viennent s’y ajouter les repas quotidiens pour 200 familles » raconte le curé de la paroisse, le père Khalil Jaar.

« Il nous donne tout : la nourriture, l’eau. Il a même ouvert une école pour nos enfants en âge d’être scolarisés. C’est une bonne chose » se félicite un homme, réfugié dans la paroisse avec sa famille. « Mais jusqu’à quand allons-nous rester comme ça ? » S’interroge-t-il.

Dans cette même paroisse, témoins de l’horreur, et confrontés à la misère qui les entoure, les réfugiés n’ont qu’une seule envie, celle de commencer une nouvelle vie. « Je suis prêt à aller ici ou là, mais pas retourner en Irak. Je veux retrouver du travail, envoyer mes filles à l’école, et leur offrir un avenir » confie avec émotion un autre père de famille.

C’est dans ce bien triste contexte qu’une milice chrétienne, de plus de 3000 soldats, est actuellement constituée pour faire face aux djihadistes de l’État Islamique. Les assyriens, avec l’aide de yézidis, veulent ainsi récupérer le territoire qui leur a été volé. Une terre chrétienne depuis des milliers d’années, qui comptait il y a dix ans plus d’un million de chrétiens, et qui aujourd’hui n’en compte plus que 400 000.

Sainte Apolline

A la découverte des Saints et Saintes…

Nous fêtons aujourd’hui, 9 février, Sainte Apolline.

Ste ApollineApolline a vécu à Alexandrie en Égypte sous le règne de l’empereur Dèce. Elle fait partie d’un groupe de vierges consacrées. En 250, un édit oblige les citoyens à faire des sacrifices aux Dieux pour la gloire de l’Empire. Ceux qui s’y soustrairont, prennent le risque d’être persécutés car les païens peuvent pourchasser les disciples du Christ en toute impunité. C’est le début d’une nouvelle période de persécution de la communauté chrétienne.

Lors de saccages de maisons de chrétiens, Apolline se retrouve aux mains des païens. Ils lui brisent les dents une à une. Ils l’exhortent à blasphémer sous peine de la jeter vivante dans un bûcher. Incapable de renier son Dieu, elle choisit le feu de l’amour du Christ et les flammes du bûcher. « Plus prompte que ses bourreaux » selon Saint Augustin, Sainte Apolline, vierge et martyr, se jette elle-même dans les flammes.

Elle est souvent représentée avec une paire de tenailles à la main et est invoquée contre les maux de dents. Elle est la protectrice des dentistes.

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