Une prière pour mettre ses souliers

Chacun a ses propres prières et rituels de prière du matin, mais j’ai pensé partager avec vous une prière que j’ai découverte et que j’ai commencé à réciter avant le début de la journée.

Il est intéressant de noter que cette prière a trait au fait de mettre ses chaussures!

Cette prière est celle des Missionnaires de la Charité, l’ordre fondé par Sainte Mère Teresa. Les sœurs récitent des prières spécifiques lorsqu’elles s’habillent avec chaque vêtement principal (selon Mother Teresa – An Authorized Biography). Cette prière particulière pour les chaussures m’enracine dans ma foi et me pousse à aller de l’avant. Heureusement, elle est facile à retenir parce qu’elle est associée à cette activité simple et répétitive de mettre ses chaussures!

Le livre explique : « En chaussant leurs sandales, ils se sont engagés à suivre Jésus [en disant] :

« Où que vous alliez trouver des âmes, souvenez-vous qu’elles sont pour moi inestimables et que, comme vous, elles sont aimées d’un Amour pur ».

De nombreux aspects de cette prière me touchent particulièrement. Pour commencer, cette courte prière est une forme d’abandon, de mission et de déclaration d’amour, tout cela en même temps – tout en mettant vos chaussures. Cette prière est également un rappel vocal et physique de ce que signifie être un témoin de l’Évangile, un instrument d’évangélisation. Où que nous allions, cette prière nous permet de garder le contact avec l’essentiel.

En outre, cette prière invite le porteur des chaussures à se laisser guider pleinement et entièrement par Dieu dans ses activités quotidiennes. On se vide de votre propre volonté pour faire totalement place à la volonté de Dieu au cours de la journée. Elle place Dieu au centre, comme moteur et directeur de notre vie et ce, dans tout ce que nous faisons.

Enfin, je suis toujours frappée par ces mots qui soulignent que les âmes auxquelles nous sommes envoyés sont « inestimables » aux yeux de Dieu. Ils me rappellent de témoigner de la foi, même lorsque je suis épuisée, à court « d’air spirituel » ou confrontée à mes propres épreuves. Cette prière m’invite à me détacher, à changer mes plans, ou à « mourir pour les besoins des autres » – chaque fois que Dieu m’appelle. Au milieu de moments difficiles ou imprévus, cette phrase refait souvent surface dans mon esprit.

« Où que vous alliez trouver des âmes, souvenez-vous qu’elles sont pour moi inestimables et que, comme vous, elles sont aimées d’un Amour pur ».

Quelle prière! Si simple et si puissante!

Comme mentionné ci-dessus, il y a des prières supplémentaires associées aux autres vêtements portés par les Missionnaires de la Charité. Il y a une prière spécifique pour le moment où elles mettent leur habit, leur ceinture et leur sari. Alors si vous voulez aussi découvrir le reste de leurs belles prières « pour se préparer le matin », les voici :

Habit

Un rappel de la séparation d’avec le monde: « Que le monde ne soit rien pour moi et moi rien pour le monde ».

Gaine

Un rappel de la pureté angélique de Marie: « Entourée et protégée par cette pauvreté absolue qui a couronné tout ce que tu as fait pour Jésus ».

Sari

Un rappel pour imiter la modestie de Marie: « Ô très Sainte Vierge Marie, couvrez-moi du manteau de votre modestie et que ce sari me rende de plus en plus semblable à vous. »

Je pense que ce sont des prières fantastiques!  Quelle que soit votre situation dans la vie ou ce à quoi ressemblent vos vêtements de tous les jours. Même si vous ne portez pas d’habit, ni de sari (voile), une ou deux de ces prières matinales peuvent vraiment être un moyen d’ancrage pour commencer votre journée! Quelle belle façon d’intégrer la spiritualité dans notre routine matinale!

Bonne prière!

 

Église en Sortie 21 juin 2021

Cette semaine à Église en Sortie, on parle du livre « Thérèse de Lisieux: l’entrevue » son auteur Jacques Gauthier. On vous présente la dernière chronique des actualités de la rue de l’abbé Claude Paradis. Et s’entretient avec le prêtre et théologien André Beauchamp sur son plus récent ouvrage « Prendre soin: l’appel de la pandémie ». Église en sortie est tous les lundis à 20H30 et en reprise les vendredis à 19H30. Sur les ondes de Sel + Lumière, votre chaîne canadienne de télévision catholique.

L’Église, les jeunes et la mondialisation avec Charles Mercier

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient du livre « L’Église, les jeunes et la mondialisation: Une histoire des JMJ » avec l’historien et professeur à l’Université de Bordeaux Charles Mercier. Sont notamment abordés les thèmes de l’intention fondatrice de saint Jean-Paul II, les dynamiques organisationnels aux niveaux nationales, internationales et ecclésiales ainsi que l’interconnexion des Journée mondiales de la jeunesse avec le phénomène de la mondialisation.Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Prendre sur soi le visage pauvre du Christ

(Image: courtoisie Pixabay) Dimanche dernier 13 juin 2021 était publié le Message du pape François pour la 5e journée mondiale des pauvres qui aura lieu le 14 novembre prochain. Abordant de nombreux thèmes pastoraux et sociaux, le Pape a soulevé les questionnements et défis que nous devrons relever en cette année qui verra certainement surgir les conséquences négatives du confinement. Qu’est-ce que Jésus nous apprend sur la réalité de la pauvreté? Comment adapter notre regard sur celle-ci afin de mieux y faire face? Comment l’Église peut-elle retrouver sa véritable identité en incluant les pauvres à sa mission évangélisatrice ? Voilà quelques questions auxquelles le Pape a essayé de répondre.

L’enseignement de Jésus sur la pauvreté

Ce message est d’abord un commentaire à la parole de Jésus dans l’évangile de Marc selon laquelle « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mc 14, 7). Selon le Souverain pontife, cette phrase n’est pas un encouragement à rester indifférents aux pauvres. En d’autres termes, le fait de la permanence de la pauvreté ne nous exonère pas de la responsabilité que nous avons envers les personnes les plus vulnérables. La figure du Christ doit, au contraire, nous faire prendre conscience que « le premier pauvre c’est Lui, le plus pauvre parmi les pauvres parce qu’il les représente tous. » (no1).

Jésus transfigure donc la pauvreté elle-même en l’adoptant pour Lui-même. Aimer Jésus et vouloir le suivre implique donc nécessairement un raisonnable détachement face aux réalités terrestres qui peuvent potentiellement nous éloigner de Lui. De nouveau regard devant la pauvreté nous révèle que « la pauvreté n’est pas le fruit de la fatalité, mais le signe concret de sa présence parmi nous » (no2). Ainsi, comprendre le fait que les pauvres « vous en aurez toujours » n’est pas une mauvaise nouvelle. Au contraire,  elle est une invitation à reconnaître la présence de Dieu qui, elle aussi, sera « toujours » parmi nous.

La pauvreté, un mal permanent transfiguré

Comprendre la pauvreté et sa haute valeur spirituelle ne doit pas nous empêcher d’être sensibles aux malheurs humains qui nous entourent. Tout au contraire. Par la foi, nous comprenons mieux que le combat contre la pauvreté ne peut se suffire d’une vision purement matérielle.

Notre engagement ne consiste pas exclusivement en des actions ou des programmes de promotion et d’assistance ; ce que l’Esprit suscite n’est pas un débordement d’activisme, mais avant tout une attention à l’autre qu’il considère comme un avec lui  (no2).

Être attentif au pauvre présuppose donc une très haute conscience de sa dignité en tant que personne et des différents besoins qui en découlent. Par exemple, donner à manger aux indigents est certes nécessaire mais cela ne doit qu’être un premier pas. Nul ne pourrait se satisfaire d’être spectateur de sa propre vie. Ils doivent être conscients que leur existence a un sens et, qu’eux aussi, peuvent participer activement à l’amélioration de nos sociétés et diminuer le fardeau de la souffrance en ce monde. En ce sens, une pastorale adaptée à la dignité du pauvre cherchera donc à « reconnaître la force salvifique de leur existence, et à les mettre au centre du cheminement de l’Église » (no2).

S’adapter pour mieux rejoindre

On a souvent mis l’accent sur la contemplation du Christ dans le pauvre. Il est cependant beaucoup plus rare d’entendre parler de la contemplation du pauvre dans Christ. Cela est certainement dû au fait que la pauvreté (et la souffrance en général) nous rend souvent inconfortables. Comme le dit le pape François : « Nous devrions avouer avec une grande humilité que nous sommes souvent des incompétents devant les pauvres » (no 7). Ce malaise ne doit cependant pas nous arrêter. En effet, la grâce de la contemplation et l’annonce du Seul Dieu crucifié devrait nous donner ce surplus d’audace nécessaire à assumer ce visage pauvreté.

Durant plusieurs siècles, les ordres religieux ont cherché des moyens concrets pour adopter ce visage. Par exemple, on peut penser à la simplicité de leur habillement ou, même, de leur coupe de cheveux (tonsure monastique) qui cherchaient à embrasser volontairement l’apparence de celui qui n’a que faire des conventions sociales. Nous avons donc une riche tradition qui peut toujours nous inspirer. Toutefois, et cela concerne d’abord les laïcs, prendre sur soi le visage pauvre du Christ pourrait s’exprimer, selon les paroles du pape, en adoptant un style de vie cohérent et apte, par une constante vigilance à surmonter « l’état de bien-être relatif auquel on s’est habitué (et qui) rend plus difficile l’acceptation des sacrifices et des privations » (no 9) nécessaires au mouvement « d’évangélisation qui rencontre en premier lieu les pauvres là où ils se trouvent » (no 9).

Un message pour préparer ce qui s’en vient

On le sait, la crise sanitaire que nous avons vécue ne pourrait qu’être le premier acte d’une crise économique globale qui pourrait affecter l’ensemble de nos sociétés. En ce sens, le Message pour la 5e Journée Mondiale des pauvres 2021 est un bon moyen pour se préparer dans la prière et la réflexion aux différents engagements qui pourraient découler d’une sensibilité accrue aux défis qui nous entourent. Ainsi, de par cette « solidarité sociale et la générosité dont beaucoup, grâce à Dieu, sont capables, combinées à des projets clairvoyants de promotion humaine », (no 5) nous pourrons sortir grandis de cette période traumatique de notre histoire.

Église en Sortie 14 juin 2021

Cette semaine à « Église en Sortie » on parle du livre « Ces écrans qui absorbent nos enfants » avec son auteure Catherine L’Ecuyer. On vous présente un reportage sur l’artiste-sculpteur et youtuber Jonathan Pageau. Et on s’entretient de la Révolution Tranquille avec l’historien Martin Pâquet. Église en sortie est tous les lundis à 20H30 et en reprise les vendredis à 19H30. Sur les ondes de Sel + Lumière, votre chaîne canadienne de télévision catholique.

La vie et l’oeuvre de l’abbé J.-B. A. Ferland avec Pierre Rouxel

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de la vie et de l’oeuvre littéraire de l’abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland avec l’historien Pierre Rouxel autour de la récente réédition de son livre « Le Labrador » aux éditions du Septentrion.  Sont notamment abordés les thème de la mission au XIXe siècle, de l’histoire de la Côte-Nord, du genre littéraire des récits de voyage ainsi que de la place de l’Église dans l’historiographie québécoise. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Église en Sortie 7 juin 2021

Cette semaine à Église en Sortie, on discute du livre « Rencontres avec les anges » avec son auteure Odile Haumonté. On vous présente un portrait de l’artiste-peintre Marius Dubois. Et on parle de l’expérience spirituelle en fin de vie avec l’abbé Gilles Nadeau.

Église en Sortie 24 mai 2021

Cette semaine à « Église en Sortie » on célèbre le 100e anniversaire de la Société des Missions étrangères du Québec avec son supérieur général Roland Laneuville. On vous présente un reportage sur l’église Saint-Joseph de Deschambault. Et on parle de la fête de Marie Mère de l’Église avec le père carme Ange-Marie de la Croix et de la Miséricorde.

La Révolution tranquille avec Martin Pâquet et Stéphane Savard

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient avec les historiens Martin Pâquet et Stéphane Savard sur leur plus récent livre « Brève histoire de la Révolution tranquille » publié aux Éditions Boréal.  Sont notamment abordés les thème des changements sociologiques des années 1960, des réformes législatives liées à l’étatisation des institutions québécoises, des transformations culturelles et religieuses de cette période ainsi que du rôle de l’Église catholique lors de la Révolution tranquille. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Église en Sortie 17 mai 2021

Cette semaine à « Église en Sortie » on parle du livre « L’Église, les jeunes et la mondialisation: une histoire des JMJ » avec Charles Mercier. On vous présente un reportage sur l’église Saint-Édouard de l’archidiocèse de Montréal. Et on parle de pastorale jeunesse avec le père Dominic LeRouzès. Église en sortie est tous les lundis à 20H30 et en reprise les vendredis à 19H30. Sur les ondes de Sel + Lumière, votre chaîne canadienne de télévision catholique.

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