Homélie du pape François : « le salut vient d’un cœur humble qui fait confiance à Dieu »

Dieu sauve « le cœur repenti » alors que celui qui ne lui fait pas confiance attire sur soi la « condamnation » : voilà l’affirmation du Pape François lors de son homélie prononcée ce mardi matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

« L’humilité sauve l’homme aux yeux de Dieu, l’orgueil le perd. La clef se trouve dans le cœur, conseille le Pape, celui de l’homme humble est ouvert, il sait se repentir, accepter la correction et faire confiance à Dieu. Celui de l’homme orgueilleux est à l’opposé : arrogant, fermé, qui ne connaît pas la honte et qui est imperméable à la voix de Dieu ». Le passage du prophète Sophonie et celui de l’Évangile suscitent au Pape François une réflexion en parallèle : « les deux textes parlent d’un « jugement » dont dépend le salut et la condamnation » observe-t-il.

L’humilité est l’unique voie

La situation décrite par le prophète Sophonie est celle d’une ville rebelle où réside cependant un groupe repenti de ses propres péchés : le Pape souligne qu’il constitue le « peuple de Dieu » qui a en lui « trois caractéristiques » : l’humilité, la pauvreté et la confiance dans le Seigneur.

Mais dans la ville, il y a aussi ceux qui, comme le dit le Pape François, « n’ont pas accepté de correction et ne font pas confiance au Seigneur ». Ceux-ci seront frappés par la condamnation selon le Saint-Père. En revanche, le Seigneur dit « Je laisserai subsister au milieu de toi, un peuple petit et pauvre : il fera confiance dans le nom du Seigneur pour toute la vie ». Le Pape abonde en ce sens : le « saint peuple de Dieu qui est humble, dont les richesses sont dans la foi et la confiance portée au Seigneur, ce peuple humble et pauvre est sauvé. Et l’Eglise doit emprunter ce même chemin, (…) pas l’autre chemin qui ne considère pas la voix du Seigneur, qui n’accepte pas les corrections et qui ne fait pas confiance au Seigneur ». [Read more…]

La leçon de communication du Pape aux journalistes

Le Pape François a délivré un cours de bonne communication, ce lundi matin, en recevant le personnel de la chaîne de télévision des évêques italiens TV 2000. Le Saint-Père leur a proposé une réflexion en trois points sur le rôle et la lourde responsabilité des journalistes catholiques. Ceux-ci doivent tout d’abord s’exprimer avec franchise et en toute liberté, dans un monde où la communication est souvent pilotée par la propagande, les idéologies, les objectifs politiques, économiques ou techniques. Les journalistes doivent aussi s’affranchir des modes, des lieux communs, des formules toutes faites, qui annulent la capacité de communiquer.

Deuxième point, deux dangers menacent les communicateurs : celui de saturer la perception des destinataires à coup de slogans qui entravent la réflexion et celui au contraire, très fréquent dans une communication toujours plus rapide et superficielle, de courir immédiatement à la conclusion sans présenter la complexité de la vie réelle. Face à ces risques, les communicateurs catholiques doivent se laisser conduire par l’Esprit Saint.

Troisième point enfin, il faut s’adresser à la personne tout entière en évitant les péchés les plus répandus dans les médias : la désinformation, qui porte à dire les choses à moitié, la calomnie et la diffamation. « La communication authentique n’a pas pour vocation de frapper » a insisté le Pape François en fustigeant les médias qui alternent entre alarmisme et catastrophisme d’un côté, et désengagement consolatoire de l’autre. Il faut selon le Souverain Pontife « s’adresser aux esprits et aux cœurs afin que les gens parviennent à voir au-delà de l’immédiat, d’un présent qui risque d’être oublieux du passé et craintif par rapport à l’avenir ». Or, dans un contexte toujours plus pluraliste, il est nécessaire de favoriser la culture de la rencontre.

Radio Vatican

«Un cœur faible et rigide ne s’ancre pas dans le Christ»

Lors de son homélie dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe ce lundi matin, le Pape est revenu sur l’hypocrisie des chefs des prêtres du Temple dans lequel Jésus était rentré, et qui lui demandaient d’où il tenait son autorité. «La vérité ne les intéressait pas, a souligné le Pape, ils cherchaient juste leur intérêt et allaient dans le sens du vent, comme des girouettes. Ces chefs des prêtres négociaient tout : la liberté intérieure, la foi, la patrie, tout sauf les apparences, a poursuivi François, c’étaient des opportunistes à qui importait de toujours bien se sortir des situations difficiles».

Le Pape a expliqué que ces personnes étaient fortes, montraient leurs vertus d’observance de la loi,  mais seulement de l’extérieur. En réalité, ils ne savaient pas en quoi croire et avaient un cœur faible, qui allait d’un côté comme de l’autre. «Jésus au contraire  nous enseigne que le chrétien doit avoir un cœur fort, solide, un cœur qui grandit sur le roc qui est le Christ, et qui avance avec prudence. On ne négocie pas le cœur, on ne négocie pas ce roc qui est le Christ !»

Jésus n’a jamais négocié son cœur de Fils, a poursuivi le Saint-Père, son cœur était si ouvert aux gens, de trouver un chemin pour les aider. Mais les chefs des prêtres répondaient que la doctrine, la discipline empêchaient de le faire, selon eux la loi était sacrée. Pour illustrer ses propos, le Pape a pris l’exemple de son prédécesseur Pie XII qui a assoupli la règle du jeûne eucharistique : «Certains d’entre vous s’en souviennent peut-être : on ne pouvait même pas boire une goutte d’eau !  Mais quand Pie XII a changé la discipline, tant de pharisiens ont crié à l’hérésie, se sont scandalisés ! En réalité, Pie XII a fait comme Jésus, il avait vu le besoin des gens.» [Read more…]

Le Pape François invite à attendre le Seigneur dans la joie

Ce 14 décembre à midi, en ce troisième dimanche de l’Avent, le Pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à attendre dans la joie la venue du Christ. « Depuis déjà deux semaines le temps de l’Avent nous a invité à la vigilance spirituelle pour préparer la voie au Seigneur, le Seigneur qui vient. Dans ce troisième dimanche la liturgie nous propose une autre attitude intérieure avec laquelle vivre cette attente du Seigneur, c’est-à-dire la joie. (…) Mais quelle est la joie que le chrétien est appelé à vivre et à témoigner ? C’est celle qui vient de la proximité de Jésus, de sa présence dans notre vie. Depuis que Jésus est entré dans l’histoire, avec sa naissance à Bethléem, l’humanité a reçu les semences du Royaume de Dieu, comme un terrain qui reçoit le semis, promesse de le future récolte. »

Pour le Pape François il ne doit pas s’agir d’une joie différée, qui renverrait l’espérance vers l’Au-delà. Non, Dieu s’est incarné dans le monde terrestre, dans l’histoire des hommes et dans leur présent. « Il ne faut plus chercher ailleurs ! Jésus est venu apporter la joie à tous et pour toujours. Il ne s’agit pas d’une joie seulement espérée ou renvoyée au paradis – « ici sur la terre nous sommes tristes mais au paradis nous serons joyeux » – non, ce n’est pas cela, mais une joie déjà réelle et expérimentable maintenant, parce que jésus lui-même est notre joie. (…) Il est vivant, il est le Ressuscité, il oeuvre en nous et entre nous spécialement avec la Parole et les sacrements. »

De cette présence du Seigneur découle cet appel universel à la sainteté souvent rappelé par le Pape François, dans la lignée de ses prédecesseurs. «Nous tous, baptisés, fils de l’Eglise, nous sommes appelés à accueillir toujours de nouveau la présence de Dieu au milieu de nous et à aider les autres à la découvrir, ou à la redécouvrir si nous l’avions oubliée. Il s’agit d’une très belle mission, similaire à celle de Jean-Baptiste : orienter les gens vers le Christ – et non vers nous-mêmes. Parce que c’est Lui que tend le cœur de l’homme quand il cherche la joie et le bonheur. » [Read more…]

Le Pape François nous explique ce que fut le Synode sur la famille

« Durant le Synode extraordinaire des évêques sur la famille, aucune censure préalable n’a été posée : chacun pouvait et devait dire ce qu’il avait sur le cœur, ce qu’il pensait sincèrement ». Voilà ce qu’a tenu à déclarer le Pape François ce mercredi matin lors de l’audience générale Place Saint-Pierre, alors que plusieurs thèmes abordés lors de cette assemblée continuent d’alimenter le débat et de donner lieu à des déclarations d’évêques et de cardinaux, provoquant parfois incompréhension et nouveaux questionnements sur des sujets épineux.

C’est ainsi que le Pape François a tenu, comme il vient de le faire dans un entretien récent sur un quotidien argentin, La Naciòn, a expliqué ce « qu’avait été ce Synode ».

« Avant tout, a tenu à préciser le Pape, j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage, et d’écouter avec humilité ». Ce choix « pouvait-il prêter à discussions ? C’est vrai, ajoutait le Pape, mais toujours quand on cherche la volonté de Dieu, il y a différents points de vue et il y a la discussion. Ce n’est pas une vilaine chose, mais à condition qu’on le fasse avec un esprit de service. Cela aurait été une mauvaise chose que d’imposer une censure préalable. Et au contraire, chacun pouvait dire ce qu’il pensait », a rappelé le Pape.

Tous les documents du synode, trois jusqu’à présent, ont été publiés « dans la transparence », et on a fait le compte rendu du processus synodal mais aussi du travail en commissions. Tout s’est déroulé ‘ cum Petro et sub Petro’, càd le Pape garant de tous. Une autre précision du Pape durant l’audience générale. Et de rappeler par ailleurs que le Synode n’est pas « un parlement, il représente certe l’Eglise mais la structure n’est pas parlementaire ». «C’est un espace protégé afin que l’Esprit Saint puisse opérer, et il n’a pas été le lieu d’affrontements entre factions mais bien d’un échange entre évêques ».

Le Pape remerciait ensuite les médias pour le travail mené avec attention, et les si nombreux articles, mais soulignait que « souvent les médias adoptent le style des articles sportifs, opposant en ce cas conservateurs et progressistes.» Et c’est pour cela « que je vais vous raconter le Synode ». «Certains d’entre vous me demanderont si les pères synodaux se sont disputés. Je ne sais pas, mais ce qui est certain c’est qu’ils ont parlé fort, ça c’est vrai, et c’est cela la liberté dans l’Eglise.»

« Je peux vous assurer, a ajouté le Pape, qu’au Synode sur la famille personne n’a mis en doute la doctrine de l’Eglise sur la famille, l’indissolubilité, la fidélité, l’ouverture à la vie. Cela n’a pas été touché ».

Radio Vatican

L’écologie globale du pape François

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Image: Courtoisie de CNS

Les deux dernières semaines furent très importantes et très chargées pour le pape François. En effet, ce Pape qui exhorte l’Église entière à « sortir de soi-même pour aller aux périphéries existentielles » est le premier à appliquer sa propre consigne. C’est ce qu’il a fait durant les courts mais non moins exigeants voyages des derniers jours alors qu’il s’est rendu à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), au Parlement Européen et en Turquie. À la lecture de ses différents discours et homélies, j’ai pu y saisir un fil conducteur : l’écologie globale.

Par écologie globale, j’entends l’élargissement du souci de protection de l’environnement pour y inclure l’homme. Parfois, un certain discours environnementaliste tend à exclure l’homme de la nature en le considérant comme un indésirable ou, pire, comme un malfaiteur. Selon ce discours, si nous avons des crises comme le réchauffement climatique, c’est uniquement la faute des hommes qui abusent de l’environnement en le réduisant à un simple objet de consommation. Cette critique, bien que s’appuyant sur des faits réels, n’est pas en mesure de dresser un portrait réaliste et est donc incapable d’offrir de véritables solutions. Un bref coup d’œil aux paroles et aux actions du Pape actuel nous donne une meilleure compréhension des défis de notre temps et, ainsi, nous permet d’y apporter des solutions adéquates. [Read more…]

Le Pape : « Il y a tant de saints de la vie quotidienne ! »

Beaucoup de chrétiens superficiels s’effondrent aux premières tentations, parce qu’ils ont construit sur le sable. Par contre, il existe tellement de saints, et ils ne sont pas tous nécessairement canonisés, tellement de saints -hommes et femmes confondus- qui mettent en pratique l’amour de Jésus, qui ont construit la maison sur le rocher qu’est le Christ ». Voilà en résumé l’idée développée par le Pape François ce jeudi matin durant la messe célébrée en la chapelle Sainte-Marthe au Vatican.

Le Pape François a invité son auditoire à « penser aux plus petits, aux malades qui offrent leurs souffrances pour l’Eglise et pour les autres, à toutes les personnes âgées seules, qui prient, à toutes les mères et à tous les pères de famille qui subviennent avec beaucoup d’efforts aux besoins de leurs familles, à l’éducation de leurs enfants, en travaillant dur chaque jour, qui font face aux problèmes mais avec l’espérance en Jésus. Qui ne sont pas en train de se pavaner, mais font ce qu’il peuvent. Ils sont les saints de la vie quotidienne ! » s’est exclamé le Pape.

« Pensons aussi à tous ces prêtres qui travaillent humblement dans leurs paroisses avec tant d’amour : la catéchèse aux enfants, le soin aux personnes âgées, aux malades, la préparation au mariage, tous les jours les mêmes choses. Mais ils ne s’ennuient pas parce qu’au fond d’eux-mêmes se trouve le rocher qu’est Jésus et qui offre la sainteté à l’Eglise et de l’espérance.»

Radio Vatican

Le Pape revient sur les moments forts de son voyage en Turquie

Ce mercredi matin, sur une Place Saint-Pierre battue par les vents et la pluie, et en présence de quelques 10 000 pèlerins, le Pape François est revenu longuement sur son tout récent voyage apostolique en Turquie, du 28 au 30 novembre. En demandant avant tout de « prier pour tous les migrants et réfugiés, et pour que disparaissent les causes de cette plaie douloureuse. » Un souhait émis par le Pape alors qu’il évoquait le dernier moment fort de son voyage, la rencontre à Istanbul avec un groupe de réfugiés irakiens et du Proche-Orient, aidés par des salésiens.

«La dernière rencontre, belle et douloureuse, a raconté le Pape, ce fut avec un groupe de jeunes réfugiés accueillis par les salésiens. C’était très important pour moi de rencontrer ces réfugiés des zones de guerre du Proche-Orient, tant pour exprimer ma proximité que celle de l’Eglise, que pour souligner la valeur de l’accueil, et sur ce point la Turquie s’est fortement engagée ». « Je remercie encore une fois la Turquie pour cet accueil, et je remercie les braves salésiens d’Istanbul, qui travaillent avec les réfugiés. J’ai rencontré d’autres prêtres, et notamment un jésuite allemand, qui travaillent aussi avec les réfugiés. »

Le Pape est alors revenu sur les étapes clés de ses trois jours en Turquie, entre Ankara et Istanbul: « Frères et sœurs, je rends grâce au Seigneur pour mon récent pèlerinage en Turquie, a déclaré le Pape. Cette terre est chère aux chrétiens, puisque saint Paul y est né, les sept premiers conciles de l’Église y ont eu lieu, et que la « maison de Marie » s’y trouve.» « Lors de ma rencontre avec les Autorités du pays, a précisé François, j’ai rappelé qu’il est important que l’État assure aux citoyens et aux groupes religieux une réelle liberté de culte, en évitant toute déviance fondamentaliste. »

« Le lendemain, la messe a réuni les différents rites catholiques présents en Turquie. Les représentants orthodoxes et protestants y assistaient. Ensemble, nous avons invoqué le Saint Esprit qui fait l’unité de l’Eglise. « Dans notre dialogue œcuménique et sur le chemin d’unité dans notre Eglise catholique elle-même, c’est l’Esprit Saint qui fait tout, il suffit de le laisser faire, de l’accueillir et de suivre ses inspirations ». [Read more…]

Le Pape : « Seul un cœur humble connaît Jésus, la théologie s’apprend à genoux »

Celui qui étudie le mystère de Dieu doit se mettre à genoux car Dieu se révèle plus volontiers à un cœur humble. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de l’homélie célébrée ce matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

Les yeux d’un pauvre sont plus adéquats pour voir le Christ et à travers lui, apercevoir le profil de Dieu. Les autres qui prétendent sonder ce mystère par leur propre intelligence doivent d’abord se mettre «  à genoux », dans un comportement d’humilité car sinon, « ils ne comprendront rien ». Le Pape François répète la vérité et le paradoxe du mystère de la Bonne Nouvelle : le Règne de son Père appartient aux « pauvres d’esprit ». La réflexion du Pape suit les traces de l’Évangile selon Saint-Luc proposée par la liturgie, dans le passage le Christ loue et remercie son Père parce qu’il a décidé de se révéler à ceux qui ne comptent en rien pour la société et ceux qui comptent quelque peu mais qui savent se faire « tout petit » dans l’âme :

“ Il nous fait connaître le Père, il nous faut connaître sa vie intérieure. Et à qui révèle-t-il ce Père ? A qui donne-t-il cette grâce ? Je te loue, Oh Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, parce que tu as dissimulé ces choses-là aux érudits et aux savants et tu les a révélé aux plus petits ». Seulement ceux qui ont un cœur semblable à celui des plus petits sont capables de recevoir cette révélation. Un cœur humble, doux, qui ressent le besoin de prier, de s’ouvrir à Dieu, qui se sent pauvre. Seulement ceux qui vont de l’avant avec la première Béatitude : les pauvres d’esprit ». [Read more…]

Déclaration inter-religieuse pour l’éradication de l’esclavage moderne, signée le 2 décembre au Vatican

« Nous, soussignés, sommes réunis ici aujourd’hui dans le cadre d’une initiative historique visant à susciter une action spirituelle et concrète de la part de toutes les confessions et personnes de bonne volonté partout dans le monde, afin d’éradiquer de manière définitive l’esclavage moderne dans le monde d’ici 2020. Aux yeux de Dieu (et de nos différentes religions), chaque être humain est une personne libre, qu’il soit garçon ou fille, femme ou homme, destinée à exister pour le bien de tous en toute égalité et fraternité. L’esclavage moderne, sous ses formes de la traite des êtres humains, du travail forcé ou de la prostitution, du trafic d’organes, comme de toute attitude allant à l’encontre de la conviction selon laquelle tous les êtres humains sont égaux et bénéficient du même droit à la liberté et la dignité, est un crime contre l’humanité.

Nous nous engageons aujourd’hui à faire tout ce qui est en notre pouvoir, au sein de nos communautés religieuses et au-delà, pour travailler ensemble pour la liberté de tous ceux qui sont réduits en esclavage et victimes de traite, afin de leur redonner un avenir. Aujourd’hui, nous avons la possibilité, la conscience, la sagesse, l’innovation et la technologie pour atteindre cet impératif humain et moral ».

Souscriptions:

de SS le Pape François, chef de l’Eglise catholique romaine.

de SS Mme.Mata Amritanandamayi, représentante de l’hindouisme (Inde).

de la Vénérable Sr.Chân Không, représentant du Grand Maître du bouddhisme Zen Bhikkhuni Thich Nhat Hanh (Thaïlande).

du Vénérable Datuk K Sri Dhammaratana, Grand Prêtre bouddhiste de Malaisie.

de M.le Rabbin Abraham Skorka, Recteur du séminaire rabbinique latino-américain (Argentine).

de M.le Rabbin David Rosen, Président de l’International Council of Christians and Jews (Israël).

du Dr.Abbas Abdalla Abbas Soliman, représentant le Grand Imam Mohamed Ahmed El-Tayeb de l’Université Al-Azhar (Egypte).

du Grand Ayatollah Mohammad Taqi al-Modarresi (Irak).

du Scheik Naziyah Razzaq Jaafar, représentant du Grand Ayatollah Sheikh Basheer Hussain al Najafi (Pakistan).

du Scheik Omar Abboud (Argentine).

de SG Justin Welby, Archevêque de Canterbury et primat de l’Eglise anglicane.

de SE le Métropolitain de France Emmanuel, représentant SS le Patriarche oecuménique.

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