« Des enfants affamés dans les camps et des fabricants d’armes à la fête »

1_0_776367Des enfants affamés dans les camps de réfugiés, alors que les fabricants d’armes font la fête dans les salons mondains. C’est l’image forte que le Pape François a évoquée lors de la messe célébrée ce mardi matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Toute l’homélie du Souverain Pontife était un appel fort pour la paix et contre toute guerre, dans le monde comme au sein des familles. Le Pape a répété que la paix ne peut pas être seulement « une parole » et a exhorté tous les chrétiens à ne pas « s’habituer » au scandale de la guerre.

D’où proviennent les guerres et les disputes entre vous ? Le Pape François s’est inspiré de la lettre de l’apôtre Jacques, dans la première lecture, pour condamner fortement toutes les guerres. Et en commentant les querelles entre les apôtres voulant savoir à tout prix lequel d’entre eux était le plus grand, le Pape a tout de suite mis en évidence que lorsque « les cœurs s’éloignent, la guerre naît ». « Chaque jour, sur les journaux, nous trouvons des guerres– a-t-il constaté avec amertume- à cet endroit, ils se sont divisés en deux, cinq morts », à un autre endroit, d’autres victimes :

Nous ne pouvons nous habituer à la guerre

« Et les morts semblent faire partie d’une comptabilité quotidienne. Nous sommes habitués à lire ces choses ! Et si nous avions la patience d’énumérer toutes les guerres qu’il y a en ce moment dans le monde, nous aurions sûrement des pages et des pages écrites. Il semble que l’esprit de la guerre se soit emparé de nous. On pose des actes pour commémorer le centenaire de la Grande Guerre, tant de millions de morts…Et nous sommes tous scandalisés ! Mais aujourd’hui, il se passe la même chose ! Au lieu d’une grande guerre, de petites guerres, partout, des peuples divisés…Et pour défendre leur propre intérêt, ils se tuent entre eux ». [Read more…]

« Chaque pardon nous fait revenir vers notre famille, l’Eglise »

1_0_775987Dans l’Evangile « quand Jésus va au milieu des gens et guérit quelqu’un, il ne le laisse jamais seul. Jésus n’est pas un magicien, ni un sorcier, ni un guérisseur qui va et guérit, et puis poursuit son chemin : il fait retourner chacun à sa place, et ne laisse personne dans la rue. Ce sont de beaux gestes du Seigneur ».

C’est par ces mots que le Pape François a commenté, durant la messe de ce lundi à Sainte Marthe, l’épisode d’un garçon pris de convulsions qui se roule par terre, au milieu d’une foule bouleversée. Et son père qui s’agrippe à Jésus, en l’implorant de libérer son fils possédé par le diable.

Un drame que le Pape François analyse point par point : les jacasseries des gens présents, qui discutent sans intervenir, Jésus qui arrive et s’informe, le bruit qui diminue dès lors, le père angoissé qui émerge de la foule et décide contre toute espérance de croire en Jésus. Et Jésus, qui pris de pitié face à la foi si pure de ce père, chasse l’esprit et puis se penche avec douceur sur le jeune homme, qui semble mort, en l’aidant à se relever ». « Tout ce désordre, cette discussion, souligne le Pape, finit par un geste : Jésus qui se baisse, prend l’enfant. Ces gestes de Jésus nous font réfléchir ».

L’Evangile, rappelle François, « est parsemé de ces gestes : la résurrection de Lazare, la vie rendue à la fille de Jaïre et au fils d’une veuve. Mais aussi la brebis perdue ramenée à la bergerie ou la monnaie perdue et retrouvée par la femme ». Tout cela « parce que Jésus n’est pas seulement venu du Ciel, il est Fils d’un peuple. Jésus est la promesse faite à un peuple et son identité est aussi appartenance à ce peuple, qui depuis Abraham marche vers la promesse. Et ces gestes de Jésus nous enseignent que toute guérison, chaque pardon nous font toujours revenir à notre peuple, à notre famille, qui est l’Eglise ». [Read more…]

Homélie du Pape : un cardinal « entre dans l’Église de Rome, il n’entre pas dans une cour »

1_0_775791Le Pape François a présidé ce dimanche matin la messe en la basilique Saint-Pierre, au Vatican, entouré des nouveaux cardinaux créés la veille. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé qu’ « être saints n’est pas un luxe, c’est nécessaire pour le salut du monde ». Il a également souligné qu’un cardinal « entre dans l’Église de Rome, il n’entre pas dans une cour ».

« Tous évitons et entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour : intrigues, bavardages, cercles, favoritismes, préférences ». Le Pape a ainsi invité à faire « un travail de conversion des cœurs ». Conversion a-t-il dit « que nous tous, en particulier vous les cardinaux et moi-même, nous devons faire ».

Traduction de l’homélie en français

« Que ton aide, Père miséricordieux, nous rende toujours attentifs à la voix de l’Esprit ». (Collecte)
Cette prière, prononcée au début de la Messe, nous appelle à une attitude fondamentale : l’écoute de l’Esprit Saint, qui vivifie l’Église et l’anime. Par sa force créatrice et rénovatrice, l’Esprit soutient toujours l’espérance du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire, et soutient toujours, comme Paraclet, le témoignage des chrétiens.  [Read more…]

Homélie du Pape François pour le Consistoire

consistory1Un Consistoire ordinaire public présidé par le Pape François pour la création de 19 nouveaux cardinaux s’est déroulé ce samedi matin en la Basilique Saint-Pierre, en présence du Pape émérite Benoît XVI. L’un des nouveaux cardinaux, l’ancien secrétaire de Jean XXIII, Loris Capovilla, était absent à cause de son grand âge. Une cérémonie sera organisée le 1er mars prochain à Sotto il Monte, une église très symbolique puisque le « bon Pape » en posa la première pierre. Dans la basilique, étaient présentes les délégations officielles évidemment des 15 nations d’origine des cardinaux, en présence notamment des présidents du Brésil et d’Haïti, Dilma Rousseff et Michel Martelly.

Durant la cérémonie, chaque nouveau cardinal s’est approché du pape, s’agenouillant devant lui pour recevoir la barrette (coiffe rouge à quatre bords), l’anneau cardinalice et son titre, chaque nouvel élu recevant en effet symboliquement la charge d’une des centaines d’églises de l’agglomération romaine. De Ouagadougou, d’Abidjan, des Cayes en Haïti, de Cotabato aux Philippines, de Managua, de Castries (Sainte-Lucie) aux Antilles, de Pérouse au centre de l’Italie, plusieurs des nouveaux cardinaux sont venus de villes des « périphéries », comme aime à le définir le pape François.

Seize nouveaux électeurs (moins de 80 ans, en cas de Conclave) entrent au Sacré collège, et trois autres sont des nouveaux cardinaux émérites sans droit de vote, à l’issue de ce premier consistoire du pape François, élu le 13 mars dernier.
Le Pape François avait auparavant tenu une très belle homélie sur la mission des cardinaux. En voici le texte intégral en français:

« Jésus marchait devant eux… » (Mc 10,32)

Jésus marche devant nous aussi, en ce moment. Il est toujours devant nous. Il nous précède et nous ouvre la voie… Et c’est notre confiance et notre joie : être ses disciples, demeurer avec lui, marcher derrière lui, le suivre… [Read more…]

« Pour suivre Jésus, connaître le catéchisme n’est pas suffisant »

1_0_774909Pour répondre à la question posée par le Christ lui-même sur ce qu’Il est pour chacun de nous « ce que nous avons appris et étudié dans le catéchisme n’est pas suffisant, même s’il reste important d’étudier et de savoir, mais ce n’est pas suffisant ». Le Pape François , ce jeudi matin, dans l’homélie de la messe célébrée à la Maison Sainte Marthe, rappelait ainsi l’importance du « cœur » dans le rapport des croyants avec Jésus.

Commentant la lecture de l’Evangile du jour, le Pape a souligné que « pour connaître Jésus il est nécessaire de parcourir le chemin de Pierre », qui « après l’humiliation que lui a fait subir Jésus qui le compare à Satan, à cause de sa manière de raisonner ‘selon les hommes’, « a suivi Jésus, a vu les miracles que Jésus accomplissait, a vu son pouvoir, puis a payé les taxes, comme Jésus le lui avait dit, a péché un poisson, et vu tellement de miracles de ce genre.» « Mais, à un certain moment, a ajouté le Pape François, Pierre a renié Jésus, il a trahi Jésus, et il a appris cette si difficile science, ou mieux, cette sagesse des larmes et des pleurs ».

Il faut adopter un parcours de disciple

« Cette première question : ‘Qui suis-je pour vous, pour toi ?’ adressée à Pierre, peut se comprendre seulement chemin faisant, après une longue route, faite de grâce et de péché, un parcours de disciple. Jésus à Pierre et à ses disciples n’a pas dit : ‘Fais ma connaissance’, non il a dit ‘Suis-moi’. C’est en suivant Jésus que l’on peut connaître Jésus. Pour suivre Jésus avec nos vertus, mais aussi nos péchés, mais suivre toujours Jésus, ce n’est pas étudier les choses que nous avons besoin mais bien d’une vie de disciple ».

« Connaître Jésus, a encore déclaré le Pape, est un don du Père. C’est Lui qui nous fait connaître Jésus ; c’est une œuvre de l’Esprit Saint, qui est un grand travailleur. Ce n’est pas un syndicaliste, c’est un grand travailleur et il travaille en nous, toujours. Il réalise ce travail de nous expliquer le mystère de Jésus, et de nous donner ce sens du Christ. Regardons Jésus, Pierre, les apôtres, et entendons dans notre cœur cette question :’Qui suis-je pour toi ? ‘ ».

Radio Vatican

« Dieu n’est pas un sorcier »

1_0_773844La patience du peuple de Dieu qui supporte avec foi les épreuves quotidiennes de la vie est ce qui fait aller de l’avant l’Église. C’est ce qu’a affirmé ce lundi matin le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican.

« Qui n’a pas de patience, veut tout, tout de suite, rapidement. Qui ne connait pas cette sagesse de la patience est une personne capricieuse comme les enfants qui sont capricieux. » « Une personne qui n’a pas de patience est une personne qui ne grandit pas, qui ne sait pas comment prendre la vie comme elle vient. Une autre tentation de ceux qui ne sont pas patients est l’omnipotence de vouloir quelque chose tout de suite, comme les pharisiens qui demandent à Jésus un signe du ciel : ils veulent un spectacle, un miracle. »

Suivre la musique de la patience

Or, a expliqué le Pape, « Dieu n’est pas un sorcier. Dieu a sa propre manière d’aller de l’avant. La vie chrétienne doit se dérouler sur cette musique de la patience, parce que c’est la musique de nos pères, du peuple de Dieu, de ceux qui ont cru la parole de Dieu, qui ont suivi le commandement que le Seigneur avait dit à notre père Abraham. »

« Combien est patient notre peuple. Quand nous allons dans les paroisses, nous trouvons ces personnes qui souffrent, qui ont des problèmes, qui ont un fils handicapé, ou qui ont une maladie et qui malgré tout vont de l’avant avec patience, sans demander des signes. »

Le Pape n’hésite pas ainsi à saluer ces personnes qui savent lire les signes et rencontrent ainsi Jésus, ces personnes qui « souffrent tant mais qui ne perdent pas le sourire de la foi. » « Ce sont ces gens qui font avancer l’Église, avec leur sainteté de tous les jours, de chaque jour, » a-t-il conclu.

Radio Vatican

« Que le chrétien reste un agneau, et ne devienne jamais loup »

1_0_773183Que le chrétien soit toujours un agneau, qu’il vainque la tentation de se faire loup. Le chrétien ne s’arrête jamais, il va toujours au-delà des difficultés. C’est ce qu’a déclaré le Pape François lors de la messe célébrée ce matin à la chapelle de la maison Sainte-Marthe. En cette fête des saints patrons d’Europe, Cyrille et Méthode, le Pape s’est arrêté sur l’identité du disciple. L’Évangile, a-t-il averti, est annoncé avec joie car en se plaignant, nous ne rendons pas service au Seigneur. Et il a mis en garde contre la tentation de devenir un loup parmi les loups.

Comment doit-être le disciple de Jésus ? Le Pape François s’est inspiré des personnages de Cyrille et Méthode pour s’attarder sur l’identité du chrétien. Et en commentant la première lecture du jour tirée des Actes des Apôtres, il a toute de suite souligné que le chrétien est « envoyé ». Le Seigneur envoie ses disciples, leur demande d’aller de l’avant. « Et ceci, a-t-il observé, signifie que le chrétien est un disciple du seigneur qui chemine, qui va toujours de l’avant».

Un chrétien immobile, ce n’est pas normal

« Nous ne pouvons pas penser à un chrétien qui s’arrête : un chrétien qui reste immobile est malade, dans son identité chrétienne, il y a une maladie dans cette identité. Le chrétien est un disciple qui chemine, qui va de l’avant. Mais le Seigneur nous le dit aussi, à la fin- nous l’avons entendu dans le psaume : ‘Allez dans le monde entier et proclamez l’Évangile . Allez-y. Marchez.’ Voilà : la première attitude du chrétien est de marcher, d’aller de l’avant même s’il y a des difficultés, d’outrepasser les difficultés ». [Read more…]

« Vivre le mystère de la présence de Dieu dans la Messe »

1_0_771830Redécouvrir le sens du sacré, le mystère de la présence de Dieu dans la Messe: c’est l’invitation du Pape François durant la célébration eucharistique présidée ce lundi matin en la Maison Sainte Marthe au Vatican.

La première Lecture du jour parle d’une théophanie de Dieu à l’époque du roi Salomon. Le Seigneur descend comme une nuée sur le Temple, qui est alors rempli de la gloire de Dieu. Le Seigneur, commente le Pape, parle à son Peuple de diverses manières : à travers les prophètes, les prêtres, l’Ecriture Sainte. Mais avec les théophanies il parle d’une autre manière, «différente de la Parole : c’est une autre présence, plus proche, sans médiation. C’est Sa présence ». « Cela, ajoute le Pape,arrive lors de la célébration liturgique. La célébration liturgique n’est pas un acte social, ce n’est pas une réunion de croyants pour prier ensemble. C’est autre chose. Dans la liturgie, Dieu est présent », mais c’est une présence plus proche. Dans la Messe en effet, « la présence du Seigneur est réelle, tout à fait réelle » :

On ne va pas « entendre » la messe, on y participe

« Quand nous célébrons la Messe, nous ne sommes pas en train d’organiser une représentation de la Dernière Cène : non ce n’est pas une représentation. C’est autre chose : c’est véritablement la Dernière Cène. On vit une fois encore vraiment la Passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une théophanie : le Seigneur est présent sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde. Et nous avons parfois l’habitude de dire : ‘ Il faut que j’aille entendre la Messe ‘. Mais on ‘ne va pas entendre la Messe, on y participe ‘, on participe à ce théophanie, à ce mystère de la présence du Seigneur parmi nous ». [Read more…]

Comme Jean-Baptiste, annoncer l’Evangile avec humilité

1_0_771138Ce vendredi matin, le Pape a présidé la messe dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Dans son homélie inspirée par l’Evangile de Marc (6, 14-29) et le martyr de Jean-Baptiste, le Pape a souligné que, comme lui, le vrai disciple du Christ suit la voie de l’humilité sans s’approprier la prophétie.
Dans l’Evangile de ce vendredi, Hérode fait tuer Jean pour satisfaire sa femme Hérodiade et le caprice de sa fille. Le Pape François a affirmé que Jean-Baptiste a eu finalement un temps de vie très court, « très bref pour annoncer la Parole de Dieu ». C’était un homme « que Dieu avait envoyé pour préparer la venue de son Fils », avant que sa vie ne tourne court lors d’un banquet du roi Hérode.

« Quand il y a une cour, tout est possible : la corruption, les vices, les crimes ». pour François, les cours favorisent ce type de choses. Mais qu’est-ce qu’a fait Jean Baptiste, s’interroge le Pape. « Avant tout, annoncer le Seigneur. Annoncer que le Sauveur n’était pas loin, que le Règne de Dieu était proche. Et il l’avait fait avec force. Et il baptisait. Il exhortait tout le monde à se convertir. C’était un homme fort. »

Jean-Baptiste, un homme de vérité

Ainsi, la première chose qu’a faite Jean-Baptiste, c’est d’annoncer Jésus, mais sans pour autant « s’emparer de Son autorité morale ». En effet, rappelle le Pape, il lui a été donné la possibilité de dire : « je suis le Messie », parce qu’il « avait une grande autorité morale ». Les gens allaient le trouver, raconte le Pape, en lui demandant s’il était le Messie. Mais en ce moment « de tentation et de vanité » possible, Jean-Baptiste aurait pu prendre la pose avec « une fausse humilité », l’Evangile nous dit qu’il conseillait à tous de se convertir. « C’était un homme droit ». « Non, je ne suis pas le Messie ! Après moi vient une personne qui est plus forte que moi, et dont je ne suis pas digne de défaire les lacets de ses scandales », rapporte le Pape. Jean-Baptiste est clair et il « n’a pas volé le titre. Il ne s’est pas approprié le métier ». C’est donc la deuxième chose que fait Jean-Baptiste : être un homme de vérité. [Read more…]

« Même Dieu pleure, il a le cœur d’un père qui ne renie jamais ses enfants »

1_0_770161Même Dieu pleure : ses pleurs sont comme ceux d’un père qui aime ses enfants et qui ne les renie jamais, même s’ils sont rebelles, il les attend toujours. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de l’homélie de la messe célébrée ce mardi matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Les lectures du jour présentent les personnages de deux pères : le roi David, qui pleure la mort du fils rebelle Absalom et Jaïre, le chef de la synagogue, qui prie Jésus de guérir sa fille.

Le Pape explique les pleurs de David lorsqu’il apprend la mort de son fils, malgré le fait qu’il combattait contre lui pour conquérir le royaume. L’armée de David a vaincu, mais la victoire ne l’intéressait pas, il « attendait son fils ». Il s’intéressait seulement à son fils ! Il était roi, il était le chef du pays mais il était père ! Et ainsi, lorsque lui vint la nouvelle de la mort de son fils, il fut pris d’un tremblement : il monta à l’étage…et pleura.

« Il disait, tout en s’éloignant : « Mon fils, Absalom. Mon fils ! Mon fils, Absalom ! Si j’étais mort à ta place ! Absalom, mon fils ! Mon fils ! C’est le cœur d’un père qui ne renie jamais son fils. C’est un brigand. C’est un ennemi. Mais c’est mon fils ! Et il ne renie pas la paternité : il pleura …Par deux fois David pleura pour un fils : cette fois-ci et lorsqu’était sur le point de mourir l’enfant de l’adultère. Cette fois-là aussi il a jeuné, comme pénitence pour sauver la vie de son enfant. Il était père ! » 

L’autre père est le chef de la synagogue, « une personne importante– affirme le Pape : « mais devant la maladie de sa fille, il n’a pas honte de se jeter aux pieds de Jésus : ‘Ma petite fille est en train de mourir, viens poser tes mains sur elle afin qu’elle soit sauvée et vivante ! Il n’a pas honte’ ». Il ne pense pas à ce que pourront dire les autres car il est père. David et Jaïre sont deux pères. [Read more…]

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