Chorale Anguelos

Hier, j’étais fatiguée par la chaleur. Je suis allée écouter les jeunes de la chorale Anguelos de l’École Chevreul à Marseille à la paroisse Sacré-Cœur de Toronto. Ces jeunes voix m’ont rafraichie et réjouie !!!
Un air de la Méditerranée souffle sur cette chorale de jeunes qui offre un répertoire varié avec notamment de magnifiques chants à Marie.

Donc en cet été , la Provence vient à vous par les voix magnifiques des jeunes de la chorale Anguelos. Ne les manquez pas lors de leur passage :
Pierrefonds-Roxboro
Mercredi 25 juillet
A 20h à l’église Marie-Reine de la Paix
Sherbrooke
Jeudi 26 juillet à l’église St François d’Assise à 19h
Trois Rivières
Vendredi 27 juillet à la cathédrale
Messe à 17h et concert à 19h
Québec
Samedi 28 juillet concert à 19h à la cathédrale

Rivière-du-Loup
29 juillet: concert à 19h à l’église St-Patrice
30 juillet: Concert à 19h à la cathédrale
Chicoutimi
31 juillet: concert à 19h à  la paroisse du Sacré-Coeur
Alma
1 août: Concert à 19h – paroisse St-Joseph
Charlesbourg
3 août: concert à 19h à l’église St-Charles-Borromée

Bon concert

Homélie du Cardinal Ouellet à Lough Derg, Irlande

Traduction par Francis Denis

Chers frères et sœurs,

Le pape Benoît XVI m’a demandé, en tant que son légat pour le 50e Congrès Eucharistique international de Dublin, de venir à Lough Derg afin d’implorer la miséricorde de Dieu pour ces temps où des membres du clergé ont abusé sexuellement d’enfants non seulement en Irlande mais dans l’Église en général.

Lough Derg est, en Irlande, un symbole de conversion, de pénitence et de renouveau spirituel. Beaucoup de personnes viennent ici pour prier, pour jeûner et pour demander pardon pour leurs péchés. Selon une ancienne tradition, les pèlerins suivent ainsi les pas de saint Patrick lui-même, qui a évangélisé ce pays au 5e siècle.

Je viens ici avec l’intention spécifique de demander pardon à Dieu et aux victimes, pour le péché grave d’abus sexuels sur des enfants de la part de membres du clergé. Nous avons appris durant les dernières décennies jusqu’à quel point ces actes avaient causé des blessures profondes et suscité le désespoir. Nous avons également compris que la réponse de la part de certaines autorités dans l’Église était inadéquate et inefficace pour faire cesser ces crimes et, ce,  malgré les indications très claires du Code de Droit Canonique.

C’est pourquoi, au nom de l’Église, je demande de nouveau pardon aux victimes et à celles que j’ai rencontrées personnellement à Lough Derg.

Je répète ici ce que le Saint-Père affirmait dans Sa Lettre aux Catholiques d’Irlande : «  Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l’Eglise. En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remords que nous éprouvons tous. Dans le même temps, je vous demande de ne pas perdre l’espérance. C’est dans la communion de l’Eglise que nous rencontrons la personne de Jésus-Christ, lui-même victime de l’injustice et du péché. »

Chers frères et sœurs, dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus dit à ses disciples : «Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. »

La tragédie des abus commis sur des mineurs par des chrétiens, spécialement lorsque de tels actes sont perpétrés par des membres du clergé, est une source de honte et d’énorme scandale. Il s’agit d’un péché contre lequel Jésus a explicitement affirmé : « Si on lui attachait au cou une meule de moulin et qu’on le précipite à la mer, ce serait mieux pour lui que d’entraîner au péché un seul de ces petits. » (Lc 17, 2)

Comme membres de l’Église, nous devons avoir le courage de demander pardon à Dieu et aux personnes qui ont été blessées. Nous devons rester à leur côté dans leur chemin de guérison. Suivant en cela l’exemple du Bon Samaritain, nous devons aider et soigner ces victimes autant qu’il nous est possible.

Dans le contexte de ce Congrès Eucharistique International, je réaffirme l’engagement de l’Église catholique de créer un environnement sécuritaire pour les enfants et de prier pour le développement d’une culture imprégnée par l’amour du Christ, le respect et l’intégrité.

Que l’intercession de la Vierge Marie et tous les saints nous aide à éradiquer le mal des abus sexuels et qu’elle nous permette de vivre un authentique renouveau dans l’Église.

Nous sommes ici pour prier Dieu avec les mêmes mots que saint Augustin utilisait dans ces Confessions : « Vous étiez avec moi, et je n’étais pas avec vous; retenu loin de vous par tout ce qui, sans vous, ne serait que néant. Vous m’appelez, et voilà que votre cri force la surdité de mon oreille; votre splendeur rayonne, elle chasse mon aveuglement; votre parfum, je le respire, et voilà que je soupire pour vous; je vous ai goûté, et me voilà dévoré de faim et de soif; vous m’avez touché, et je brûle du désir de votre paix. » (Livre X, XXVII)

Une vraie conversion ne peut advenir que dans une solide et profonde relation avec le Christ. C’est pourquoi nous l’invoquons au nom de l’Église entière, avec la prière de saint Patrick, apôtre de la Foi dans ce pays :

Le Christ avec moi, Le Christ en moi 

Le Christ devant moi,Le Christ derrière moi,

Le Christ qui me conforte et me renouvelle 

Amen

 

Congrès Eucharistique de Dublin: témoignage et catéchèse du mardi 12 juin 2012

Témoignage de M. Carl Anderson:

Le premier témoignage auquel ont assisté les pèlerins provenant de 102 pays fut celui de Carl Anderson, Chevalier Suprême des Chevaliers de Colomb. Son témoignage a porté sur la manière dont il percevait l’importance de l’Eucharistie dans sa vie comme mari et Père de famille.

Catéchèse de Mgr Barry Hickey:

La catéchèse a été donnée par Mgr Barry Hickey, archevêque de Perth, en Australie et qui a mis l’accent sur la famille comme signe de communion. L’Eucharistie, a-t-il souligné, soutient la famille et révèle la dimension sacrificielle de l’amour authentique. Après avoir évoqué les différentes alternatives au mariage proposées par la culture contemporaine, Mgr Hickey a réaffirmé la valeur du mariage chrétien, reflet de l’unité de l’Église.

 

VIDEO: Courtoisie de ECDQ.TV et du Diocèse de Québec

 

« Communion dans un seul Baptême »

de Maria Voce, Présidente du mouvement des Focolari a donné son Témoignage. le voici « Communion dans un seul Baptême »

« Il y a dix ans je suis allée en Irlande pour la première fois. J’y suis venue pour être proche d’une grande amie, Lieta Betoňo, les derniers jours de sa vie ; Elle était argentine et avait passé trente ans de sa vis en Irlande, dans la communauté du mouvement des Focolari. Je l’ai souvent entendue parler de l’accueil chaleureux qu’elle avait reçu dans ce pays. Moi aussi, au cours de mon bref séjour, j’ai non seulement admiré de magnifiques arcs-en-ciel, mais j’ai bénéficié du chaleureux esprit de famille dans les communautés que j’ai rencontrées.
Je retrouve ce même esprit ici, parmi vous et je suis heureuse de participer à ce Congrès Eucharistique International.

On m’a demandé de donner un bref témoignage sur le thème : « Communion dans un seul baptême ».

Le Baptême. Sans aucun doute, le baptême est le sacrement qui relie tous les chrétiens. Il constitue un lien d’unité, sacramentel.
Comme l’affirme le huitième rapport du Groupe de travail conjoint, de l’Église Catholique et du Conseil œcuménique des Églises sur les implications ecclésiologiques et œcuméniques du baptême commun : « Tous les chrétiens qui reçoivent l’unique Baptême dans l’unique Corps du Christ, ont reçu, en même temps, un appel radical à la communion avec tous les baptisés ». [Read more…]

Passion de l’unité du Corps du Christ

Cette premiere journée du Congrès Eucharistique de Dublin avait pour thème: La communion en un seul baptême.

Voici la catéchèse donnée par le Frère Alois, prieur de la communauté de Taizé lundi 11 juin au Congrès eucharistique de Dublin

« Le Christ de communion

La première journée de ce congrès eucharistique voudrait approfondir la signification de la foi baptismale commune. La reconnaissance mutuelle du baptême entre les diverses Eglises est un grand don que Dieu nous a fait au siècle dernier. Malgré la certitude exprimée par l’apôtre Paul: « Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (Eph 4, 5), cette reconnaissance mutuelle n’allait pas toujours de soi. Concluant définitivement une longue période souvent marquée par le soupçon, le Concile Vatican II affirma avec confiance: « Le baptême constitue le lien sacramentel d’unité existant entre tous ceux qui ont été régénérés par lui. » (Unitatis redintegratio, n° 22)

Puis-je me permettre aujourd’hui d’illustrer la question de la signification de la foi baptismale commune en partageant avec vous l’expérience de notre communauté de Taizé ? Ce que nous vivons à Taizé est en effet intimement lié à la redécouverte du baptême commun en tant que, comme dit Vatican II, « commencement » et « point de départ », qui « tend tout entier à l’acquisition de la plénitude de la vie dans le Christ » (ibid.)

Notre expérience de Taizé est bien sûr loin de couvrir tous les aspects de la question posée. Mais elle peut montrer que – et je continue à citer Vatican II – d’une part, le baptême constitue déjà « le lien sacramentel d’unité existant entre tous ceux qui ont été régénérés par lui » et que, d’autre part, il nous engage à chercher sans cesse « la profession de foi intégrale, la totale intégration dans l’économie du salut, telle que le Christ l’a voulue, et enfin à la totale insertion dans la communion eucharistique. » (ibid.)

Je voudrais vous dire en particulier comment nous cherchons à mettre en évidence l’unité de la foi que le baptême implique et à l’anticiper : entre frères de la communauté, et avec les jeunes de toutes confessions que nous recevons semaine après semaine sur notre colline. Et comme frère Roger, le fondateur de notre communauté, a participé à tout le Concile Vatican II, dont nous célébrons le cinquantenaire, je voudrais aussi vous parler de son cheminement car il a ouvert une voie originale pour avancer vers l’unité visible des chrétiens.

Dans les débuts de notre communauté, écrivant la Règle de Taizé, frère Roger avait adressé à chaque frère de la communauté cet appel : « Aie la passion de l’unité du Corps du Christ. » C’est cette passion qui emplit nos cœurs.

Si l’on avait demandé à frère Roger quel était à ses yeux l’essentiel de la foi chrétienne, le centre de la foi confessée dans le baptême, il aurait probablement cité les paroles de Saint Jean « Dieu est amour. » (I Jean 4.16) Pour lui, le cœur de l’Évangile était là. Il avait constaté que la vision de Dieu comme juge sévère avait fait des ravages dans la conscience de beaucoup. Il en a pris le contrepied en affirmant : Dieu ne peut qu’aimer.

Il lui arrivait aussi de dire aux jeunes réunis à Taizé: « Si le Christ n’était pas ressuscité, nous ne serions pas ici. » C’est que la résurrection est le signe que Dieu est amour, que Dieu aime sans limites, la résurrection est au centre de la foi. Elle a rassemblé les disciples que le Vendredi Saint avait dispersés, et c’est elle qui continue de rassembler les chrétiens : son premier fruit est la communion nouvelle née de son mystère. [Read more…]

Messe d’ouverture du 50e congrès eucharistique international

Le 50e congrès eucharistique international de Dublin en Irlande a commencé aujourd`hui.
Plus de 25 000 pèlerins ont conflué à Dublin, venant de 102 pays, dont 1000 du Canada. Pluzieurs évêques sont présents, Mgr Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, Mgr Terrence Prendergast, archevêque d`Ottawa notamment.

Un visage est bien connu, celui de Mgr Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, qui est présent en tant que légat du Pape.
Dans son homélie Mgr Ouellet a rappelé que l’Irlande a une longue tradition d`hospitalité, de fidélité à la foi catholique et qu’en ces temps difficiles ou l’Église d’Irlande souffre, il est important qu’elle se tourne vers le Seigneur pour qu’il la renouvelle et la fortifie.
Mgr Ouellet a expliqué la signification du sang dans l’Ancien et le Nouveau testament. Jésus-Christ est le médiateur. Le sang du Christ qui s’offre en sacrifice a le pouvoir de purification et de rédemption. L’eucharistie est essentielle à notre vie de foi.
Cette solennité du Corps et du sang du Christ rappelle à l’Église de devenir ce qu’elle reçoit et d’être un seul corps. Le ressuscité a disparu mais par l’eucharistie il devient plus proche de nous.
Mgr Ouellet a appelé à être plus conscients de ce cadeau de l’eucharistie et à devenir davantage témoins de la bonne nouvelle de l’eucharistie.

Le Québec ayant été le lieu du précèdent congrès eucharistique y tient donc une spéciale place. Sr Doris Lamontage, pfm, a lu la première lecture en français du livre de l’Exode.
Un symposium théologique a eu du 6 au 9 juin sur « l’ecclésiologie de communion », cinquante ans après l’ouverture de Vatican II. 400 théologiens y participaient. Mgr Marc Ouellet, légat du pape, préfet de la Congrégation pour les évêques, y a fait une intervention.
Durant toute cette semaine, en plus des catéchèses, des témoignages et des célébrations quotidiennes, 150 ateliers seront proposés ainsi que des stands d’exposition.
Tous les jours à 13h nous diffuserons les catéchèses et les témoignages en français.

Tous les soirs Perspectives en donnera un résumé ainsi que des échos des participants.

Dernier jour à Milan, une célébration qui ouvre des portes

Notre 5e et dernier jour à Milan a été marqué ce matin par l’action de graces pendant la messe présidée par Benoit XVI. Comme nous nous rendions au parc de Bresso, André et moi, nous réfléchissions sur la Fête des témoignages qui s’est tenue hier soir. Ce fut si inspirant non seulement d’entendre des familles poser leurs questions au Pape mais spécialement de l’entendre parler de sa propre famille, son enfance, l’entendre les encourager et les guider (nous avec) et aussi de les assurer de ses prières. Bien que nous étions parmi des milliers de familles, nous avons réellement senti que son message s’adressait directement à nous. Nous voulons partager ces messages de soutien et d’amour pour la famille que le Saint-Père a donné.
Ce dernier moment de ce pèlerinage a clos la rencontre mondiale des familles mais il a ouvert des portes aussi, surtout dans l’homélie de Benoit XVI quand il a dit: “Devant vous vous avez le témoignage de nombreuses familles qui vous indiquent les voies pour grandir dans l’amour : maintenir une relation constante avec Dieu et participer à la vie ecclésiale, entretenir le dialogue, respecter le point de vue de l’autre, être prêts à servir, être patients avec les défauts des autres, savoir pardonner et demander pardon, surmonter avec intelligence et humilité les conflits éventuels, s’accorder sur les orientations éducatives, être ouverts aux autres familles, attentifs aux pauvres, responsables dans la société civile. ce sont tous des éléments qui construisent la famille. vivez-les avec courage, certains que, dans la mesure où avec le soutien de la grâce divine, vous vivrez l’amour réciproque et envers tous, vous deviendrez un évangile vivant, une véritable église domestique . »

Et en cette fête de la Sainte Trinité, le Pape nous a présenté le défi de vivre à l’image de la Trinité dans notre église et dans nos familles, en étant capable de refléter la beauté de la Trinité, en évangélisant non seulement en paroles mais on pourrait dire par “irradiation” par la force de l’amour.

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Prochaine rencontre mondiale des familles à Philadelphie

A la fin de la messe de la solennité de la Trinité, ce matin en présence de plus d’un million de fidèles, le Pape a annoncé que la prochaine rencontre mondiale des familles aura lieu à Philadelphie aux Etats-Unis.
Dans son homélie Benoit XVI a rappelé le sens du dimanche: voici la version intégrale:

« Vénérés frères,
Eminentes autorités,
Chers frères et sœurs,

C’est un moment fort de joie et de communion que nous vivons ce matin, en célébrant le sacrifice eucharistique ; une grande assemblée, réunie avec le successeur de pierre, constituée de fidèles provenant de nombreuses nations. elle offre une image expressive de l’église, une et universelle, fondée par le christ et fruit de cette mission, que jésus, comme nous l’avons entendu dans l’évangile, a confiée à ses apôtres : aller et faire de tous les peuples des disciples, « les baptisant au nom du père et du fils et du saint esprit » (MT 28, 18-19). je salue avec affection et reconnaissance le cardinal Angelo scola, Archevêque de Milan, et le cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil Pontifical pour la famille, principaux artisans de cette viième rencontre mondiale des familles, ainsi que leurs collaborateurs, les évêques auxiliaires de milan et les autres prélats. Je suis heureux de saluer toutes les autorités présentes. et aujourd’hui, toute mon affection va surtout à vous, chères familles ! merci de votre participation !

Dans la deuxième lecture, l’Apôtre Paul nous a rappelé qu’au baptême nous avons reçu l’esprit saint, qui nous unit au christ en tant que frères et nous met en relation avec le Père en tant qu’enfants, de sorte que nous pouvons crier : « ABBÀ PÈRE ! » (CF. RM 8, 15.17). en cet instant, il nous a été donné un germe de vie nouvelle, divine, pour le faire grandir jusqu’à son accomplissement définitif dans la gloire céleste ; nous sommes devenus membres de l’église, la famille de Dieu, « sacrarium trinitatis » – ainsi la définit saint ambroise -, « peuple qui – comme l’enseigne le concile vatican ii – tire son unité de l’unité du père et du fils et de l’esprit saint » (const. lumen gentium, 4). la solennité liturgique de la sainte trinité, que nous célébrons aujourd’hui, nous invite à contempler ce mystère, mais elle nous pousse aussi à nous engager à vivre la communion avec dieu et entre nous sur le modèle de la communion trinitaire. nous sommes appelés à accueillir et à transmettre d’un commun accord les vérités de la foi ; à vivre l’amour réciproque et envers tous, en partageant joies et souffrances, en apprenant à demander et à accorder le pardon, en valorisant les différents charismes sous la conduite des pasteurs. en un mot, nous est confiée la tâche d’édifier des communautés ecclésiales qui soient toujours plus famille, capables de refléter la beauté de la trinité et d’évangéliser non seulement par la parole mais, je dirais même, par « irradiation », par la force de l’amour vécu. [Read more…]

Samedi à Magenta et Fête des Témoignages

Marie et André Brunet partagent leur journée inoubliable de samedi.

Avez-vous participé aux JMJ? Ceux et celles qui sont à la 7eme rencontre des familles et qui ont participé aux JMJ retrouvent la même ambiance: foules, longues lignes d’attente pour les toilettes et les repas, les inoubliables rencontres, le sentiment de partager une expérience avec des milliers de personnes, animées de la même foi et de l’enthousiasme d’être avec le Pape. C’est ce que nous vivons au parc Bresso de Milan.

La journée a débuté par un voyage en train à Magenta. Nous avons décidé de nous rendre en pèlerinage sur le lieu de naissance de Gianna Beretta Molla. Sa fille Gianna Emanuela nous a accueillis dans la basilique St Martin, lieu du mariage de ses parents. Elle nous a raconté comment ses parents se sont rencontrés et tombés amoureux. Ce moment avec Gianna Emanuela a été important pour nous; ce qui nous a marqués c’est sa personnalité accueillante, son humilité et sa joie de partager la vie de sa mère. Elle nous a dit combien elle était heureuse que le pape Benoit ait mentionné sa mère dans son discours de bienvenue vendredi.
Nous sommes retournés à Milan pour la ‘Fête des Témoignages’ du soir. Plus de 350 000 personnes y participaient. Des familles du monde entire ont posé des questions au Pape sur la vie de famille. Une fillette vietnamienne de 7 ans a demandé au Pape comment était sa vie quand il avait 7 ans. Il a dit qu’il allait à la messe le dimanche avec sa famille et qu’ensuite il déjeunait toujours en famille. “Ma famille et moi chantions beaucoup, mon frère était musicien, je me souviens de voyages et des promenades.”
Ensuite un couple de Madagascar a demandé au Pape d’expliquer le sens du mot “toujours” dans le mariage. Le Pape a répondu que être amoureux ne dure pas toujours mais que le mariage est un long itinéraire qui permet de se connaitre. Il a fait référence aux noces de Cana, le premier vin est le vin de celui du stade d’être amoureux. Le second est bien meilleur car l’amour doit murir.
Une famille grecque a demandé ce que l’Eglise peut dire par rapport à la crise actuelle, comment garder espoir? Le Pape a répondu que les pouvoirs politiques doivent aider et prendre leur responsabilité morale devant Dieu et tous. Il a parlé aussi de la solidarité entre les villes et les paroisses qui peuvent aider les personnes dans le besoin.
Une famille de 6 enfants entre 2 et 12 ans des USA a demandé au Pape comment trouver le juste équilibre entre le travail et la famille. Sa réponse a été de trouver des manières créatives pour des moments de joie qui peuvent aider les moments difficiles et de célébrer le dimanche ensemble.
La dernière question venait d’un couple du Brésil sur la question des ruptures des mariages et le sentiment de distance entre l’Eglise et les couples divorcés remariés. Benoit XVI a indiqué que les paroisses doivent accompagner les couples dans leurs difficultés, dans leur souffrance. Les personnes divorcées doivent sentir l’amour de l’Eglise et se sentir acceptées.
A la fin de cette ‘Fête des Témoignages’ le Pape a introduit le Notre Père et donné sa benediction solennelle. Dimanche à la messe, il annoncera le lieu de la prochaine rencontre mondiale des familles.
Arrivederci!
Marie and André Brunet

Rendiamo grazie a Dio

Nouvelles d’André and Marie Brunet de Milan

En ce 3e jour de la rencontre mondiale des familles nous vous écrivons de la Piazza del Duomo (la place de la cathédrale de  Milan). Nous attendons l’arrivée du Pape. Cela fait 28 ans qu’un Pape est venu à Milan. La dernière visite remonte à celle de Jean-Paul II en 1984. Ce qui explique la joie de la foule. Les familles participant à la rencontre de Milan viennent des 5 continents et de 153 pays. Ce matin, nous avons écouté 2 discours sur le thème: “famille: travail et célébration”. Blanca Castilla de Cortazar, anthropologue et théologienne d’Espagne a parlé de célébration en se référant à l’arrivee du Pape à Milan “ C’est une célébration d’être avec le Pape, et peut-être c’est pour quoi nous sommes ici. Nous sommes venus ici pour apprendre comment notre famille peut devenir de plus en plus une célébration quotidienne qui apporte le Bonheur et nous prépare à la grande fête qui nous attend. Dans la vie de famille, c’est important d’avoir des celebrations en passant simplement du temps ensemble, en ayant des rituels au moment des repas et même en partageant son travail de la maison et en résolvant les problèmes ensemble.

Cardinal Sean O’Malley, Archevêque de Boston a ensuite continué sur ce thème de la célébration: “Glorifier la  fête: la famille et le Jour du Seigneur”. Il s’est centré sur le partage de la richesse de la célébration catholique en citant Benoit XVI” Nous ne sommes pas qu’un troupeau. Nous devons être une Eglise missionnaire. “ Il a fait référence aux repas dans les familles qui sont en lien avec l’eucharistie. Il a déclaré que l’eucharistie est le centre de nos vies en tant que catholiques. Mgr O’Malley a conclu: ”Nous prions pour que notre amour pour la messe et la merveille de l’Eucharistie augmentent. Faisons comme les 2 disciples d’Emmaus. Allons dire au monde que Jésus-Christ est vivant.”

Nous allons assister à la Fête des témoignages ce soir en présence du Pape. Il y a beaucoup de choses à partager, nous recevons beaucoup de toutes les rencontres, ce qui peut se résumer à “Rendiamo grazie a Dio!” Rendons graces à Dieu

 

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