Le condom: LA solution!

Ah Ah… On s’y attendait bien que la question du condom rebondisse sur le Pape durant son voyage en Afrique…  Quoi ? Il ne pense pas que c’est la solution au problème du sida ? Grande nouvelle mesdames et messieurs les journalistes ! 

Benoît XVI  a raison de prôner l’idéal chrétien. Le condom ne règle pas le problème du Sida en Afrique (ou ailleurs…) Il donne une fausse sensation de sécurité quand toutes les études s’entendent pour dire qu’il est vraiment efficace à 90-95% contre le sida… Jouez à la roulette russe 1 fois sur 10 ? Est-ce vraiment la clé pour éradiquer l’épidémie ? Pas sûr, pas sûr…  

Sur le terrain, les catholiques font tout pour éduquer la population et plusieurs choisissent d’offrir des préservatifs dans certains cas. Est-ce que l’Église doit toutefois arrêter de promouvoir son idéal pour autant ? Je ne crois pas. Quand quelqu’un choisit toutefois, en toute connaissance de cause, de ne pas s’abstenir dans des relations à risque, les intervenants catholiques ne diront jamais de ne pas utiliser de préservatifs ! Voilà une approche beaucoup plus sage que la distribution aveugle de condoms…

En se baladant dans Paris (1)

La vague houleuse sur laquelle navigue présentement l’Église n’a pas empêché votre envoyé à Paris de profiter de ce qui ressemblait à la première journée de printemps. Je pense bien que tous les Parisiens, mis à part ceux qui regardaient le match de foot, étaient sortis dehors hier après-midi pour profiter du soleil. Les Parisiens avaient envahi les jardins publics. À les regarder comme ça, on aurait cru qu’ils sortaient d’une hibernation typiquement canadienne. Il a fait un frisquet -10C ici cet hiver. C’était -25C à Toronto au même moment.

Beau dimanche donc. Je me suis trouvé dans le quartier du Jardin des plantes, à la paroisse Saint-Médard, pour la messe dominicale. Je me suis joint à la directrice des programmes de KTO, Philippine de Saint-Pierre, et sa petite famille. D’abord l’église. On remarque qu’elle a été construite par étapes : une rallonge ici, une autre entrée là. Et puis je remarque le toit en latte de bois. Mes hôtes me firent remarquer que la première partie du toit est en pierre. Faute d’argent, les paroissiens ont terminé la construction avec des matériaux moins coûteux. Tout de même, pour une église dont la construction a commencé au XVe siècle, c’est pas mal…

J’ai toujours eu l’impression que les Français savaient faire en matière de liturgie. Je crois ne pas m’être trompé. Mon œil critique, défaut de celui qui a fait un peu de théologie, n’a rien trouvé à redire! Tout se tient et on prend son temps. J’ai arrêté de compter à 50 les jeunes qui participaient à la liturgie des enfants! La sacristie est presque trop petite pour les accueillir tous! Conclusion de mon premier dimanche à Paris : même si les catholiques français critiquent ouvertement l’Église ou certains soubresauts du magistère, ils continuent tout de même de participer à la liturgie dominicale, voire de participer à la vie de leur communauté. J’ose dire que ce n’est pas tout à fait la même chose au Québec. Bon, je fonde mes quelques observations sur une seule paroisse. Je vous ferai savoir d’ici un mois si on peut généraliser…

Après un déjeuner copieux, il fallait continuer de se balader. Sillonnant les rues, je me suis trouvé derrière le Panthéon, devant l’église Saint-Étienne-du-Mont. Et quelle église. Il faut pénétrer à l’intérieur pour se rappeler qu’un tel édifice n’est pas simplement un édifice-musée, mais bien un lieu de culte vivant. J’entrai dans l’église pour y trouver une assemblée de fidèles réunis pour la messe. Un évêque agissait comme président de la célébration. Je réalisai très vite que la liturgie n’était pas en français, mais en anglais. Alors attend une minute, je suis à Paris, cœur de la francophonie et fallait que je découvre une messe en anglais. Arrive le chant d’offertoire, entamé comme une longue plainte, un hymne d’une extraordinaire beauté. Ce n’était pas en anglais, mais en gaélique. C’est à ce moment que je notai quantité de têtes rousses parmi l’assemblée, et des éléments verts un peu partout. Je compris que l’on célébrait celui qui avait apporté l’évangile en Irlande, on célébrait saint Patrick à Paris!

Il y a un dicton qui dit que le 17 mars, nous sommes tous Irlandais. Si le slogan sert surtout à stimuler la vente de pintes, Guinness et autres, l’idée de fond n’est pas bête pour autant. Au cours de la prière universelle, nous avons prié pour les différents peuples et nations d’Europe. Pour la coopération, le dialogue et la paix. J’ai prié pour la même chose au Canada. Non pas que les choses aillent mal, mais il faut continuer de prier et de marcher ensemble. Québécois, Acadiens, Irlandais, Franco-Ontariens, Canadiens, francophones ou anglophones, de souche ou immigrés, nous sommes tous les fils et filles d’un même Père qui nous aime. Demain 17 mars, que nous soyons Irlandais de sang (dont je suis en partie, comme bien des Québécois) ou non, à Belfast, à Paris ou à Toronto, nous serons tous Irlandais! Bonne Saint-Patrick.

BXVI aux évêques ou comment aller de l’avant

On en parle certes au Québec mais ici, en France, les catholiques paraissent dans la tourmente, c’est une histoire après l’autre, vue plutôt comme une gaffe après l’autre. La levée des excommunications des 4 évêques de la FSPX, l’affaire Williamson, l’excommunication de la mère d’une fillette de 9 ans qui a subi l’avortement de jumeaux (celle-ci pourrait d’ailleurs être levée selon la Conférence nationale des évêques du Brésil, ou ne serait pas effective, comme le laisse entendre l’AECQ).

Puis jeudi matin, une lettre, celle d’un Pape blessé qui, dans un geste de collégialité, s’adresse à ses frères évêques. Il reconnaît que la levée des 4 excommunications et ce qui est devenu l’affaire Williamson ont suscité «une discussion d’une véhémence telle qu’on n’en avait plus connue depuis très longtemps. Cet événement, survenu à l’improviste et difficile à situer positivement dans les questions et dans les tâches de l’Église d’aujourd’hui, a laissé perplexes de nombreux évêques.»

Benoît XVI reconnaît que des erreurs ont été commises. D’abord qu’il a été mal informé et que l’usage d’internet comme source d’informations a été négligé. Ensuite, que le geste du Pape n’a pas été expliqué clairement ce qui a causé l’incompréhension, voire l’incrédulité de plusieurs catholiques, dont de nombreux évêques.
Le Saint-Père poursuit :

Pour le préciser encore une fois : tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Église, et ses ministres – même s’ils ont été libérés de la punition ecclésiastique – n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Église.

Bref, les membres de la FSPX ne font pas partie de l’Église catholique. Benoît XVI se positionne au centre de l’échiquier:

On ne peut geler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962 – ceci doit être bien clair pour la Fraternité. Cependant, à certains de ceux qui se proclament comme de grands défenseurs du Concile, il doit aussi être rappelé que Vatican II renferme l’entière histoire doctrinale de l’Église. Celui qui veut obéir au Concile, doit accepter la foi professée au cours des siècles et il ne peut couper les racines dont l’arbre vit.

Ainsi, ceux et celles qui se situent aux extrémités du spectrum de l’Église, gauche et droite pour ne pas les nommer, risquent d’être déçus. Benoît XVI n’est pas cette main de fer que certains attendaient. Il n’est pas là pour amener l’Église à une orthodoxie outrancière. Il n’est pas non plus cette figure emblématique vers laquelle nous nous tournons pour être consolés, embrassés. Benoît XVI, le Pape, est au service de la la Parole, la parole qui est Vérité.

Conduire les hommes vers Dieu, vers le Dieu qui parle dans la Bible: c’est la priorité suprême et fondamentale de l’Église et du Successeur de Pierre aujourd’hui. Si donc l’engagement ardu pour la foi, pour l’espérance et pour l’amour dans le monde constitue en ce moment (et, dans des formes diverses, toujours) la vraie priorité pour l’Église, alors les réconciliations petites et grandes en font aussi partie.

C’est un cri du cœur que nous lance le Saint-Père, un appel à l’unité, comme le titrait le journal La Croix de vendredi. Si l’on se fie au pouls français, les évêques et les catholiques en général accueillent positivement la lettre de Benoît XVI.

Reste à voir les conséquences qu’elle aura dans l’avenir car il s’agissait bien d’un geste sans précédent de la part d’un pape. Les cyniques pourraient y voir un ministère pétrin affaibli. Tentons de voir le contraire. Benoît XVI n’est pas à la tête de l’Église pour gagner un concours de popularité. Il est au service de la Parole vivante qui nous rassemble, nous élève et nous pousse à aller de l’avant.

Excommunier l’excommunication…

La tempête médiatique émanant du Brésil continue de faire des ravages. La blogosphère s’insurge contre cette excommunication dont nous vous parlions plus tôt cette semaine.

 

Pour l’évêque auxiliaire de Genève, Mgr Pierre Farine, l’excommunication est une sanction qui n’a plus sa place : « Je crois que cette arme ne doit plus être utilisée car elle n’est pas comprise » a expliqué Mgr Pierre Farine à un quotidien suisse. « Si on commence à excommunier ces personnes, pourquoi pas les exploiteurs financiers? Non, aujourd’hui cette arme a quelque chose d’anachronique ».

 

Plusieurs évêques français se sont exprimés sur cette affaire. Certains ont même écrit à l’évêque brésilien au cœur du débat. On retrouve sur le site de l’épiscopat français toutes ces lettres et commentaires.
C’est maintenant au tour des évêques québécois de s’exprimer sur la question. Voici leur message qui vient tout juste de nous être communiqué:

Avortement et excommunication au Brésil
Déclaration du président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec

Les viols d’enfants et l’inceste sont des crimes abjects qui nous inspirent horreur et dégoût.  Nous avons peine à exprimer la douleur et la tristesse que nous ressentons devant le drame épouvantable que vivent trop d’enfants et de familles confrontés à ces agressions inhumaines.
Le cas de la fillette brésilienne ainsi violée depuis des années et devenue enceinte est une tragédie sans nom.  Nous portons ce drame comme une autre manifestation du mystère du mal en ce monde et nous supplions le Seigneur de toute compassion, dans la prière, pour que cette enfant puisse être entourée de tout l’amour et de tous les soins possibles.

Nul besoin d’insister sur le fait que l’agresseur de cette petite fille doit être arrêté et jugé. Le processus judiciaire n’effacera pas toute la souffrance entourant ce drame mais il sera au moins la voix de la réprobation ressentie universellement devant une telle calamité.
La mère de l’enfant était confrontée à une situation humainement intenable. La petite était enceinte. Avec une équipe médicale, elle a décidé d’interrompre cette grossesse. On devine sans peine le calvaire qu’elle a vécu et qu’elle continue à vivre.
Bien sûr, l’avortement est aussi une tragédie et, sur le plan moral, c’est une faute très grave. Et oui, le Code de Droit canonique — le recueil des lois de l’Église catholique — prévoit l’excommunication de quiconque “procure un avortement”. Mais le même Code énumère aussi toutes les circonstances qui peuvent faire qu’une peine canonique ne s’appliquera pas ou sera atténuée. C’est notamment le cas quand une personne “a agi forcée par une crainte grave” (article 1324).
Nous invitons tous les catholiques et tous les croyants à se tourner vers le Seigneur, dans le secret de leur cœur, et à s’unir à notre prière pour toutes les personnes touchées par ce drame. En ce temps du Carême, nous prions aussi pour tous ceux et celles qui, à travers le monde,  voient leur vie déchirée quand des enfants sont maltraités et violentés. Et, à la suite du Christ, nous osons prier pour la conversion des criminels dont les actes ont des conséquences aussi affreuses.

+ Martin Veillette
Président
Assemblée des évêques catholiques du Québec

Une lettre qui permettra de calmer le jeu. Rarement ai-je vu des catholiques de tous horizons aussi horripilés par une décision d’un évêque… La place et l’usage de l’excommunication fera sûrement l’objet de débats palpitants dans les semaines à venir.

Exacerber la peur de l’inconnu

J’en avais glissé un mot dans un précédent blogue, le gouvernement québécois s’apprête à offrir sans frais à toutes les femmes enceintes le test de dépistage de la trisomie 21. Un dossier au Téléjournal de Radio-Canada en faisait état hier soir.

La peur des parents devant l’inconnu est tout à fait compréhensible. En offrant et en suggérant ce test, on exacerbe cette peur: pensez-y vraiment deux fois avant de vouloir mettre au monde un enfant différent ! Chaque enfant trisomique influence positivement un nombre incroyable de personnes dans sa courte existence. Chapeau à tous les parents qui laissent la chance au coureur… ces coureurs de fond qui chamboulent nos vies pour le mieux en nous faisant découvrir l’essentiel. La joie profonde et mystérieuse d’un enfant trisomique est bouleversante!
Avant d’avorter un tel enfant, chaque parent devrait passer une journée avec une personne trisomique. L’inconnu se transformerait soudainement en un projet familial qui bien que fou aux yeux de plusieurs est basé sur un amour inconditionnel pour l’enfant que l’on a conçu dans l’amour et qui mérite d’y goûter.

La lettre de Benoît XVI aux évêques du monde sur l’affaire Williamson…

… et la levée des excommunications contre la Fraternité St-Pie X. Beaucoup l’attendaient. La voici.

Ces précédentes réponses lors d’audiences générales et après la prière de l’Angélus du dimanche m’avaient beaucoup plu. Cette lettre pleine d’humilité m’impressionne. Un mea culpa intelligent digne de Benoît XVI qui, contrairement à d’autres figures d’autorité en Église, manie très bien la communication.

L’Église en prend plein la gueule…

Quelle incompréhension totale de l’Église dans les nombreux reportages et commentaires qui inondent les médias à la suite de l’avortement de cette jeune fille brésilienne. Quelle triste histoire. Aucune figure d’autorité dans l’Église ne s’est levée au Brésil pour excommunier l’équipe médicale et les parents de la jeune fille. L’excommunication est automatique lorsqu’il y a avortement (le terme exact est latæ sententiæ) et les médias brésiliens ont sauté sur l’occasion pour en faire des unes sensationnalistes sur le dos de cette pauvre famille qui devrait avoir toute l’intimité possible ces jours-ci.L’Église est bien sûr attristée et souffrante devant des cas extrêmes comme celui-ci. Elle ne veut pas jouer le jeu de classer ce qui est pire entre le viol et l’avortement. Les deux actes créent une immense souffrance. Mais devant un barrage de questions, le Cardinal Re a dit que le viol est un mal terrible, mais qui n’excuse pas l’avortement d’un enfant à naître. Les médias ont fait leur choux gras de cette déclaration en la dénaturant de toutes les façons inimaginables.  La question philosophique est complexe: est-ce qu’un mal excuse la création d’un autre mal? Choix difficile s’il en est un. Pour l’Église, le droit à la vie de l’enfant à naître l’emporte. Pas facile à défendre cette position dans un cas comme celui-ci, surtout quand votre position sera présentée tout de travers. Ouf ! Je vais méditer sur tout cela en ce début de neuvaine à saint Joseph…

Adieu à l’abbaye d’Oka, bienvenue au Val Notre Dame

Les moines d’Oka viennent de s’installer au Val Notre Dame, à St Jean de Matha. Quoi de plus symbolique que de déménager en ce Carême  qui nous invite à changer nos habitudes et aller vers la vie.  Monastère trop grand, urbanisation, manque de silence. Ils étaient trop « dans le trafic » et  ne pouvaient plus vivre leur vocation de silence et de prière : «Au jour le jour, nous organisons notre vie autour de trois pôles: la prière, la lectio divina, lecture aimante et priante de la Parole de Dieu principalement, puis des écrits de nos Pères de Cîteaux ou d’auteurs spirituels. Elle nous donne de goûter la Parole de Dieu en la « ruminant » dans notre coeur, elle nourrit notre prière » (Citation d’un moine d’Oka).

Partir c’est mourir un peu…

Leur départ d’Oka suscite tristesse et émotion ce qui prouve que les moines ont été présents au cœur de la région des Laurentides, transmettant leur savoir avec l’école d’agriculture et fournissant un havre de prière et de méditation  pour beaucoup de personnes sans parler du magasin.
 
Plus d’un siècle de présence dans cette région marquera à jamais ce lieu. Même à St Jean de Matha, les moines resteront pour longtemps les moines d’Oka. Ayant séjourné à maintes reprises dans ce monastère, je suis moi aussi attachée à ce lieu : je sais que Dieu nous appelle toujours à aller de l’avant et que d’autres personnes pourront à présent bénéficier de ce lieu calme et ressourçant ainsi que de la prière chorale des moines, ouverte à tous.

Nous les assurons de notre prière et les remercions de leur  témoignage de foi. Un beau film fait hommage à leur présence à Oka et nous les rend plus proches : « L’héritage des Trappistes d’Oka par Ninon Larochelle, 2008, les Films du 3 Mars.

Benoît, j’ai confiance en toi…

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Belle initiative que ce site Web lancé en ce temps de carême par de jeunes laïcs français pour soutenir le pape Benoît XVI (voir le Zoom de ce soir).

Je vous invite à y signer le manifeste, y laisser une prière ou une chanson et surtout, écouter l’excellente entrevue du trio à l’origine de ce projet sur les ondes de Radio Notre-Dame. Poursuivez l’écoute après les infos, car l’entrevue dure beaucoup plus longtemps que le segment d’ouverture. Elle vaut vraiment le déplacement!

  

Focus catholique: la marche au désert

Le carême dans lequel nous sommes entrés mercredi dernier prend cette année une couleur particulière. Alors que l’économie mondiale bat de l’aile, plusieurs gens vivent d’une manière bien réelle leur propre traversée du désert. Chiffre symbolique, les quarante jours de Jésus au désert tel que mentionné dans Marc nous laisse peu ou pas de détails. Il faut nous tourner vers Matthieu (4, 1-11) ou Luc (3, 1-13) pour saisir par quel démon Jésus fut tenté… « …ordonne que ces pierres deviennent des pains, jette-toi en bas que les anges te portent, prosterne-toi afin de posséder tout ce que tu vois… »
 
Le démon de la voie facile est certainement le plus tentant. Il nous invite à tourner les coins rondement et à faire preuve de peu de scrupule. Pourtant, les difficultés que vivent en ce moment bien des hommes et des femmes semblent nous inviter à ne pas succomber à la facilité ou à l’isolement, mais plutôt à faire preuve de solidarité, de compassion et d’écoute. Le fardeau n’est-il pas plus facile à porter lorsque nous sommes nombreux à le partager? 
 
Tel est le sujet de notre table ronde pour ce carême 2009 présentée cette semaine à Focus catholique. L’abbé Justin Desroches, prêtre de Toronto, Marc Poupart des Services catholiques à la famille de Durham et Gilles Haché, responsable de l’animation pastorale au Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud échangent sur la traversée du désert de Jésus et celle de nombreuses personnes aujourd’hui.

Le carême peut toutefois être une opportunité, une occasion pour tourner le dos à ce qui nous empêche de faire face à Dieu, de l’aimer et de nous laisser aimer par Lui. Et nous n’avons pas trop de quarante jours pour y arriver…
 
Focus catholique : la marche au désert
Lundi 2 mars 19h05 et 23h05
6 et 8 mars 19h35 et 23h35

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