Homélie du Pape aux confirmands

Ce matin, le Pape François a célèbré la Messe pour les Confirmands et les Confirmés du monde entier venus en pèlerinage à Rome, à l’occasion de l’Année de la Foi. Il a administré le Sacrement de la Confirmation. Voici son homélie dans son intégralité:

Chers frères et sœurs ! Très chers confirmands ! Bienvenue !

Je voudrais vous proposer trois pensées simples et brèves sur lesquelles réfléchir.

1. Dans la deuxième lecture nous avons entendu la belle vision de saint Jean : un ciel nouveau et une terre nouvelle et puis la Cité Sainte qui descend d’auprès de Dieu. Tout est nouveau, transformé en bien, en beauté, en vérité ; il n’y a plus de plainte, de deuil…Cela c’est l’action de l’Esprit Saint : il nous apporte la nouveauté de Dieu ; il vient à nous et fait toutes choses nouvelles, il nous change. L’Esprit nous change ! Et la vision de saint Jean nous rappelle que nous sommes tous en marche vers la Jérusalem du ciel, la nouveauté définitive pour nous et pour toute la réalité, l’heureux jour où nous pourrons voir le visage du Seigneur, – ce visage merveilleux, si beau du Seigneur Jésus – où nous pourrons être avec lui pour toujours, dans son amour. [Read more…]

Les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi.

Dimanche prochain c’est le dimanche de prière pour les vocations.
Le pape Émérite Benoit XVI avait publié le message pour cette journée en octobre dernier en ouvrant l’Année de la Foi. Le titre dit l’essentiel de ce message: Les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi. Il y souligne que « les vocations sacerdotales et religieuses naissent de l’expérience de la rencontre personnelle avec le Christ, dans un dialogue sincère et confiant avec Lui, pour entrer dans sa volonté ». Voici ce message dans son intégralité:

 » Les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi

Chers frères et sœurs,

En cette 50ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, célébrée le 21 avril 2013, quatrième dimanche de Pâques, je voudrais vous inviter à réfléchir sur le thème: «Les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi», qui s’inscrit bien dans le contexte de l’Année de la Foi et dans le 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II. Le Serviteur de Dieu Paul VI, pendant l’Assemblée conciliaire, institua cette Journée d’invocations unanimes adressées à Dieu le Père pour qu’il continue d’envoyer des ouvriers pour son Eglise (cf. Mt 9,38). «Le problème du nombre suffisant de prêtres – soulignait alors le Pontife – touche de près tous les fidèles: non seulement parce que l’avenir religieux de la société chrétienne en dépend, mais aussi parce que ce problème est le signe précis et indéniable de la vitalité de la foi et de l’amour des communautés paroissiales et diocésaines particulières, et le témoignage de la santé morale des familles chrétiennes. Là où l’on vit généreusement selon l’Evangile, là jaillissent de nombreuses vocations à l’état clérical et religieux» (Paul VI, Radio message, 11 avril 1964).

Ces dernières décennies, les diverses communautés ecclésiales répandues dans le monde entier se sont retrouvées spirituellement unies chaque année, le quatrième dimanche de Pâques, pour implorer de Dieu le don de saintes vocations et pour proposer à nouveau à la réflexion de tous l’urgence de la réponse à l’appel divin. Ce rendez-vous annuel significatif a favorisé, en effet, un engagement fort pour mettre toujours plus au centre de la spiritualité, de l’action pastorale et de la prière des fidèles, l’importance des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée.
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Homélie du Pape en la Basilique du Latran

lateran-e1365352715675Aujourd’hui en ce dimanche de la fête de la Divine Miséricorde, instituée par le pape Jean-Paul II, François prend possession de sa cathédrale en tant qu’évêque de Rome.

Dans son homélie, le Pape a souligné la patience de Dieu, comme signe de sa miséricorde. Il a évoqué  l’apôtre Thomas et aussi Pierre, les disciples d’Emmaus qui ont eu du mal à croire.Le Pape nous invite à ne pas avoir peur de nous laisser envelopper dans la miséricorde de Dieu. La voici dans son intégralité.

«Chers frères et sœurs !
Avec joie je célèbre pour la première fois l’Eucharistie dans cette Basilique du Latran, Cathédrale de l’Évêque de Rome. Je vous salue tous avec grande affection : le Cardinal Vicaire, les évêques auxiliaires, le clergé diocésain, les diacres, les religieuses et les religieux et tous les fidèles laïcs. Marchons ensemble dans la lumière du Seigneur Ressuscité.
1- Nous célébrons aujourd’hui le deuxième dimanche de Pâques, appelé aussi « de la Divine Miséricorde ». Qu’elle est belle, cette réalité de la foi pour notre vie : la miséricorde de Dieu ! Un amour aussi grand, aussi profond, celui de Dieu pour nous, un amour qui ne fait pas défaut, qui nous saisit toujours par la main et nous soutient, nous relève, nous guide.
2- Dans l’Évangile d’aujourd’hui, l’apôtre Thomas fait justement l’expérience de la miséricorde de Dieu, qui a un visage concret, celui de Jésus, de Jésus Ressuscité. Thomas ne se fie pas à ce que les autres Apôtres lui disent : « Nous avons vu le Seigneur » ; la promesse de Jésus qui avait annoncé : je ressusciterai le troisième jour, ne lui suffit pas. Il veut voir, il veut mettre sa main dans la marque des clous et dans son côté. Et quelle est la réaction de Jésus ? La patience : Jésus n’abandonne pas Thomas l’entêté dans son incrédulité ; il lui donne le temps d’une semaine, il ne ferme pas la porte, il attend. Et Thomas reconnaît sa propre pauvreté, son peu de foi. « Mon Seigneur et mon Dieu » : par cette invocation simple mais pleine de foi, il répond à la patience de Jésus. Il se laisse envelopper par la miséricorde divine, il la voit en face, dans les plaies des mains et des pieds, dans le côté ouvert, et il retrouve la confiance : il est un homme nouveau, non plus incrédule, mais croyant.   Et rappelons-nous aussi Pierre : par trois fois il renie Jésus, juste au moment où il devait lui être plus proche ; et quand il touche le fond, il rencontre le regard de Jésus qui, avec patience, sans paroles, lui dit : « Pierre, n’aie pas peur de ta faiblesse, aie confiance en moi » ; et Pierre comprend, sent le regard d’amour de Jésus et pleure. Qu’il est beau, ce regard de Jésus – que de tendresse ! [Read more…]

“Le combat de Ruby Bridges”

En ce Vendredi saint je repense  au film “Le combat de Ruby Bridges”, tiré d’une histoire vraie, que j’ai découvert par hasard à la bibliotheque dans le rayon enfants.
Ce film retrace l’histoire de la première petite fille noire, Ruby Neele Bridges qui a intégré une école de blancs en 1960 à Baton Rouge en Nouvelle-Orléans aux USA.

La directrice de l’école ainsi que les enseignants étaient contre cette loi qui permettait pour la première fois à quelques enfants noirs d’aller à l’école des blancs. Une institutrice venue de Boston a donc été embauchée spécialement pour Ruby Neele.
En effet, tous les matins pendant plusieurs mois, des policiers en civil de la ville venaient chercher Ruby Neele en voiture et l’escortaient jusqu’à sa classe. Elle devait affronter des parents furieux qui l’insultaient et allaient jusqu’à la menacer de l’empoisonner.
Devant ce déchainement de haine et de colère, comment Ruby Neele et sa famille ont-ils pu résister? Surtout que son père a perdu son emploi et peu à peu, la famille a même été critiquée par leurs amis durant un temps.
La mère de Ruby Neele , très croyante, sentant que ce qu’ils vivaient les dépassait, lui parlait de Jésus qui sur la croix a dit ”Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.” Elle priait avec elle et lui disait de faire comme Jésus de prier pour ses ennemis.
C’est ce que fit Ruby Neele. Chaque matin, dans la voiture qui la conduisait à l’école, Ruby Neele priait pour les personnes qui l’insultaient. Un pédo-psychiatre blanc qui l’observait s’est proposé d’aider la famille. Il a été édifié par la foi de cette petite fille. Son institutrice lui a expliqué que la peur pouvait rendre les gens méchants et injustes.
Ce film est à voir car son message par la force de la foi de  cette petite fille redonne espoir. Ruby Neele Bridges a grandi et est à la tête d’une fondation qui aide les enfants à suivre leur scolarité,
Jésus sur la croix pronant l’amour de ses ennemis nous ouvre la voie et donne la force pour changer la haine tapie dans nos coeurs.

Le pape François a lavé les pieds de douze jeunes en prison

cropped-feet-washingComme promis, le pape Francois s’est rendu à la prison pour mineurs de Casal del Marmo au Nord de Rome, pour célébrer la messe de la Cène du Seigneur.  Il etait accompagné de son vicaire, le cardinal Agostino Vallini, de Mgr Angelo Becciu, de Mgr Alfred Xuereb, de  P. Gaetano Geco, aumônier,et du P. Ciccolini. Plusieurs personnes, dont la ministre de la justice, ont participé à la messe avec les jeunes.

La liturgie prévoit le lavement des pieds.  Le Pape a donc lavé les pieds de dix garçons et deux jeunes-filles, pour rappeler le geste du Christ lavant les pieds de ses douze apôtres, en signe de service et d’amour,  la veille de sa Passion.

Dans son homélie, François a expliqué ce rite aux jeunes : « Voyez dans ce geste de vous laver les pieds une caresse de Jésus ». Il a parle d’abondance de coeur rappelant que dans l’evangile quand  Jésus a  lavé les pieds de ses disciples, Pierre n’a pas compris le geste de Jesus et a refusé. Mais Jésus lui a expliqué ce qu’il fait à ses disciples: « Comprenez-vous ce que je fais pour vous ? Vous m’appelez maître et Seigneur et vous dites bien parce que je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le maître je vous ai lavé les pieds, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné un exemple afin que vous aussi vous fassiez de même ».
Le Pape a commenté ces paroles du Christ en disant: «C’est l’exemple du Seigneur : lui, il est le plus important, et il lave les pieds, parce que parmi nous ce qui est le plus haut doit être au service des autres, et c’est un symbole et un signe, non ?». « Laver les pieds c’est dire : « je suis à ton service ». Et nous aussi, entre nous, ne devons-nous pas nous laver les pieds les autres les autres chaque jour ? Mais qu’est-ce que cela signifie ? Que nous devons nous aider les uns les autres. Parfois je suis un peu en colère avec un tel, avec une autres… Eh bien ! Laisse tomber. Laisse. Et si on te demande une faveur, fais-la ».

Il a conclu par une interpellation:  » que chacun de nous pense : moi, vraiment, est-ce que je suis disposé/e à aider l’autre ? Pensez seulement à cela, et pensez que ce signe est une caresse que Jésus fait, parce que Jésus est justement venu pour cela, pour servir et pour nous aider. »

En les quittant,  le Pape a dit aux jeunes: « Ne vous faites pas voler l’espérance. Avancez toujours avec l’espérance, toujours avec l’espérance ! »

François a remis à chacun un œuf de Pâques et cette brioche en forme de colombe, la « Colomba ».  Les jeunes lui ont donné un crucifix de bois et un prie-Dieu réalisés dans leur atelier.

Une célébration avec le pape François dont les jeunes du centre de détention se souviendront et qui marque toute l’Eglise en ce début de triduum pascal

(Article inspiré de celui d’Anita Bourdin de Zénit)

 

Visite du supérieur général des jésuites Adolfo Nicolás au pape François

Grâce à nos amis du Magazine AMERICA , nous avons reçu de la Curie des Jésuites ce compte rendu de la rencontre entre le pape  François et Adolfo Nicolás, SJ, Supérieur Général de la Compagnie de  Jésus, qui a eu lieu à la Maison Sainte Marthe le 17 mars 2013. 

 le Père Adolfo Nicolás, sj, a rédigé ce compte rendu:

« A l’invitation personnelle du Pape François, je me suis rendu à 17 h 30 à la Maison Sainte-Marthe, où logeaient les Cardinaux présents au Conclave. Il se tenait à l’entrée et me reçut avec l’accolade d’usage entre jésuites. Quelques photos furent prises à sa demande. Alors que je lui présentais mes excuses de ne pas suivre le protocole, il insista pour que je fasse envers lui comme envers tout autre jésuite en lui disant « tu », si bien que je n’avais pas à me soucier des titres de Sainteté ou Saint Père.

Conscient que, dans sa nouvelle responsabilité, il aura besoin de conseil, réflexions, personnel, etc. je lui ai offert toutes nos ressources. Il a manifesté sa gratitude. Accueillant mon invitation à nous visiter lors d’un déjeuner à la Curie, il m’a dit qu’il en serait heureux.

Nous avons parlé de plusieurs questions, avec un profond sentir commun. Je garde la conviction que nous travaillerons très bien ensemble pour le service de l’Eglise au nom de l’Evangile.

L’ambiance fut marquée de paix, d’humour et de compréhension mutuelle, quant au passé, au présent et à l’avenir. Je suis parti convaincu de la valeur de notre pleine coopération avec lui à l’avenir dans la vigne du Seigneur. A la fin, il m’aida à enfiler mon manteau et me raccompagna jusqu’à la porte. Ceci me valut un double salut de la part des Gardes Suisses en poste. Puis, à nouveau une accolade jésuite, ce qui est une bonne manière de rencontrer et de quitter un ami.»

Interview de Mgr Richard Smith, président de la CECC

A Rome, Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton, président de la CECC a accordé une entrevue à Charles Le Bourgeois sur les premiers moments qui ont suivi l’élection du pape François. Rediffusion ce soir à 20h45, 22h15

« Habemus Papabili »

Voici des interviews sur plusieurs « Papabili », réalisées par Charles Le Bourgeois avec Frédéric Mounier, correspondant permanent du journal La Croix à Rome. Ce dernier donne quelques lignes de forces et de faiblesses de 9 cardinaux Papabili… mais l’Esprit-Saint peut nous surprendre!

Pourquoi le conclave est-il secret?

Notre collègue Charles Le Bourgeois a pu interviewer le cardinal Philippe Barbarin vendredi 9 mars, entre deux courses en vélo. Il explique pourquoi le conclave est secret

Messe Pro Eligendo Romano Pontifice, pour élire un Pape

Messe pour l’élection du nouveau Pape à la basilique St Pierre

Mardi 12 mars
en direct 5h HE (10h heure de Rome)
rediffusion à 9h en anglais et 17h en français

Procession d’entrée en conclave vers la Chapelle Sixtine
En direct 11h30 HE (16h30 heure de Rome)

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